French Bee n’en finit pas de surprendre.
Après Punta Cana en 2016, La Réunion en 2017 et San Francisco/Tahiti en 2018, la filiale low cost long-courrier du groupe Dubreuil Aéro, volera dès le 10 juin 2020 entre Paris Orly et New York - Newark.
7 vols par semaine seront proposés par la compagnie « smart cost » française, qui ouvrira ses ventes le 18 septembre.
Les départs se feront de Paris à 14h pour une arrivée dans le New Jersey à 16h15. Dans l’autre sens, le départ se fera à 18h15 pour un retour à Paris le lendemain à 7h30.
Pour l’instant, aucun tarif n’est communiqué mais Marc Rochet, à la tête de French Bee, assure vouloir « attaquer le marché par le prix », comme sa compagnie en a pris l’habitude ces dernières années.
« Cette ligne représente exactement ce que l’on vise. Nous pensons que le marché va bouger : Air France réduira sa voilure et on ne sait pas ce que deviendront XL et Norwegian », poursuit-il.
Avant d’ajouter : « oui il y a du monde, oui il y aura peut-être de la casse. Mais on aime bien les challenges, et que le meilleur gagne ! »
Après Punta Cana en 2016, La Réunion en 2017 et San Francisco/Tahiti en 2018, la filiale low cost long-courrier du groupe Dubreuil Aéro, volera dès le 10 juin 2020 entre Paris Orly et New York - Newark.
7 vols par semaine seront proposés par la compagnie « smart cost » française, qui ouvrira ses ventes le 18 septembre.
Les départs se feront de Paris à 14h pour une arrivée dans le New Jersey à 16h15. Dans l’autre sens, le départ se fera à 18h15 pour un retour à Paris le lendemain à 7h30.
Pour l’instant, aucun tarif n’est communiqué mais Marc Rochet, à la tête de French Bee, assure vouloir « attaquer le marché par le prix », comme sa compagnie en a pris l’habitude ces dernières années.
« Cette ligne représente exactement ce que l’on vise. Nous pensons que le marché va bouger : Air France réduira sa voilure et on ne sait pas ce que deviendront XL et Norwegian », poursuit-il.
Avant d’ajouter : « oui il y a du monde, oui il y aura peut-être de la casse. Mais on aime bien les challenges, et que le meilleur gagne ! »
New York plutôt que Maurice
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Une destination surprise qui intervient quelques jours après l’annonce du lancement d’une autre compagnie française, Corsair, sur cette ligne qui pèse déjà 2,2 millions de passagers à l’année.
Contactée, la direction de Corsair ne se dit ni surprise, ni inquiétée par la décision du groupe Dubreuil. Les deux compagnies se lanceront d’ailleurs le même jour sur cet axe.
French Bee sera ainsi la 10e compagnie à exploiter cette ligne, aux côtés d’Air France, Delta, American, United, XL Airways, Norwegian, Level, La Compagnie et donc de Corsair.
Cette incroyable concurrence totalisera à l'été 2020 112 vols hebdomadaires et une moyenne de 16 vols par jour entre les deux villes.
D’après nos informations, une liaison vers Maurice était dans un premier temps envisagée, sans que les droits de trafic n’aient été obtenus.
Contactée, la direction de Corsair ne se dit ni surprise, ni inquiétée par la décision du groupe Dubreuil. Les deux compagnies se lanceront d’ailleurs le même jour sur cet axe.
French Bee sera ainsi la 10e compagnie à exploiter cette ligne, aux côtés d’Air France, Delta, American, United, XL Airways, Norwegian, Level, La Compagnie et donc de Corsair.
Cette incroyable concurrence totalisera à l'été 2020 112 vols hebdomadaires et une moyenne de 16 vols par jour entre les deux villes.
D’après nos informations, une liaison vers Maurice était dans un premier temps envisagée, sans que les droits de trafic n’aient été obtenus.
A350-1000 et Alaska Airlines
Nouveauté stratégique de cette future ligne vers New York : un accord interligne conclu avec la compagnie américaine Alaska Airlines, qui vient d’absorber Virgin America et possède 276 appareils, 46 millions de clients, et un réseau très puissant sur tout l’Ouest américain.
L’accord ne concerne pour l’instant que la mise en vente de billets interlignes entre les deux compagnies, et non des partages de codes.
Ce lancement vers New York sera enfin rendu possible par l’arrivée d’un troisième A350-900, appareil unique de la flotte French Bee, conciliant d’après Marc Rochet « performance, fiabilité, économie, avec un confort passager très apprécié ».
La filiale du groupe Dubreuil en recevra un 4e courant 2020 avant les arrivées de 2 A350-1000 prévues en 2021 et 2022.
L’accord ne concerne pour l’instant que la mise en vente de billets interlignes entre les deux compagnies, et non des partages de codes.
Ce lancement vers New York sera enfin rendu possible par l’arrivée d’un troisième A350-900, appareil unique de la flotte French Bee, conciliant d’après Marc Rochet « performance, fiabilité, économie, avec un confort passager très apprécié ».
La filiale du groupe Dubreuil en recevra un 4e courant 2020 avant les arrivées de 2 A350-1000 prévues en 2021 et 2022.
Une croissance mesurée
« On ne compte pas en rester là », glisse Jean-Paul Dubreuil, à la tête de la maison-mère de French Bee. « Chaque année, il faut faire quelque chose de nouveau et de surprenant ».
En chœur, les deux dirigeants prônent une croissance raisonnée, étape par étape, destination après destination. « On nous parle beaucoup de Primera et de Wow Air, mais notre approche n’est pas celle de compagnies champignons », tranche Marc Rochet.
« On peut s’attaquer à toutes les routes tant qu’elles rapportent de l’argent, mais on s’y attaquera une par une », conclut-il.
En 2019, French Bee prévoit de transporter plus de 500 000 passagers, contre 400 000 en 2018.
Son chiffre d’affaires devrait atteindre, en fin d’année, 196 millions d’euros et son résultat opérationnel 6,2 millions d’euros, des chiffres déjà en hausse de 37% au 31 août 2019 par rapport au 31 août 2018.
En chœur, les deux dirigeants prônent une croissance raisonnée, étape par étape, destination après destination. « On nous parle beaucoup de Primera et de Wow Air, mais notre approche n’est pas celle de compagnies champignons », tranche Marc Rochet.
« On peut s’attaquer à toutes les routes tant qu’elles rapportent de l’argent, mais on s’y attaquera une par une », conclut-il.
En 2019, French Bee prévoit de transporter plus de 500 000 passagers, contre 400 000 en 2018.
Son chiffre d’affaires devrait atteindre, en fin d’année, 196 millions d’euros et son résultat opérationnel 6,2 millions d’euros, des chiffres déjà en hausse de 37% au 31 août 2019 par rapport au 31 août 2018.
Rachat d’Aigle Azur : « pas de marchandage de tapis »
Alors que le groupe Dubreuil a déposé cette semaine une offre portant sur la reprise des activités long-courrier d’Aigle Azur (lignes vers Bamako et Sao Paulo ainsi que 2 A330-200) et que la décision sera connue lundi 16 septembre, la direction du groupe Dubreuil indique ne pas avoir revu sa proposition.
« Ce qui nous intéresse, ce sont les slots d’Orly. Si notre offre passe, on reconstruira de zéro une nouvelle compagnie long-courrier avec un CTA.
Sinon, tant pis, on fera autre chose. Nous n’avons pas changé notre offre, nous ne sommes pas dans un schéma de marchandage de tapis. Elle concerne toujours Bamako et le Brésil et les deux avions.
Il n’est absolument pas question pour nous de reprendre le personnel d’Aigle Azur aux conditions où ils sont actuellement. Dans tous les cas, cela ne change absolument rien ni pour French Bee ni pour Air Caraïbes », explique Jean-Paul Dubreuil.
« Ce qui nous intéresse, ce sont les slots d’Orly. Si notre offre passe, on reconstruira de zéro une nouvelle compagnie long-courrier avec un CTA.
Sinon, tant pis, on fera autre chose. Nous n’avons pas changé notre offre, nous ne sommes pas dans un schéma de marchandage de tapis. Elle concerne toujours Bamako et le Brésil et les deux avions.
Il n’est absolument pas question pour nous de reprendre le personnel d’Aigle Azur aux conditions où ils sont actuellement. Dans tous les cas, cela ne change absolument rien ni pour French Bee ni pour Air Caraïbes », explique Jean-Paul Dubreuil.