Certaines agences de voyages IATA – huit selon le BSP – dont Voyages Itinéris ont eu des sérieuses mésaventures ces derniers temps. Elles ont été carrément suspendues temporairement de leur agrément BSP et ne pouvaient donc plus émettre de billets, ceci parce qu’elles contestaient des «ADM» sur des litiges de moins de… 100 euros !
Les ADM (pour « avis de débit ») sont envoyés par les compagnies aériennes aux agences pour toute une série d’erreurs (avérées ou non) : mauvais taux de commission, oubli d’une taxe, mauvaise tarification.
Les récents « bugs » sont nés de la nouvelle Résolution IATA (téléchargeable bas de page) applicable depuis le 1er janvier 2006, visant à limiter le nombre souvent très important d’ADM envoyés par les compagnies (une seule agence en aurait même eu pour 80.000 euros !).
Quand les compagnies ne répondent pas dans les délais
Elles ont par exemple 9 mois maximum pour émettre désormais un ADM. La nouvelle résolution est unanimement qualifiée de positive ; les contestations ont d’ailleurs beaucoup diminué ces dernières semaines.
En revanche, plusieurs problèmes subsistent. Certaines compagnies aériennes, par exemple, ne répondent pas dans le délai réglementaire de 60 jours aux agences qui contestent des ADM…et finalement intègrent ces ADM au BSP (parfois même après avoir donné aux agences des accords de règlement verbaux).
Les compagnies sont nombreuses en effet à sous-traiter leurs services de tarification, y compris à des sociétés situées à l’étranger ; le personnel des compagnies ont parfois du mal à les joindre. Les envois peuvent être, en outre, effectués à la chaîne et générer davantage d’erreurs.
Les agences, de leurs côtés, décident de leur propre initiative d’effectuer la déduction. Or, le BSP rappelle qu’il les a prévenu depuis plusieurs mois déjà de l’impossibilité, avec la nouvelle résolution, d’effectuer des MDD (Mémorandum de différence).
Patrick Xavier (BSP) : « Les agences ne doivent pas rester sur des positions dures »
Le BSP estime se retrouver entre le marteau et l’enclume. «Le litige ne doit pas être réglé à notre niveau. C’est aux agences de s’entendre avec les compagnies si ces dernières ne règlent pas un litige dans les 60 jours », insiste Patrick Xavier, responsable des Opérations du BSP France (IATA France).
« Dans le cas des huit agences suspendues temporairement, poursuit-il, on a été confronté à une multitude de déductions. On a expliqué à ces agences qu’elles devaient intervenir auprès des compagnies pour que celles-ci valident ces déductions.
Ces agences ont préféré rester sur des positions dures, même lorsqu’il s’agissait de sommes modestes. Nous suspendons l’agrément quand nous n’avons pas reçu l’intégralité du règlement, mais seulement sur une très courte période, de deux ou trois jours».
Pour des litiges de moins de 100 euros la pilule est tout de même dure à avaler !
Les ADM (pour « avis de débit ») sont envoyés par les compagnies aériennes aux agences pour toute une série d’erreurs (avérées ou non) : mauvais taux de commission, oubli d’une taxe, mauvaise tarification.
Les récents « bugs » sont nés de la nouvelle Résolution IATA (téléchargeable bas de page) applicable depuis le 1er janvier 2006, visant à limiter le nombre souvent très important d’ADM envoyés par les compagnies (une seule agence en aurait même eu pour 80.000 euros !).
Quand les compagnies ne répondent pas dans les délais
Elles ont par exemple 9 mois maximum pour émettre désormais un ADM. La nouvelle résolution est unanimement qualifiée de positive ; les contestations ont d’ailleurs beaucoup diminué ces dernières semaines.
En revanche, plusieurs problèmes subsistent. Certaines compagnies aériennes, par exemple, ne répondent pas dans le délai réglementaire de 60 jours aux agences qui contestent des ADM…et finalement intègrent ces ADM au BSP (parfois même après avoir donné aux agences des accords de règlement verbaux).
Les compagnies sont nombreuses en effet à sous-traiter leurs services de tarification, y compris à des sociétés situées à l’étranger ; le personnel des compagnies ont parfois du mal à les joindre. Les envois peuvent être, en outre, effectués à la chaîne et générer davantage d’erreurs.
Les agences, de leurs côtés, décident de leur propre initiative d’effectuer la déduction. Or, le BSP rappelle qu’il les a prévenu depuis plusieurs mois déjà de l’impossibilité, avec la nouvelle résolution, d’effectuer des MDD (Mémorandum de différence).
Patrick Xavier (BSP) : « Les agences ne doivent pas rester sur des positions dures »
Le BSP estime se retrouver entre le marteau et l’enclume. «Le litige ne doit pas être réglé à notre niveau. C’est aux agences de s’entendre avec les compagnies si ces dernières ne règlent pas un litige dans les 60 jours », insiste Patrick Xavier, responsable des Opérations du BSP France (IATA France).
« Dans le cas des huit agences suspendues temporairement, poursuit-il, on a été confronté à une multitude de déductions. On a expliqué à ces agences qu’elles devaient intervenir auprès des compagnies pour que celles-ci valident ces déductions.
Ces agences ont préféré rester sur des positions dures, même lorsqu’il s’agissait de sommes modestes. Nous suspendons l’agrément quand nous n’avons pas reçu l’intégralité du règlement, mais seulement sur une très courte période, de deux ou trois jours».
Pour des litiges de moins de 100 euros la pilule est tout de même dure à avaler !