JAL est sorti du rouge pour l'exercice 2004/2005, clos le 31 mars, engrangeant un bénéfice net de 223 M€.
JAL est sorti du rouge pour l'exercice 2004/2005, clos le 31 mars, engrangeant un bénéfice net de 30 milliards de yens (223 M EUR), contre une perte de 88,6 milliards de yens un an plus tôt, sur un chiffre d'affaires en hausse de 10,2% à 2.129,8 milliards de yens.
ANA se targue quant à elle d'avoir réussi à réduire l'an passé de 30 milliards de yens ses coûts d'exploitation, un an avant l'échéance prévue, et d'avoir dégagé un bénéfice net de 26,97 milliards de yens (+8,9%), pour un chiffre d'affaires de 1.292,81 milliards de yens (+6,2%).
Réduction des coûts accrue
Mais l'horizon n'est pas dégagé pour autant, les deux compagnies prévoyant un bénéfice net en recul malgré un chiffre d'affaires attendu en augmentation. JAL, dont l'image de marque souffre après une série d'incidents, devrait terminer l'année budgétaire 2005/2006 avec un bénéfice de 17 milliards de yens et ANA n'attend pas plus de 10 milliards de yens de résultat net.
La réduction des coûts demeure une priorité alors que toutes les deux ont engagé un nouveau plan à moyen terme et changé simultanément de directeur général et de président.
Aucune n'ose miser sur une baisse du cours du kérosène.
"Le cours moyen continue d'être au delà de nos prévisions mais nous espérons endiguer cette différence par des mesures visant à augmenter nos revenus", indique JAL. ANA souhaite quant à elle s'appuyer sur la Star Alliance (regroupant 16 compagnies) pour abaisser les coûts d'approvisionnement grâce "au pouvoir de l'achat collectif".
Stratégies identiques
Au coude à coude sur les liaisons intérieures (chacune ayant transporté plus de 44 millions de passagers sur l'Archipel entre avril 2004 et mars , elles se disputent les voyageurs d'entreprises et les particuliers à hauts revenus.
Leur stratégie identique vise à renforcer la fréquence des appareils sur les liaisons les plus demandées, à supprimer les lignes non rentables, à améliorer le service (classe intermédiaire entre "affaires" et "éco", porte-monnaie électronique), à accélérer l'embarquement (via une carte à puce sans contact, sans enregistrement) et à simplifier les procédures (réservation par internet et téléphone portable).
La perspective de l'ouverture d'une quatrième piste à l'aéroport aujourd'hui saturé de Tokyo-Haneda en 2009 constitue une échéance majeure à laquelle elles disent déjà se préparer: "une concurrence plus intense encore aura lieu à partir de cette date", assure ANA qui a fait du nouvel aéroport du centre du Japon, Centrair (près de Nagoya) "un site de test grandeur nature de sa stratégie à venir".
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
ANA se targue quant à elle d'avoir réussi à réduire l'an passé de 30 milliards de yens ses coûts d'exploitation, un an avant l'échéance prévue, et d'avoir dégagé un bénéfice net de 26,97 milliards de yens (+8,9%), pour un chiffre d'affaires de 1.292,81 milliards de yens (+6,2%).
Réduction des coûts accrue
Mais l'horizon n'est pas dégagé pour autant, les deux compagnies prévoyant un bénéfice net en recul malgré un chiffre d'affaires attendu en augmentation. JAL, dont l'image de marque souffre après une série d'incidents, devrait terminer l'année budgétaire 2005/2006 avec un bénéfice de 17 milliards de yens et ANA n'attend pas plus de 10 milliards de yens de résultat net.
La réduction des coûts demeure une priorité alors que toutes les deux ont engagé un nouveau plan à moyen terme et changé simultanément de directeur général et de président.
Aucune n'ose miser sur une baisse du cours du kérosène.
"Le cours moyen continue d'être au delà de nos prévisions mais nous espérons endiguer cette différence par des mesures visant à augmenter nos revenus", indique JAL. ANA souhaite quant à elle s'appuyer sur la Star Alliance (regroupant 16 compagnies) pour abaisser les coûts d'approvisionnement grâce "au pouvoir de l'achat collectif".
Stratégies identiques
Au coude à coude sur les liaisons intérieures (chacune ayant transporté plus de 44 millions de passagers sur l'Archipel entre avril 2004 et mars , elles se disputent les voyageurs d'entreprises et les particuliers à hauts revenus.
Leur stratégie identique vise à renforcer la fréquence des appareils sur les liaisons les plus demandées, à supprimer les lignes non rentables, à améliorer le service (classe intermédiaire entre "affaires" et "éco", porte-monnaie électronique), à accélérer l'embarquement (via une carte à puce sans contact, sans enregistrement) et à simplifier les procédures (réservation par internet et téléphone portable).
La perspective de l'ouverture d'une quatrième piste à l'aéroport aujourd'hui saturé de Tokyo-Haneda en 2009 constitue une échéance majeure à laquelle elles disent déjà se préparer: "une concurrence plus intense encore aura lieu à partir de cette date", assure ANA qui a fait du nouvel aéroport du centre du Japon, Centrair (près de Nagoya) "un site de test grandeur nature de sa stratégie à venir".
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com