TourMaG.com - La reprise des départs touristiques de France vers l'Asie du Sud le 16 janvier a suscité une certaine polémique. Qu'en pensez-vous ?
Jean-Paul Chantraine : "Cette polémique surtout médiatique reflète l'émotion suscitée par la catastrophe, mais témoigne d'une méconnaissance de la région, de la géographie, et du tourisme.
Ce sont les tour-opérateurs qui ont décidé de leur propre chef au lendemain du drame de suspendre les départs des voyages à forfait jusqu'à la fin de l'année, suspension qu'ils ont prolongée jusqu'à la mi-janvier.
Personne ne le leur a demandé, et dans des pays voisins, comme l'Italie ou l'Espagne, il n'y a pas eu suspension.
Aujourd'hui, nous avons dressé un état des lieux, fait les aménagements nécessaires, et discuté avec les autorités locales compétentes, et estimons que la suspension n'est plus justifiée".
T.M.com - Y-a-t-il une demande des pays concernés pour une telle reprise ?
J.P.Ch. :"Il y a une demande à la fois des pays concernés et des voyageurs. Nous avons des demandes très formelles du Sri Lanka ou de la Thaïlande par exemple.
Il faut voir que pour les zones touristiques, elles n'ont été touchées que de façon très limitée dans l'espace. Le Golfe de Thaïlande (est du pays) n'est pas touché, 80% de Phuket non plus, et aux Maldives, sur 83 complexes hôteliers, 64 sont totalement opérationnels, 19 en partie.
Quant à nos clients, nul n'est obligé de partir. C'est à chacun de décider en son âme et conscience. La profession maintient dans certains cas les possibilités de report ou de remboursement jusqu'à fin janvier. Par contre, nous avons des demandes, et si nous avions maintenu la suspension certains nous l'auraient reproché".
T.M.com - Il y a des raisons économiques à cette décision ?
J.P.Ch. : "Bien sûr. D'abord pour les pays touchés, où le tourisme est souvent la principale source de rentrée de devises et un gros pourvoyeur d'emplois. La Thaïlande, le Sri Lanka, ont un besoin vital du tourisme.
Et puis, pour les tour-opérateurs, la suspension a un coût. Nous devons assumer notre responsabilité économique dans un secteur déjà fragilisé par de nombreuses crises et des changements majeurs de modèle économique. Là aussi, il s'agit d'emplois, de poursuite de nos métiers".
Jean-Paul Chantraine : "Cette polémique surtout médiatique reflète l'émotion suscitée par la catastrophe, mais témoigne d'une méconnaissance de la région, de la géographie, et du tourisme.
Ce sont les tour-opérateurs qui ont décidé de leur propre chef au lendemain du drame de suspendre les départs des voyages à forfait jusqu'à la fin de l'année, suspension qu'ils ont prolongée jusqu'à la mi-janvier.
Personne ne le leur a demandé, et dans des pays voisins, comme l'Italie ou l'Espagne, il n'y a pas eu suspension.
Aujourd'hui, nous avons dressé un état des lieux, fait les aménagements nécessaires, et discuté avec les autorités locales compétentes, et estimons que la suspension n'est plus justifiée".
T.M.com - Y-a-t-il une demande des pays concernés pour une telle reprise ?
J.P.Ch. :"Il y a une demande à la fois des pays concernés et des voyageurs. Nous avons des demandes très formelles du Sri Lanka ou de la Thaïlande par exemple.
Il faut voir que pour les zones touristiques, elles n'ont été touchées que de façon très limitée dans l'espace. Le Golfe de Thaïlande (est du pays) n'est pas touché, 80% de Phuket non plus, et aux Maldives, sur 83 complexes hôteliers, 64 sont totalement opérationnels, 19 en partie.
Quant à nos clients, nul n'est obligé de partir. C'est à chacun de décider en son âme et conscience. La profession maintient dans certains cas les possibilités de report ou de remboursement jusqu'à fin janvier. Par contre, nous avons des demandes, et si nous avions maintenu la suspension certains nous l'auraient reproché".
T.M.com - Il y a des raisons économiques à cette décision ?
J.P.Ch. : "Bien sûr. D'abord pour les pays touchés, où le tourisme est souvent la principale source de rentrée de devises et un gros pourvoyeur d'emplois. La Thaïlande, le Sri Lanka, ont un besoin vital du tourisme.
Et puis, pour les tour-opérateurs, la suspension a un coût. Nous devons assumer notre responsabilité économique dans un secteur déjà fragilisé par de nombreuses crises et des changements majeurs de modèle économique. Là aussi, il s'agit d'emplois, de poursuite de nos métiers".