Le Groupe Accor est en pleine forme comme l'ont confirmé les chiffres trimestriels d'activité.
Jean Marc Espalioux s’en va mais n’a pas à rougir de ses résultat. « Accor va bien », explique-t-il en préambule. Il laisse une entreprise florissante qui engrange de nouveau des bénéfices et qui a l’objectif de gérer un parc de 5 000 hôtels d’ici 2009. Et les résultats présentés hier ont de quoi rendre jaloux ses concurrents.
« Nous retrouvons les chiffres que nous connaissions il y a 3 ans. Et arriver à faire progresser son chiffre d’affaires de 6,8 % (3,6 Md€) actuellement, ce n’est pas donné à tout le monde », précise Jean Marc Espalioux, histoire de mettre un peu la pression sur son successeur (Voir : Jean Marc Espalioux : départ à l’insu de son plein gré).
Le résultat net s’élève quand à lui à 150 M€ soit plus du double que l’an dernier à pareille époque (64 M€). « Cette progression forte du résultat s’explique par la plus-value de cession dégagée sur 128 mus d’hôtels dans le cadre de la politique d’externalisation d’actifs du groupe », précise JM Espalioux.
Accor/CWT, une formule gagnante
Pour expliquer ces très bons résultats, le président d’Accor analyse les différents segments qui le composent. Sur celui de l’hôtellerie haut et milieu de gamme (Sofitel, Novotel et Mercure), la forte progression de la marge en Amérique du Nord adossé à l’effet positif de la politique tarifaire en France permet d’arriver à une progression de 1,8 % (+ 2,5 % à périmètre comparable).
« Notre nouvelle politique tarifaire s’est alliée à des sites de distribution internet qui représente désormais 10 % du CA contre 6 % l’an dernier », précise le président.
Mais c’est surtout l’hôtellerie économique qui pète la forme avec un Chiffre d’affaire qui progresse de 9,3 % en France (Ibis, Etap et Formule 1). Côté activité de services, mêmes résultats flatteurs avec un + 14,4 % affiché au compteur. « Cest un activité que nous réalisons à 80 % hors de France. »
La partie « agence de voyages » que le Groupe a développé avec Carlson Wagonlit Travel s’établit à 239 M€, en progression de 16,8 % (+ 8,7 % à périmètre constant). Cet effet positif sur la marge qui s’établit à 16,7 % - ce qui « aurait été totalement incroyable il y a quelques années », reconnaît Jean Marc Espalioux – le président d’Accor l’attribue à des synergies liées aux acquisition comme Protravel en France et Maritz aux USA.
Un bilan très satisfaisant
Avant de parler des projets de développement, le président d’Accor fait un point sur la saison estivale qui ne déroge pas à l’homogénéité du semestre. « Les RevPar ont évolué favorablement en juillet et août (cumul) de 1 % pour l’hôtellerie haut et milieu de gamme, de 2,8 % pour l’hôtellerie économique en europe et de + 4,8 % aux USA. »
Dans les services, les résultats cumulés sur les 2 mois progressent de + 14,5 %. Des résultats qui confortent les objectifs que le Groupe s’était fixé en début d’année : un chiffre d’affaires compris entre 590 et 610 M€ (soit quand une progression de + 15 à + 20 %.) et un résultat net de l’ordre de 300 M€.
Parallèlement, Accor continuera sa politique de gestion d’actifs privilégiant un mode d’exploitation adapté à chaque segment (vente de 6 Sofitel mais maintient des contrat de management, exploitation à location variable dans le milieu de gamme…). Jean Marc Espalioux s'est même s'est présenté comme "le pionnier" français de la vente de murs d'hôtels.
Selon lui, cette politique "très innovante" permet à terme de "changer de modèle" économique en favorisant notamment les contrats de management avec participation minoritaire.
« Accor a franchi le cap des 4 000 hôtels en juin 2005 et prévoit cette année d’en ouvrir près de 200 supplémentaires cette année. » Ce seront donc 24 000 chambres supplémentaires qui tomberont dans le giron d’Accor. Avec le financement apporté par le groupe Colony Capital, le Groupe envisage l’ouverture de 1 000 hôtels d’ici 2009, portant ainsi son parc à 5 000 établissements.
« Nous retrouvons les chiffres que nous connaissions il y a 3 ans. Et arriver à faire progresser son chiffre d’affaires de 6,8 % (3,6 Md€) actuellement, ce n’est pas donné à tout le monde », précise Jean Marc Espalioux, histoire de mettre un peu la pression sur son successeur (Voir : Jean Marc Espalioux : départ à l’insu de son plein gré).
Le résultat net s’élève quand à lui à 150 M€ soit plus du double que l’an dernier à pareille époque (64 M€). « Cette progression forte du résultat s’explique par la plus-value de cession dégagée sur 128 mus d’hôtels dans le cadre de la politique d’externalisation d’actifs du groupe », précise JM Espalioux.
Accor/CWT, une formule gagnante
Pour expliquer ces très bons résultats, le président d’Accor analyse les différents segments qui le composent. Sur celui de l’hôtellerie haut et milieu de gamme (Sofitel, Novotel et Mercure), la forte progression de la marge en Amérique du Nord adossé à l’effet positif de la politique tarifaire en France permet d’arriver à une progression de 1,8 % (+ 2,5 % à périmètre comparable).
« Notre nouvelle politique tarifaire s’est alliée à des sites de distribution internet qui représente désormais 10 % du CA contre 6 % l’an dernier », précise le président.
Mais c’est surtout l’hôtellerie économique qui pète la forme avec un Chiffre d’affaire qui progresse de 9,3 % en France (Ibis, Etap et Formule 1). Côté activité de services, mêmes résultats flatteurs avec un + 14,4 % affiché au compteur. « Cest un activité que nous réalisons à 80 % hors de France. »
La partie « agence de voyages » que le Groupe a développé avec Carlson Wagonlit Travel s’établit à 239 M€, en progression de 16,8 % (+ 8,7 % à périmètre constant). Cet effet positif sur la marge qui s’établit à 16,7 % - ce qui « aurait été totalement incroyable il y a quelques années », reconnaît Jean Marc Espalioux – le président d’Accor l’attribue à des synergies liées aux acquisition comme Protravel en France et Maritz aux USA.
Un bilan très satisfaisant
Avant de parler des projets de développement, le président d’Accor fait un point sur la saison estivale qui ne déroge pas à l’homogénéité du semestre. « Les RevPar ont évolué favorablement en juillet et août (cumul) de 1 % pour l’hôtellerie haut et milieu de gamme, de 2,8 % pour l’hôtellerie économique en europe et de + 4,8 % aux USA. »
Dans les services, les résultats cumulés sur les 2 mois progressent de + 14,5 %. Des résultats qui confortent les objectifs que le Groupe s’était fixé en début d’année : un chiffre d’affaires compris entre 590 et 610 M€ (soit quand une progression de + 15 à + 20 %.) et un résultat net de l’ordre de 300 M€.
Parallèlement, Accor continuera sa politique de gestion d’actifs privilégiant un mode d’exploitation adapté à chaque segment (vente de 6 Sofitel mais maintient des contrat de management, exploitation à location variable dans le milieu de gamme…). Jean Marc Espalioux s'est même s'est présenté comme "le pionnier" français de la vente de murs d'hôtels.
Selon lui, cette politique "très innovante" permet à terme de "changer de modèle" économique en favorisant notamment les contrats de management avec participation minoritaire.
« Accor a franchi le cap des 4 000 hôtels en juin 2005 et prévoit cette année d’en ouvrir près de 200 supplémentaires cette année. » Ce seront donc 24 000 chambres supplémentaires qui tomberont dans le giron d’Accor. Avec le financement apporté par le groupe Colony Capital, le Groupe envisage l’ouverture de 1 000 hôtels d’ici 2009, portant ainsi son parc à 5 000 établissements.