Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme a reçu les conclusions d’un rapport consacré au Transport aérien et au développement touristique qu’il a commandé à ODIT France.
L’amélioration de l’accessibilité des territoires qui pourrait passer par le transport aérien est l’un des points majeurs de la nouvelle politique du tourisme « Destination France 2020 ».
"Ces marchés sont essentiellement : les touristes en provenance des BRIC (Brésil, Russie, l’Inde et Chine) auxquels il faut ajouter le Mexique, qui doivent pouvoir bénéficier au maximum de régions, par des liens renforcés avec les « hubs » européens ; les seniors européens qui se répartiront sur tous les moyens de transport, et pour lesquels les régions auront besoin de vols fréquents et réguliers.", souligne un communiqué de presse.
Faut-il maintenir un lien fort vers les grands « hubs » internationaux ? Faut-il développer les dessertes low cost et à quel prix ? Quelles retombées attendre des touristes aériens qui utilisentles compagnies traditionnelles ?
Quelles retombées attendre des touristes aériens qui choisissent les compagnies low-cost ? Qui sont les touristes qui utilisent l’avion et que consomment-ils ? Quels sont les freins au développement du tourisme aérien ? Comment réussir le développement du tourisme aérien ?,... telles étaient les questions qui étaient posées.
L’amélioration de l’accessibilité des territoires qui pourrait passer par le transport aérien est l’un des points majeurs de la nouvelle politique du tourisme « Destination France 2020 ».
"Ces marchés sont essentiellement : les touristes en provenance des BRIC (Brésil, Russie, l’Inde et Chine) auxquels il faut ajouter le Mexique, qui doivent pouvoir bénéficier au maximum de régions, par des liens renforcés avec les « hubs » européens ; les seniors européens qui se répartiront sur tous les moyens de transport, et pour lesquels les régions auront besoin de vols fréquents et réguliers.", souligne un communiqué de presse.
Faut-il maintenir un lien fort vers les grands « hubs » internationaux ? Faut-il développer les dessertes low cost et à quel prix ? Quelles retombées attendre des touristes aériens qui utilisentles compagnies traditionnelles ?
Quelles retombées attendre des touristes aériens qui choisissent les compagnies low-cost ? Qui sont les touristes qui utilisent l’avion et que consomment-ils ? Quels sont les freins au développement du tourisme aérien ? Comment réussir le développement du tourisme aérien ?,... telles étaient les questions qui étaient posées.
La France doit renforcer toutes les catégories de dessertes
Hervé Novelli, lors des Assises du tourisme à Paris
Parmi les principales conclusions du rapport on note :
- La France a besoin des deux types de dessertes, traditionnelle et low cost, au risque de ne pas profiter de tout le potentiel de la demande mondiale.
- L’impact économique des 2 types de compagnies sur les territoires (en dehors de l’Ile-de-France), se répartit à égalité avec un chiffre global minimum de 9 à 10 milliards d’Euros de retombées économiques directes, indirectes et induites, ce qui représente de l’ordre de 100 000 emplois.
- Les compagnies traditionnelles sont les seules à desservir le monde entier au travers de l’exploitation de leurs HUB alors que les compagnies Low Cost permettent de desservir les territoires directement seules ou en compétition.
- Plus la demande est forte plus les tarifs aériens sont élevés, malgré une forte compétition. C’est le cas de Nice qui est la destination la plus chère.
- Les revenus des clients aériens des deux types de compagnie sont élevés, supérieurs à 3500 € en moyenne (revenus mensuels nets des ménages), avec un différentiel de 10 à 20% entre les clients des deux types de compagnies allant même jusqu’à 38% à Nice.
- Toutefois les revenus sont plus liés à l’attractivité touristique des territoires qu’au type de desserte : les revenus de passagers vers Nice sont supérieurs de 50% à ceux de passagers vers les autres régions (y compris les passagers des compagnies traditionnelles).
- C’est plutôt l’offre touristique et sa diversification qui doivent faire l’objet de développement prioritaire pour rendre les territoires attractifs à cette clientèle et donc aux compagnies aériennes.
- La compétitivité des accès aériens est une préoccupation réelle qui impose la maîtrise des coûts de traitement au sol, en prenant en compte le poids des taxes.
Le communiqué poursuit : "Concernant l’accessibilité aérienne, la France doit renforcer toutes les catégories de dessertes.
Compte tenu de son offre, elle a besoin de l’accès long courrier en profitant de liaisons fréquentes vers les principaux hubs européens (Paris, Londres, Amsterdam, Francfort), sans lesquels seule Paris profiterait de la croissance des pays émergents. C’est le rôle d’Air France et des autres grandes compagnies internationales.
Tout autant, nos territoires qui sont dans la compétition européenne, doivent être desservis de la même façon que les territoires concurrents en Europe. Pour être attractifs aux compagnies et aux Low Cost en particulier, les coûts de touchée sont le facteur clé. Et surtout, le territoire doit avoir ou développer une offre compatible avec les attentes des touristes aériens"
- La France a besoin des deux types de dessertes, traditionnelle et low cost, au risque de ne pas profiter de tout le potentiel de la demande mondiale.
- L’impact économique des 2 types de compagnies sur les territoires (en dehors de l’Ile-de-France), se répartit à égalité avec un chiffre global minimum de 9 à 10 milliards d’Euros de retombées économiques directes, indirectes et induites, ce qui représente de l’ordre de 100 000 emplois.
- Les compagnies traditionnelles sont les seules à desservir le monde entier au travers de l’exploitation de leurs HUB alors que les compagnies Low Cost permettent de desservir les territoires directement seules ou en compétition.
- Plus la demande est forte plus les tarifs aériens sont élevés, malgré une forte compétition. C’est le cas de Nice qui est la destination la plus chère.
- Les revenus des clients aériens des deux types de compagnie sont élevés, supérieurs à 3500 € en moyenne (revenus mensuels nets des ménages), avec un différentiel de 10 à 20% entre les clients des deux types de compagnies allant même jusqu’à 38% à Nice.
- Toutefois les revenus sont plus liés à l’attractivité touristique des territoires qu’au type de desserte : les revenus de passagers vers Nice sont supérieurs de 50% à ceux de passagers vers les autres régions (y compris les passagers des compagnies traditionnelles).
- C’est plutôt l’offre touristique et sa diversification qui doivent faire l’objet de développement prioritaire pour rendre les territoires attractifs à cette clientèle et donc aux compagnies aériennes.
- La compétitivité des accès aériens est une préoccupation réelle qui impose la maîtrise des coûts de traitement au sol, en prenant en compte le poids des taxes.
Le communiqué poursuit : "Concernant l’accessibilité aérienne, la France doit renforcer toutes les catégories de dessertes.
Compte tenu de son offre, elle a besoin de l’accès long courrier en profitant de liaisons fréquentes vers les principaux hubs européens (Paris, Londres, Amsterdam, Francfort), sans lesquels seule Paris profiterait de la croissance des pays émergents. C’est le rôle d’Air France et des autres grandes compagnies internationales.
Tout autant, nos territoires qui sont dans la compétition européenne, doivent être desservis de la même façon que les territoires concurrents en Europe. Pour être attractifs aux compagnies et aux Low Cost en particulier, les coûts de touchée sont le facteur clé. Et surtout, le territoire doit avoir ou développer une offre compatible avec les attentes des touristes aériens"