L’indice des prix de la DGAC fait état d'une baisse des prix de l'aérien de 1% pour juillet 2023 - Depositphotos @eamesBot
L'été 2023 ne sera sans doute pas celui dont rêvaient totalement les professionnels du tourisme au printemps dernier.
A cette époque les réservations atteignaient des niveaux historiques, laissant poindre une année exceptionnelle, puis finalement à mesure que l'inflation faisait grossir les étiquettes, les Français se sont résignés à ne pas partir.
"L'été est en croissance par rapport à l'an dernier. Nous avons connu une grosse avance des réservations jusqu'à fin avril.
Alors que beaucoup d'acteurs attendaient de fortes réservations de dernière minute, le last minute a été beaucoup moins fort qu'attendu," rapporte Alexis Gardy, le président de Belambra Clubs sur TourMaG.com.
Le patron du spécialiste des villages vacances évoque un été décevant, comparativement aux fortes attentes.
Il semble que tous les acteurs ont été logés à la même enseigne, même les compagnies aériennes. Face à des ventes qui ont dû sensiblement freiner, des transporteurs ont même publié des promotions, pour remplir les avions.
La conséquence de ce retour de (quelques) prix cassés a été de générer une baisse moyenne des prix des billets d’avion au départ de France de... 1%.
A cette époque les réservations atteignaient des niveaux historiques, laissant poindre une année exceptionnelle, puis finalement à mesure que l'inflation faisait grossir les étiquettes, les Français se sont résignés à ne pas partir.
"L'été est en croissance par rapport à l'an dernier. Nous avons connu une grosse avance des réservations jusqu'à fin avril.
Alors que beaucoup d'acteurs attendaient de fortes réservations de dernière minute, le last minute a été beaucoup moins fort qu'attendu," rapporte Alexis Gardy, le président de Belambra Clubs sur TourMaG.com.
Le patron du spécialiste des villages vacances évoque un été décevant, comparativement aux fortes attentes.
Il semble que tous les acteurs ont été logés à la même enseigne, même les compagnies aériennes. Face à des ventes qui ont dû sensiblement freiner, des transporteurs ont même publié des promotions, pour remplir les avions.
La conséquence de ce retour de (quelques) prix cassés a été de générer une baisse moyenne des prix des billets d’avion au départ de France de... 1%.
Aérien : les tarifs en forte baisse vers les USA... les outre-mer toujours en hausse
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Ce n'est sans doute pas assez après des mois de hausse, mais cela signifie beaucoup, dans un contexte global de poursuite de l'inflation.
"La courbe s'infléchit - l'indicateur pointait 16,4 % en avril, 16 % en mai et 15,2 % en juin. La hausse des prix s'essouffle donc, mais elle n'a pas disparu.
En deux ans, les consommateurs font face à un surcoût de 21,4 % des produits de grande consommation," expliquent nos confrères des Echos.
Les Français ont, comme dans l'alimentation, envoyé un message aux acteurs : nous arbitrons en fonction de notre portefeuille.
La baisse des prix des billets d'avion en France est une première depuis... juin 2021. A l'époque les compagnies devaient remplir leurs avions, après le 3e confinement national se terminant début mai.
"Les robots du yield management et les humains qui les programment se sont un peu emballés après le gargantuesque premier trimestre.
Les prix ont été très et trop élevés, c'est en train de s'ajuster," nous confiait en juillet dernier Raphaël Torro, le président de VLC Travel (Resaneo).
Alors que les lignes domestiques ont vu les tarifs poursuivre leur flambée (+ 9,8 %), les lignes internationales mènent le bal de la tendance baissière (-4,9%), toujours selon la DGAC.
La dégringolade des prix est la plus forte sur les lignes desservant les Etats-Unis et les principaux marchés d’Amérique du Sud. Dans le même temps, le Moyen-Orient affiche une belle étiquette verte (+7,3 %), pendant que sur le moyen-courrier Afrique du Nord et Levant (-12,8%), mais aussi l'espace économique européen (-4,6 %) flanchent.
L'ensemble des vols au départ de la métropole affiche une diminution de 2,3 %.
A noter que les lignes entre la métropole et les outre-mer maintiennent le cap d'une hausse durable (+ 16,2 %).
"La courbe s'infléchit - l'indicateur pointait 16,4 % en avril, 16 % en mai et 15,2 % en juin. La hausse des prix s'essouffle donc, mais elle n'a pas disparu.
En deux ans, les consommateurs font face à un surcoût de 21,4 % des produits de grande consommation," expliquent nos confrères des Echos.
Les Français ont, comme dans l'alimentation, envoyé un message aux acteurs : nous arbitrons en fonction de notre portefeuille.
La baisse des prix des billets d'avion en France est une première depuis... juin 2021. A l'époque les compagnies devaient remplir leurs avions, après le 3e confinement national se terminant début mai.
"Les robots du yield management et les humains qui les programment se sont un peu emballés après le gargantuesque premier trimestre.
Les prix ont été très et trop élevés, c'est en train de s'ajuster," nous confiait en juillet dernier Raphaël Torro, le président de VLC Travel (Resaneo).
Alors que les lignes domestiques ont vu les tarifs poursuivre leur flambée (+ 9,8 %), les lignes internationales mènent le bal de la tendance baissière (-4,9%), toujours selon la DGAC.
La dégringolade des prix est la plus forte sur les lignes desservant les Etats-Unis et les principaux marchés d’Amérique du Sud. Dans le même temps, le Moyen-Orient affiche une belle étiquette verte (+7,3 %), pendant que sur le moyen-courrier Afrique du Nord et Levant (-12,8%), mais aussi l'espace économique européen (-4,6 %) flanchent.
L'ensemble des vols au départ de la métropole affiche une diminution de 2,3 %.
A noter que les lignes entre la métropole et les outre-mer maintiennent le cap d'une hausse durable (+ 16,2 %).