Le futur Airbus A350-900 ULR, qui promet un rayon d'action de 18 000 km, reliera Singapour à New-York dès la fin de l'année 2018 © DR Airbus
Bienvenue dans l’ère de l’ultra-long-courrier.
Alors qu’il y a encore 60 ans, il fallait 4 jours et une dizaine d’escales pour rejoindre l’Océanie depuis l’Europe, aujourd’hui, à la vue des rayons d’action des avions de lignes les plus récents, seule la Nouvelle-Zélande ne serait pas accessible en direct depuis Paris.
Le 23 mai 2018, Air France et les Australiens de Qantas ont renouvelé leur accord de partage de codes sur les liaisons entre l’Asie-Pacifique et l’Europe.
Et il y a quelques semaines, Alan Joyce, le P-DG de Qantas, évoquait aussi la possibilité pour la compagnie de voler vers Paris, depuis Sydney, en vol sans escale.
« Nous devons d’abord prouver que la ligne Londres-Perth sera économiquement viable », précisait-il.
En mars dernier, Qantas lançait en effet une nouvelle liaison entre Perth et Londres, effectuée en Boeing 787 Dreamliner. Surnommée la « Route Kangourou », longue de 14 498 km, soit 17 heures et 20 minutes, elle est la première à relier sans escale les deux continents.
Pour autant, elle n’est pas la route la plus longue du monde, le titre revenant actuellement au Doha-Auckland de Qatar Airways (14 535 km et presque 18 heures de vol).
Alors qu’il y a encore 60 ans, il fallait 4 jours et une dizaine d’escales pour rejoindre l’Océanie depuis l’Europe, aujourd’hui, à la vue des rayons d’action des avions de lignes les plus récents, seule la Nouvelle-Zélande ne serait pas accessible en direct depuis Paris.
Le 23 mai 2018, Air France et les Australiens de Qantas ont renouvelé leur accord de partage de codes sur les liaisons entre l’Asie-Pacifique et l’Europe.
Et il y a quelques semaines, Alan Joyce, le P-DG de Qantas, évoquait aussi la possibilité pour la compagnie de voler vers Paris, depuis Sydney, en vol sans escale.
« Nous devons d’abord prouver que la ligne Londres-Perth sera économiquement viable », précisait-il.
En mars dernier, Qantas lançait en effet une nouvelle liaison entre Perth et Londres, effectuée en Boeing 787 Dreamliner. Surnommée la « Route Kangourou », longue de 14 498 km, soit 17 heures et 20 minutes, elle est la première à relier sans escale les deux continents.
Pour autant, elle n’est pas la route la plus longue du monde, le titre revenant actuellement au Doha-Auckland de Qatar Airways (14 535 km et presque 18 heures de vol).
Les promesses de l’A350-900 ULR
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Car désormais, les compagnies aériennes sont demandeuses d’appareils pouvant effectuer des vols de plus de 20 heures.
Pour répondre à leurs attentes, Boeing comme Airbus cherchent à produire des avions capables de voler toujours plus loin et toujours plus longtemps.
Le principe : travailler sur les capacités d’emport de kérosène, la consommation des moteurs et l’adaptation des systèmes de carburant, augmenter la masse maximale de décollage ou encore jouer sur l’aérodynamisme des avions.
Chez le constructeur européen, le dernier appareil en date s’appelle l’A350-900 ULR (pour Ultra Long Range) et a effectué son premier vol d’essai il y a un mois.
D’après l’avionneur basé à Toulouse, l’A350-900 ULR « est capable de voler plus loin que tous les autres avions de ligne ».
Dans les chiffres, l’appareil peut couvrir une distance de vol de 18 000 kilomètres sans escale, contre 15 000 pour la version régulière de l’A350, dernier-né de la gamme Airbus, entré en service en 2015.
Théoriquement, l’avion pourrait partir pour des missions de 19h consécutives. Son secret : une capacité de 24 000 litres de kérosène, des moteurs Rolls-Royce Trent XWB et des "winglets" (ailette située au bout des ailes) améliorant ses qualités aérodynamiques.
« Avec un poids maximum au décollage de 280 tonnes, l’A350 XWB ULR est capable de voler pendant plus de 20 heures sans escale, en combinant les plus hauts niveaux de confort pour les passagers, l’équipe et des coûts d’exploitation imbattables sur de telles distances », précise le communiqué d’Airbus.
Pour répondre à leurs attentes, Boeing comme Airbus cherchent à produire des avions capables de voler toujours plus loin et toujours plus longtemps.
Le principe : travailler sur les capacités d’emport de kérosène, la consommation des moteurs et l’adaptation des systèmes de carburant, augmenter la masse maximale de décollage ou encore jouer sur l’aérodynamisme des avions.
Chez le constructeur européen, le dernier appareil en date s’appelle l’A350-900 ULR (pour Ultra Long Range) et a effectué son premier vol d’essai il y a un mois.
D’après l’avionneur basé à Toulouse, l’A350-900 ULR « est capable de voler plus loin que tous les autres avions de ligne ».
Dans les chiffres, l’appareil peut couvrir une distance de vol de 18 000 kilomètres sans escale, contre 15 000 pour la version régulière de l’A350, dernier-né de la gamme Airbus, entré en service en 2015.
Théoriquement, l’avion pourrait partir pour des missions de 19h consécutives. Son secret : une capacité de 24 000 litres de kérosène, des moteurs Rolls-Royce Trent XWB et des "winglets" (ailette située au bout des ailes) améliorant ses qualités aérodynamiques.
« Avec un poids maximum au décollage de 280 tonnes, l’A350 XWB ULR est capable de voler pendant plus de 20 heures sans escale, en combinant les plus hauts niveaux de confort pour les passagers, l’équipe et des coûts d’exploitation imbattables sur de telles distances », précise le communiqué d’Airbus.
Bientôt 22h de vol sans escale ?
Le premier transporteur qui bénéficiera des performances du dernier-né d’Airbus sera Singapore Airlines, qui devrait en commencer l’exploitation d’ici la fin de l’année 2018.
Avec pour projet de positionner l’appareil sur une ligne directe reliant Singapour à New-York, déjà exploitée jusqu’en 2013 et arrêtée pour raisons budgétaires, et qui redeviendrait la plus longue route aérienne du monde.
En attendant que Boeing lance son B777 8X, prévu pour 2022, et qu’Airbus dévoile la version WIP de son A350-900, qui promet de voler sur 20 000 kilomètres et 22 heures sans toucher le sol…
Toujours plus haut, plus fort, mais surtout plus loin.
Avec pour projet de positionner l’appareil sur une ligne directe reliant Singapour à New-York, déjà exploitée jusqu’en 2013 et arrêtée pour raisons budgétaires, et qui redeviendrait la plus longue route aérienne du monde.
En attendant que Boeing lance son B777 8X, prévu pour 2022, et qu’Airbus dévoile la version WIP de son A350-900, qui promet de voler sur 20 000 kilomètres et 22 heures sans toucher le sol…
Toujours plus haut, plus fort, mais surtout plus loin.