Un éclat de peinture sur la carlingue et c'est tout l'avion qui est bon pour la casse. Les excés des passagers parfois dépassent les bornes mais traduisent bien de la réelle psychose actuelle.
On aimerait leur dire qu'ils exagèrent et qu'il n'y a aucune raison de craindre mais, là encore, force est de constater qu'ils n'ont pas toujours tort de refuser d'embarquer à bord de certains "coucous"...
Que faire, alors que la situation frôle l'ingérable ? Nous n'avons pas de "recettes", mais simplement des interrogations. D'abord, nous ne comprenons pas qu'une compagnie annoncée dans une brochure puisse être remplacée au pied levé par une autre, et que les clients soient mis devant le fait accompli sur le tarmac.
Une liste "noire" bidon qui a exacerbé l'inquiétude des passagers
Nous ne comprenons pas pourquoi certains TO essayent de noyer le poisson (volant) en mettant en avant des labels et des certifications qui ne garantissent en rien la fiabilité des compagnies partenaires. A fortiori lorsque celles-ci ont déjà eu maille à partir avec les autorités aéroportuaires...
Nous ne comprenons pas pourquoi la DGAC a publié une pseudo liste "noire" bidon qui, loin de rassurer, a contribué à exacerber l'inquiétude des passagers.
Nous ne comprenons pas pourquoi les pays de l'Union européenne et leurs autorités de contrôle ne parlent pas (à défaut de la même langue) le même langage.
Nous ne comprenons pas pourquoi on autorise à voler des compagnies qui ne fournissent pas les garanties financières suffisantes de viabilité.
Autre interrogation et non des moindres : pourquoi les compagnies aériennes sont-elles incapables de communiquer lorsqu'une situation de crise l'exige ?
Lorsqu'il y a un problème, de longues heures s'écoulent en général avant que les passagers soient informés de la situation. Un délai pendant lequel supputations, angoisses, psychoses et frustrations vont bon train. Lorsqu'enfin l'information arrive, elle est complètement décrédibilisée.
Lorsque l'information arrive, elle est complètement décrédibilisée
Plus personne ne veut croire un interlocuteur qui a crû bon de "cacher" la situation et qui a probablement mis à profit la situation pour minimiser la gravité des faits... Voilà ce que pensent les passagers. Ont-ils complètement tort ?
Pourtant, une difficulté immédiatement révélée et convenablement expliquée, suffit parfois à désamorcer un conflit. C'est la plus élémentaire des notions en la matière. Or, dans plus de 95% des cas d'incidents des derniers mois, force est de constater que les compagnies ou leurs affréteurs n'ont pas été à la hauteur en ce qui concerne la communication en direction des passagers.
Voilà du "taff" en perspective pour les professionnels de la com !
Que faire, alors que la situation frôle l'ingérable ? Nous n'avons pas de "recettes", mais simplement des interrogations. D'abord, nous ne comprenons pas qu'une compagnie annoncée dans une brochure puisse être remplacée au pied levé par une autre, et que les clients soient mis devant le fait accompli sur le tarmac.
Une liste "noire" bidon qui a exacerbé l'inquiétude des passagers
Nous ne comprenons pas pourquoi certains TO essayent de noyer le poisson (volant) en mettant en avant des labels et des certifications qui ne garantissent en rien la fiabilité des compagnies partenaires. A fortiori lorsque celles-ci ont déjà eu maille à partir avec les autorités aéroportuaires...
Nous ne comprenons pas pourquoi la DGAC a publié une pseudo liste "noire" bidon qui, loin de rassurer, a contribué à exacerber l'inquiétude des passagers.
Nous ne comprenons pas pourquoi les pays de l'Union européenne et leurs autorités de contrôle ne parlent pas (à défaut de la même langue) le même langage.
Nous ne comprenons pas pourquoi on autorise à voler des compagnies qui ne fournissent pas les garanties financières suffisantes de viabilité.
Autre interrogation et non des moindres : pourquoi les compagnies aériennes sont-elles incapables de communiquer lorsqu'une situation de crise l'exige ?
Lorsqu'il y a un problème, de longues heures s'écoulent en général avant que les passagers soient informés de la situation. Un délai pendant lequel supputations, angoisses, psychoses et frustrations vont bon train. Lorsqu'enfin l'information arrive, elle est complètement décrédibilisée.
Lorsque l'information arrive, elle est complètement décrédibilisée
Plus personne ne veut croire un interlocuteur qui a crû bon de "cacher" la situation et qui a probablement mis à profit la situation pour minimiser la gravité des faits... Voilà ce que pensent les passagers. Ont-ils complètement tort ?
Pourtant, une difficulté immédiatement révélée et convenablement expliquée, suffit parfois à désamorcer un conflit. C'est la plus élémentaire des notions en la matière. Or, dans plus de 95% des cas d'incidents des derniers mois, force est de constater que les compagnies ou leurs affréteurs n'ont pas été à la hauteur en ce qui concerne la communication en direction des passagers.
Voilà du "taff" en perspective pour les professionnels de la com !