110 000 emplois générés et 215 milliards d'euros de bénéfices sur les PIB des pays de l'Union européenne d'ici 2030 : tels seraient les avantages estimés par l'association Airlines 4 Europe (A4E) si les taxes aériennes étaient purement et simplement supprimées.
S'exprimant lors de l'APGWorldConnect jeudi 2 novembre 2017 à Monaco, Thomas Reynaert, "Managing director" chez A4E, a présenté une étude commandée au cabinet PwC.
Cette dernière estime que l'aviation européenne devrait voir arriver 45 millions de passagers supplémentaires d'ici à 2020, et que les taxes devraient augmenter à nouveau de 6 milliards d'euros en 2017.
"Une escroquerie", estime A4E. Si toutes les taxes passagers étaient aujourd'hui abolies, 47 000 emplois et 10,5 milliards d'euros de bénéfices supplémentaires seraient atteints dans les 2 ans, veut croire A4E.
"Dans un contexte d'explosion du trafic aérien et de baisse continue du prix des billets d'avions, les taxes passagers impactent directement l'activité des compagnies aériennes, et, par conséquence, la croissance économique et le tourisme", a estimé le responsable de l'association de transporteur européen. "Un emploi créé dans l'aviation, c'est trois autres emplois créé dans l'économie, dans le tourisme, la logistique, le retail...".
"Nous devons nous battre pour abaisser le coût des aéroports et supprimer les taxes irraisonnables", a-t-il conclu, devant les responsables de compagnies aériennes venus du monde entier.
S'exprimant lors de l'APGWorldConnect jeudi 2 novembre 2017 à Monaco, Thomas Reynaert, "Managing director" chez A4E, a présenté une étude commandée au cabinet PwC.
Cette dernière estime que l'aviation européenne devrait voir arriver 45 millions de passagers supplémentaires d'ici à 2020, et que les taxes devraient augmenter à nouveau de 6 milliards d'euros en 2017.
"Une escroquerie", estime A4E. Si toutes les taxes passagers étaient aujourd'hui abolies, 47 000 emplois et 10,5 milliards d'euros de bénéfices supplémentaires seraient atteints dans les 2 ans, veut croire A4E.
"Dans un contexte d'explosion du trafic aérien et de baisse continue du prix des billets d'avions, les taxes passagers impactent directement l'activité des compagnies aériennes, et, par conséquence, la croissance économique et le tourisme", a estimé le responsable de l'association de transporteur européen. "Un emploi créé dans l'aviation, c'est trois autres emplois créé dans l'économie, dans le tourisme, la logistique, le retail...".
"Nous devons nous battre pour abaisser le coût des aéroports et supprimer les taxes irraisonnables", a-t-il conclu, devant les responsables de compagnies aériennes venus du monde entier.
Les grèves du contrôle aérien aussi pointées du doigt
Autres articles
-
World Connect : la prochaine édition aura lieu à Malte !
-
Le rôle fondamental du transport aérien au menu du World Connect 2023
-
Les compagnies aériennes européennes et l'ECTAA appellent l'Europe à soutenir rapidement l'aérien
-
Grèves du contrôle aérien en France : Ryanair en appelle à l'Europe !
-
Retard aérien: 2018 pire année depuis une décennie selon Eurocontrol
Dans la même intervention, l'association a fait un point sur les préjudices causées par les grèves des contrôleurs aériens ces dernières années en Europe.
D'après Pwc, les perturbations impliquées par les grèves du contrôle aérien se chiffreraient à 12 milliards d'euros sur les PIB de l'Union européenne entre 2010 et 2016.
Sur cette période, 117 grèves, totalisant 278 jours de perturbations, ont perturbé le ciel européen. Avec 25 jours de grèves, la France est le plus mauvais élèves du continent en la matière, devant la Grèce, l'Italie et le Portugal.
"Les charges, les abus de position dominantes dans le secteur, et les grèves du contrôle, une toutes les 9 jours ces 6 dernières années, sont autant de freins aux activités des compagnies européennes", estime Thomas Reynaert.
Ces 12 milliards de manque à gagner se répartissent sur plusieurs secteurs d'activités : à 59% dans les pertes de revenus sur le secteur du tourisme, à 35% sur le manque de productivité des entreprises européennes, et à 6% sur les pertes de revenus subit directement par les compagnies aériennes.
D'après Pwc, les perturbations impliquées par les grèves du contrôle aérien se chiffreraient à 12 milliards d'euros sur les PIB de l'Union européenne entre 2010 et 2016.
Sur cette période, 117 grèves, totalisant 278 jours de perturbations, ont perturbé le ciel européen. Avec 25 jours de grèves, la France est le plus mauvais élèves du continent en la matière, devant la Grèce, l'Italie et le Portugal.
"Les charges, les abus de position dominantes dans le secteur, et les grèves du contrôle, une toutes les 9 jours ces 6 dernières années, sont autant de freins aux activités des compagnies européennes", estime Thomas Reynaert.
Ces 12 milliards de manque à gagner se répartissent sur plusieurs secteurs d'activités : à 59% dans les pertes de revenus sur le secteur du tourisme, à 35% sur le manque de productivité des entreprises européennes, et à 6% sur les pertes de revenus subit directement par les compagnies aériennes.