Les programmes de fidélisation sont devenus des entités séparées des compagnies aériennes voire même des organisations supra compagnies.
Ainsi le programme Flying Blue dépasse largement le périmètre d’Air France et de KLM. Il est devenu une valeur en soi.
Mais ce faisant, les grands programmes se sont complexifiés et diversifiés, toutes les compagnies voulant faire partie d’un programme y compris de celui dominé par des concurrents.
Les services périphériques au transport aérien sont venus se joindre à ces entités au départ construites uniquement pour les compagnies aériennes.
C’est ainsi que se sont créées de véritables usines à gaz dont le fonctionnement est parfaitement opaque et qui n’ont finalement qu’un but marketing : celui de garder les clients à l’intérieur d’un périmètre.
Ainsi le programme Flying Blue dépasse largement le périmètre d’Air France et de KLM. Il est devenu une valeur en soi.
Mais ce faisant, les grands programmes se sont complexifiés et diversifiés, toutes les compagnies voulant faire partie d’un programme y compris de celui dominé par des concurrents.
Les services périphériques au transport aérien sont venus se joindre à ces entités au départ construites uniquement pour les compagnies aériennes.
C’est ainsi que se sont créées de véritables usines à gaz dont le fonctionnement est parfaitement opaque et qui n’ont finalement qu’un but marketing : celui de garder les clients à l’intérieur d’un périmètre.
Mais enfin ce périmètre devient de plus en plus flou tant il est devenu étendu. Par exemple, le programme Flying Blue permet d’acquérir ou d’utiliser des « miles ou points » dans 11 compagnies aériennes membres de Skyteam, 3 compagnies associées, 17 compagnies partenaires, 6 loueurs de voitures, 5 partenaires loisirs, 17 chaines hôtelières, 5 institutions financières, 12 fournisseurs de services divers et un certain nombre d’associations caritatives !
Où est la cohérence ? Par contre quel est l’intérêt pour un « petit » transporteur d’adhérer à un programme de fidélité dominé par une grande compagnie laquelle sera toujours plus ou moins concurrente, ne serait-ce que par les accords de « code share » sur lesquels nous reviendrons lors d’une prochaine chronique ?
Où est la cohérence ? Par contre quel est l’intérêt pour un « petit » transporteur d’adhérer à un programme de fidélité dominé par une grande compagnie laquelle sera toujours plus ou moins concurrente, ne serait-ce que par les accords de « code share » sur lesquels nous reviendrons lors d’une prochaine chronique ?
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