Un jour, Orly ne sera plus en travaux. Mais, entre un nouvel aérogare, des rénovations multiples et l'arrivée de deux lignes de métro, il faudra pour cela attendre une dizaine d'années encore.
Point crucial de la transformation de l'aéroport du sud-parisien, qui depuis plusieurs années fait la Une par ses problèmes de retards de vols et de saturation de ses deux terminaux, le "bâtiment de jonction", qui doit relier d'ici une petite année les actuels terminaux Sud et Ouest.
Point crucial de la transformation de l'aéroport du sud-parisien, qui depuis plusieurs années fait la Une par ses problèmes de retards de vols et de saturation de ses deux terminaux, le "bâtiment de jonction", qui doit relier d'ici une petite année les actuels terminaux Sud et Ouest.
Un seul vaste terminal
A terme, plus d'Orly-Sud ni d'Orly-Ouest, mais trois bâtiments directement reliés entre eux, formant un seul et vaste terminal, avec une future toponymie encore incertaine.
Alors que l'aéroport a encore vu son trafic passagers gagner 2,6% en 2017 (et 13% en 5 ans), porté par la croissance des compagnies low cost, il devrait voir son trafic passer de 29 millions de passagers actuellement à 32,5 millions à fin 2020.
A lui seul, le nouveau bâtiment de jonction promet d'absorber 8 millions de passagers par an.
"Le chantier est énorme, pour l'aéroport c'est une révolution", explique l'un des maîtres-d'œuvres, lors d'une visite de chantier organisée mardi 10 avril 2018. "La zone Pif (poste inspection filtrage, ndlr), doit permettre de désengorger celle du terminal Sud. C'est un enjeu vital", ajoute-t-il.
Jeux de passerelles, zones commerciales et de correspondances : d'après les données transmises par ADP, le seul bâtiment de jonction représenterait un investissement de 280 millions d'euros, et s'étendra sur près de 80 000 m2 de plancher.
"Ce terminal complet va nous permettre de gagner en flexibilité, en confort et en qualité de service", promet Régis Lacôte, à la tête de l'aéroport d'Orly depuis un mois.
Alors que l'aéroport a encore vu son trafic passagers gagner 2,6% en 2017 (et 13% en 5 ans), porté par la croissance des compagnies low cost, il devrait voir son trafic passer de 29 millions de passagers actuellement à 32,5 millions à fin 2020.
A lui seul, le nouveau bâtiment de jonction promet d'absorber 8 millions de passagers par an.
"Le chantier est énorme, pour l'aéroport c'est une révolution", explique l'un des maîtres-d'œuvres, lors d'une visite de chantier organisée mardi 10 avril 2018. "La zone Pif (poste inspection filtrage, ndlr), doit permettre de désengorger celle du terminal Sud. C'est un enjeu vital", ajoute-t-il.
Jeux de passerelles, zones commerciales et de correspondances : d'après les données transmises par ADP, le seul bâtiment de jonction représenterait un investissement de 280 millions d'euros, et s'étendra sur près de 80 000 m2 de plancher.
"Ce terminal complet va nous permettre de gagner en flexibilité, en confort et en qualité de service", promet Régis Lacôte, à la tête de l'aéroport d'Orly depuis un mois.
Vers un nouvel été de galère ?
Dans le même temps, ADP a entrepris la rénovation des pistes, mais aussi la construction d'une nouvelle jetée internationale sur le terminal Sud, ainsi que la rénovation du Hall A.
Sans oublier la connexion avec la future gare du Grand Paris, qui prévoit un arrêt à Orly pour les futures lignes 14 (en 2024) et 18 (en 2027) du métro. Avec une promesse : relier le sud de la capitale en moins de 15 minutes.
En attendant l'inauguration du terminal de liaison, promise pour le 2 avril 2019, il faudra patienter une saison estivale de plus, période pendant laquelle Orly peut accueillir jusqu'à 13 000 personnes par jour (record établi le 30 juin 2017).
Un été pour lequel les professionnels du tourisme, patrons de compagnies aériennes en tête, ne se font aucune d'illusion. "On va revivre la même saturation que l'an passé", nous glisse Marc Rochet, à la tête d'Air Caraïbes et de French Bee.
Sans oublier la connexion avec la future gare du Grand Paris, qui prévoit un arrêt à Orly pour les futures lignes 14 (en 2024) et 18 (en 2027) du métro. Avec une promesse : relier le sud de la capitale en moins de 15 minutes.
En attendant l'inauguration du terminal de liaison, promise pour le 2 avril 2019, il faudra patienter une saison estivale de plus, période pendant laquelle Orly peut accueillir jusqu'à 13 000 personnes par jour (record établi le 30 juin 2017).
Un été pour lequel les professionnels du tourisme, patrons de compagnies aériennes en tête, ne se font aucune d'illusion. "On va revivre la même saturation que l'an passé", nous glisse Marc Rochet, à la tête d'Air Caraïbes et de French Bee.
Parafe : l'ultimatum d'Augustin de Romanet
Faisant le point, mardi 10 avril 2018, sur l'avancée des travaux que mène le groupe Aéroports de Paris (ADP) sur les aéroports parisiens (et qui occasionnent "des hausses légères de certaines redevances"), son dirigeant, Augustin de Romanet, est revenu une fois de plus sur les retards d'installation des fameux portiques Parafe sur les aéroports parisiens.
"Nous avons fait le maximum, mais c'est aussi à l'Etat de nous aider à avancer, en approuvant au plus vite les systèmes de reconnaissance faciale de la société Gemalto", s'est-il légèrement emporté. "Les choses s'améliorent peu à peu et il est faux de dire que ça ne bouge pas", a-t-il ajouté, préférant évoquer une phase de "test et de mutations".
"Nous espérons bien que les 90 nouveaux Parafe que nous avons commandés amélioreront grandement les choses", a-t-il conclu. Quand à leur livraison promise pour le 15 juillet par Gemalto, le patron d'ADP prévient : "si il y a un retard, ils jouent leur tête. Nous les incitons fortement à être au rendez-vous".
"Nous avons fait le maximum, mais c'est aussi à l'Etat de nous aider à avancer, en approuvant au plus vite les systèmes de reconnaissance faciale de la société Gemalto", s'est-il légèrement emporté. "Les choses s'améliorent peu à peu et il est faux de dire que ça ne bouge pas", a-t-il ajouté, préférant évoquer une phase de "test et de mutations".
"Nous espérons bien que les 90 nouveaux Parafe que nous avons commandés amélioreront grandement les choses", a-t-il conclu. Quand à leur livraison promise pour le 15 juillet par Gemalto, le patron d'ADP prévient : "si il y a un retard, ils jouent leur tête. Nous les incitons fortement à être au rendez-vous".