Aéroport Toulouse-Blagnac : les propriétaires chinois mettent en vente leurs parts - Crédit photo : Aéroport Toulouse-Blagnac
Les propriétaires chinois de l'aéroport de Toulouse réunis au sein de Casil Europe ne, selon nos confrères de La Dépêche du Midi, fêteront pas leur 5e bougie à la tête de la plateforme aérienne du sud-ouest.
Ainsi, la vente prochaine des parts du consortium est l'énième épisode de la privatisation controversée, de l’aéroport de Toulouse Blagnac. La Cour des comptes, dans un rapport publié en novembre dernier, interpellée le gouvernement sur une privatisation jugée "inaboutie".
La juridiction financière de détailler "de fait, l’acquéreur retenu a suscité des inquiétudes, en raison de son manque de transparence financière et de ses liens avec la puissance publique chinoise."
Ainsi, la vente prochaine des parts du consortium est l'énième épisode de la privatisation controversée, de l’aéroport de Toulouse Blagnac. La Cour des comptes, dans un rapport publié en novembre dernier, interpellée le gouvernement sur une privatisation jugée "inaboutie".
La juridiction financière de détailler "de fait, l’acquéreur retenu a suscité des inquiétudes, en raison de son manque de transparence financière et de ses liens avec la puissance publique chinoise."
Casil Europe réclame 500 millions d'euros
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Et si Casil Europe, regroupant les groupes chinois Friedmann Pacific Asset Management (FPAM) et Shandong Hi Speed Group, détient 49,9% des parts de Toulouse-Blagnac, c'est l'échec de la prise de contrôle majoritaire dans l'installation toulousaine, qui pousse les propriétaires à vendre.
Toujours selon La Dépêche du Midi, la banque Lazard serait en charge de trouver un acquéreur, pour une somme avoisinant les 500 millions d'euros, soit une plus-value de 192 millions, par rapport à l'acquisition faite en 2014. Casil Europe a décidé de ne pas commenter l'information.
Pour information, l'Etat pourrait décider de vendre ou non ses parts restantes (10,1%) en avril 2019.
Toujours selon La Dépêche du Midi, la banque Lazard serait en charge de trouver un acquéreur, pour une somme avoisinant les 500 millions d'euros, soit une plus-value de 192 millions, par rapport à l'acquisition faite en 2014. Casil Europe a décidé de ne pas commenter l'information.
Pour information, l'Etat pourrait décider de vendre ou non ses parts restantes (10,1%) en avril 2019.