Cette taxe de solidarité pourrait rapporter jusqu'à 10 milliards d'euros par an, et les modalités de gestion des fonds récoltés sont encore à régler, selon Thierry Breton.
«Nous avons accompli ensemble d'importants progrès pour le financement du développement, un sujet auquel Gordon Brown et moi-même nous sommes très attachés», a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances Thierry Breton, lors d'une conférence de presse de concert avec son homologue britannique, en marge de la réunion des ministres européens des Finances.
Outre la France et la Grande-Bretagne, cinq autres pays - l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil, le Chili et l'Algérie - se ont rejoint cette initiative, a indiqué le Ministre français. Une vingtaine d'autres ont manifesté leur intérêt.
Dans ces pays, les passagers se verront taxer ''modiquement'', environ 5 €, sur l'achat d'un billet d'avion. Une somme qui alimentera un fonds international pour la santé, notamment la lutte contre le sida, et l'éducation.
Jusqu'à 10 milliards d'euros par an
Cette taxe de solidarité pourrait rapporter jusqu'à 10 milliards d'euros par an, et les modalités de gestion des fonds récoltés sont encore à régler, selon M. Breton.
«Nous avons pour objectif de régler les détails de cette taxe pour janvier 2006», a annoncé M. Breton. Il s'agit de décider si la taxe sera identique ou différente pour les billets en classe économique et ceux en classe affaires et première, si les passsagers en transit seront taxés, ou encore si la taxe s'appliquera pour tous les vols ou seulement les vols en Europe, a précisé le ministre.
Cette initiative s'inscrit dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement, ont souligné les ministres. Un sommet faisant le point sur ces objectifs doit se tenir à New York le 14 septembre. Il existe déjà au Royaume-Uni une contribution de solidarité sur les billets d'avions, mais sur une base volontaire de la part des passagers.
LIRE L'EDITORIAL de Jean da LUZ - "Taxe aérienne : redescendre sur terre"
Outre la France et la Grande-Bretagne, cinq autres pays - l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil, le Chili et l'Algérie - se ont rejoint cette initiative, a indiqué le Ministre français. Une vingtaine d'autres ont manifesté leur intérêt.
Dans ces pays, les passagers se verront taxer ''modiquement'', environ 5 €, sur l'achat d'un billet d'avion. Une somme qui alimentera un fonds international pour la santé, notamment la lutte contre le sida, et l'éducation.
Jusqu'à 10 milliards d'euros par an
Cette taxe de solidarité pourrait rapporter jusqu'à 10 milliards d'euros par an, et les modalités de gestion des fonds récoltés sont encore à régler, selon M. Breton.
«Nous avons pour objectif de régler les détails de cette taxe pour janvier 2006», a annoncé M. Breton. Il s'agit de décider si la taxe sera identique ou différente pour les billets en classe économique et ceux en classe affaires et première, si les passsagers en transit seront taxés, ou encore si la taxe s'appliquera pour tous les vols ou seulement les vols en Europe, a précisé le ministre.
Cette initiative s'inscrit dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement, ont souligné les ministres. Un sommet faisant le point sur ces objectifs doit se tenir à New York le 14 septembre. Il existe déjà au Royaume-Uni une contribution de solidarité sur les billets d'avions, mais sur une base volontaire de la part des passagers.
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