Un A330 d'Aigle Azur, lors de l'ouverture de la ligne vers Pékin en 2018 © Aigle Azur
Alors que des centaines de passagers sont toujours bloqués, notamment en Algérie, le sort de la deuxième compagnie française, Aigle Azur, va s’éclaircir en ce lundi 9 septembre 2019.
La liste des candidats à la reprise de la totalité ou d’une partie des activités de l’historique transporteur fondé en 1946 devrait être connue dans les heures qui viennent.
En attendant, le gouvernement étudierait toujours trois offres sérieuses.
La liste des candidats à la reprise de la totalité ou d’une partie des activités de l’historique transporteur fondé en 1946 devrait être connue dans les heures qui viennent.
En attendant, le gouvernement étudierait toujours trois offres sérieuses.
Air France, Air Caraïbes et les autres
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La première, partielle, proviendrait d'Air France, intéressée pour reprendre une partie des quelque 10 000 slots horaires d’Aigle Azur à Orly, un trésor de guerre que la compagnie nationale, et sa filiale Transavia, ne peuvent se permettre de laisser à leurs concurrents low cost, easyJet en tête.
La CFDT, comme Bercy, plaident pour une reprise totale d’Aigle Azur par Air France, malgré le casse-tête des intégrations pilotes.
Le nom du groupe Dubreuil, propriétaire d’Air Caraïbes et de French Bee, toutes deux basées à Orly, est aussi évoqué pour la reprise d’une partie des activités long-courriers d’Aigle Azur.
Une hypothèse qui nous a toutefois été démentie par une source interne à la direction de la compagnie antillaise. « Nous avons déjà assez de travail comme ça », nous a-t-on glissé. Pour mieux attaquer ensuite ?
Enfin, et avec la préférence des syndicats, l’offre de Lionel Guérin et Philippe Micouleau, ex-dirigeants de Hop, est toujours d’actualité. Il s’agit pour l’instant de la seule offre envisageant de reprendre Aigle Azur dans son intégralité, d’après des sources syndicales.
Sont aussi évoqués les intérêts de plusieurs sociétés de fret. De son côté, Gérard Houa, actionnaire de la compagnie, ne s’est pour l’instant pas manifesté.
Plusieurs fois cité, le groupe britannique IAG (British Airways, Vueling, Level) n’a pas, à l’heure où nous écrivons ces lignes, déposé d’offre de reprise.
D’après nos informations, une première offre portant sur une partie des slots d’Orly avait été formulée par le géant aérien plus tôt dans l’été. Un montant de 27 millions d’euros avait été évoqué, et l’offre avait été rejetée.
La CFDT, comme Bercy, plaident pour une reprise totale d’Aigle Azur par Air France, malgré le casse-tête des intégrations pilotes.
Le nom du groupe Dubreuil, propriétaire d’Air Caraïbes et de French Bee, toutes deux basées à Orly, est aussi évoqué pour la reprise d’une partie des activités long-courriers d’Aigle Azur.
Une hypothèse qui nous a toutefois été démentie par une source interne à la direction de la compagnie antillaise. « Nous avons déjà assez de travail comme ça », nous a-t-on glissé. Pour mieux attaquer ensuite ?
Enfin, et avec la préférence des syndicats, l’offre de Lionel Guérin et Philippe Micouleau, ex-dirigeants de Hop, est toujours d’actualité. Il s’agit pour l’instant de la seule offre envisageant de reprendre Aigle Azur dans son intégralité, d’après des sources syndicales.
Sont aussi évoqués les intérêts de plusieurs sociétés de fret. De son côté, Gérard Houa, actionnaire de la compagnie, ne s’est pour l’instant pas manifesté.
Plusieurs fois cité, le groupe britannique IAG (British Airways, Vueling, Level) n’a pas, à l’heure où nous écrivons ces lignes, déposé d’offre de reprise.
D’après nos informations, une première offre portant sur une partie des slots d’Orly avait été formulée par le géant aérien plus tôt dans l’été. Un montant de 27 millions d’euros avait été évoqué, et l’offre avait été rejetée.
Les avions cloués au sol, les autres compagnies s’organisent
Depuis vendredi soir 23h59, les 11 avions d’Aigle Azur sont provisoirement cloués au sol, rapatriés dans le week-end à l’aéroport de Châteauroux, et ses quelques 1 200 salariés sont dans l’attente d’un repreneur.
A la suite d’une réunion qui s’est tenue vendredi 6 septembre au soir avec Jean-Baptiste Djebarri, secrétaire d’Etat aux Transports, les compagnies aériennes membres de la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam) se sont mobilisées pour mettre des sièges à disposition pour les passagers bloqués par l’arrêt des vols d’Aigle Azur.
« Air Caraïbes, Air France, Corsair et XL Airways ont proposé des solutions de rapatriement aux autorités françaises, si cela devenait nécessaire. Ces compagnies ont décidé unanimement de le faire à prix coûtant », a fait savoir la Fnam dans un communiqué envoyé dans le week-end.
Liée à Aigle Azur par des contrats d’affrètement et de partages de codes, certaines compagnies ont également été obligées de s’organiser.
Air Austral a ainsi affrété spécialement un A340 pour sa ligne Paris-Mayotte, et précise qu’elle sera en mesure d’assurer le transport de tous ses passagers jusqu’en octobre prochain.
Plusieurs autres compagnies comme Air France, Transavia, ASL, Vueling et Air Algérie proposent des tarifs spéciaux pour aider les clients d’Aigle Azur bloqués par la fin des activités.
A la suite d’une réunion qui s’est tenue vendredi 6 septembre au soir avec Jean-Baptiste Djebarri, secrétaire d’Etat aux Transports, les compagnies aériennes membres de la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam) se sont mobilisées pour mettre des sièges à disposition pour les passagers bloqués par l’arrêt des vols d’Aigle Azur.
« Air Caraïbes, Air France, Corsair et XL Airways ont proposé des solutions de rapatriement aux autorités françaises, si cela devenait nécessaire. Ces compagnies ont décidé unanimement de le faire à prix coûtant », a fait savoir la Fnam dans un communiqué envoyé dans le week-end.
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