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Le fond de commerce d’Aigle Azur, c’est l’axe franco-algérien sur lequel elle est en compétition avec Air France-KLM et Air Algérie. L’axe est encore contrôlé par des accords bilatéraux et repose sur l’important trafic « ethnique » et complété par un trafic affaires qui tente de se développer.
A première vue, un réseau facile à gérer avec des voyages réguliers de la communauté dans les deux sens, mais, à en croire Arezki Idjerouidene, le Pdg de la compagnie, cet axe est également touché par la baisse du pouvoir d’achat. "Les clients réduisent le nombre de leurs visites aux familles".
Autre exemple flagrant, le lancement récent de la ligne Marseille-Alger, en concurrence directe avec les deux compagnies nationales. « Je m’attendais à un démarrage difficile et pourtant, il a dépassé toutes nos attentes.
Non pas à cause de tarifs que nous aurions particulièrement tirés pour amorcer la demande mais, à Marseille, la concurrence est également maritime.
Or, les tarifs des compagnies maritimes ont fortement augmenté. Ce qui a eu pour effet de voir les clients abandonner la traversée bateau pour revenir vers l’avion! »
Cette recherche de la meilleure affaire tarifaire se constate cette année sur l’ensemble du réseau franco-algérien. « Dès qu’on ouvre une classe tarifaire nouvelle, c’est la ruée ! Nous venons d'ouvrir les réservations pour 2010, nous avons eu des inscriptions dès le démarrage», constate le patron d’Aigle Azur.
A l'inverse, pour les récentes fêtes de l’Aïd, les clients ont attendu jusqu’au dernier moment pour prendre leurs billets. « Nous n’avons pas cédé à la panique du siège vide et finalement, tout s’est bien rempli, mais au dernier moment! »
Sur les autres dessertes de l’Afrique du Nord, le résultat est plus difficile même si, globalement la compagnie annonce avoir réalisé un meilleur été 2008 que 2007 grâce à une meilleure gestion du yield.
Mais la surcapacité proposée sur Marrakech avec l'arrivée des low cost a incité Aigle Azur à réduire son offre et la concentrer sur les week-ends. Même mouvement sur Djerba.
Cet hiver le programme de maintenance des appareils fera que la flotte comptera en permanence un appareil en moins. Et si la crise s'éternisait, des contrats de leasing arrivant à échéance permettraient de retirer définitivement plusieurs appareils sur l'hiver 2010.
« Livrer bataille dans des conditions aussi dures avec les transporteurs low cost. ne sert à rien. Il vaut mieux aller voir plus loin, là où la seule concurrence est une compagnie nationale ». C’est-ce qu’a fait Aigle Azur avec la desserte du Mali.
Aujourd'hui, la compagnie est passée de deux à trois fréquences hebdomadaires. D’autres projets sont en cours d’analyse dans cette partie du monde.
Et comme les trajets gagnent en longueur, pourquoi ne pas s’équiper d’un appareil qui permettrait d’aller voir encore plus loin, beaucoup plus loin. Arezki Idjerouidene avoue avoir discuté avec Airbus pour l’acquisition d’un A 330.
Après tout, une diversification sur le long courrier serait une suite logique du développement de la compagnie. Mais, dans le climat actuel, la décision définitive reste à prendre. D’autant qu’une autre solution est également à l’étude pour l’exploitation d’un réseau long courrier…
A première vue, un réseau facile à gérer avec des voyages réguliers de la communauté dans les deux sens, mais, à en croire Arezki Idjerouidene, le Pdg de la compagnie, cet axe est également touché par la baisse du pouvoir d’achat. "Les clients réduisent le nombre de leurs visites aux familles".
Autre exemple flagrant, le lancement récent de la ligne Marseille-Alger, en concurrence directe avec les deux compagnies nationales. « Je m’attendais à un démarrage difficile et pourtant, il a dépassé toutes nos attentes.
Non pas à cause de tarifs que nous aurions particulièrement tirés pour amorcer la demande mais, à Marseille, la concurrence est également maritime.
Or, les tarifs des compagnies maritimes ont fortement augmenté. Ce qui a eu pour effet de voir les clients abandonner la traversée bateau pour revenir vers l’avion! »
Cette recherche de la meilleure affaire tarifaire se constate cette année sur l’ensemble du réseau franco-algérien. « Dès qu’on ouvre une classe tarifaire nouvelle, c’est la ruée ! Nous venons d'ouvrir les réservations pour 2010, nous avons eu des inscriptions dès le démarrage», constate le patron d’Aigle Azur.
A l'inverse, pour les récentes fêtes de l’Aïd, les clients ont attendu jusqu’au dernier moment pour prendre leurs billets. « Nous n’avons pas cédé à la panique du siège vide et finalement, tout s’est bien rempli, mais au dernier moment! »
Sur les autres dessertes de l’Afrique du Nord, le résultat est plus difficile même si, globalement la compagnie annonce avoir réalisé un meilleur été 2008 que 2007 grâce à une meilleure gestion du yield.
Mais la surcapacité proposée sur Marrakech avec l'arrivée des low cost a incité Aigle Azur à réduire son offre et la concentrer sur les week-ends. Même mouvement sur Djerba.
Cet hiver le programme de maintenance des appareils fera que la flotte comptera en permanence un appareil en moins. Et si la crise s'éternisait, des contrats de leasing arrivant à échéance permettraient de retirer définitivement plusieurs appareils sur l'hiver 2010.
« Livrer bataille dans des conditions aussi dures avec les transporteurs low cost. ne sert à rien. Il vaut mieux aller voir plus loin, là où la seule concurrence est une compagnie nationale ». C’est-ce qu’a fait Aigle Azur avec la desserte du Mali.
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