Une soixantaine de manifestants a bloqué les comptoirs d'enregistrement des compagnies Air Austral et Air Mauritius à l'aéroport Roland Garros ce dimanche, chantant ou lançant des slogans en faveur de leur rapatriement. Après des négociations, les gendarmes sont intervenus pour les repousser sans heurt à l'extérieur de la zone.
Une situation qui témoigne du ras-le-bol des passagers surpris par la débâcle éclair d'Air Bourbon. Surprenant aussi que dans un tel état d'urgence, l'Etat ne puisse envisager leur rapatriement avant... la fin de la semaine !
Prendre son mal en patience jusqu'à jeudi et vendredi prochain
En effet, les passagers d'Air Bourbon devront patienter jusqu'à jeudi et vendredi prochain pour pouvoir embarquer à bord des 2 appareils de Corsair et d'Air Austral, pour être acheminés vers Paris ou vers la Réunion, comme l'a annoncé ce dimanche le ministère de l'Outremer.
Le dispositif d'urgence des ministères de l'Outremer et des Transports, en partenariat avec les collectivités et les compagnies aériennes " prévoit la mise en place de 2 appareils un Boeing 747 et un Boeing 777 (940 places au total), "au départ de Paris le 1er décembre pour Corsair et le 4 pour Air Austral. Au départ de la Réunion le 2 décembre pour Corsair et le 3 décembre pour Air Austral", selon le communiqué.
Mais les malheureux passagers devront encore débourser 300 euros hors taxes pour leur retour, ce tarif étant encore présenté comme "un soutien financier exceptionnel de l'Etat, du conseil régional et du conseil général de la Réunion", souligne le ministère, ajoutant que "d'autres vols supplémentaires pourront être programmés dans les prochains jours, notamment par Air Austral ou Air France".
Ils quitteront Paris mercredi et vendredi prochains et ne concernent que les passagers ayant un coupon retour, ( 300 euros pour le voyage). Les autres devront payer un billet au tarif fort.
Les sommes versés avant le 15 novembre n'ont pas été consignées
Selon le vice-président de la Chambre syndicale des agents de voyage de La Réunion, Pierre-Yves Maureau, il est "très probable" que des milliers de passagers ayant déjà payé leur billet à Air Bourbon ne puissent être remboursés, les sommes versés avant le 15 novembre n'ayant pas été consignées.
Une situation d'autant plus dramatique que, selon le Cediv, 24 000 billets ont été vendus et non volés, ce qui représente la coquette somme de près de 24 millions d’euros.
Du côté du site internet d'Air Bourbon, un communiqué laconique explique que : "Malgré les démarches incessantes entreprises depuis plusieurs semaines auprès des collectivités locales (Région et Département), Air Bourbon n'a obtenu aucune réponse positive lui permettant de continuer son activité normale jusqu'à l'arrivée de nouveaux investisseurs identifiés ou la mise en place d'un plan de continuation..."
J.daL. - redaction@tourmag.com
Une situation qui témoigne du ras-le-bol des passagers surpris par la débâcle éclair d'Air Bourbon. Surprenant aussi que dans un tel état d'urgence, l'Etat ne puisse envisager leur rapatriement avant... la fin de la semaine !
Prendre son mal en patience jusqu'à jeudi et vendredi prochain
En effet, les passagers d'Air Bourbon devront patienter jusqu'à jeudi et vendredi prochain pour pouvoir embarquer à bord des 2 appareils de Corsair et d'Air Austral, pour être acheminés vers Paris ou vers la Réunion, comme l'a annoncé ce dimanche le ministère de l'Outremer.
Le dispositif d'urgence des ministères de l'Outremer et des Transports, en partenariat avec les collectivités et les compagnies aériennes " prévoit la mise en place de 2 appareils un Boeing 747 et un Boeing 777 (940 places au total), "au départ de Paris le 1er décembre pour Corsair et le 4 pour Air Austral. Au départ de la Réunion le 2 décembre pour Corsair et le 3 décembre pour Air Austral", selon le communiqué.
Mais les malheureux passagers devront encore débourser 300 euros hors taxes pour leur retour, ce tarif étant encore présenté comme "un soutien financier exceptionnel de l'Etat, du conseil régional et du conseil général de la Réunion", souligne le ministère, ajoutant que "d'autres vols supplémentaires pourront être programmés dans les prochains jours, notamment par Air Austral ou Air France".
Ils quitteront Paris mercredi et vendredi prochains et ne concernent que les passagers ayant un coupon retour, ( 300 euros pour le voyage). Les autres devront payer un billet au tarif fort.
Les sommes versés avant le 15 novembre n'ont pas été consignées
Selon le vice-président de la Chambre syndicale des agents de voyage de La Réunion, Pierre-Yves Maureau, il est "très probable" que des milliers de passagers ayant déjà payé leur billet à Air Bourbon ne puissent être remboursés, les sommes versés avant le 15 novembre n'ayant pas été consignées.
Une situation d'autant plus dramatique que, selon le Cediv, 24 000 billets ont été vendus et non volés, ce qui représente la coquette somme de près de 24 millions d’euros.
Du côté du site internet d'Air Bourbon, un communiqué laconique explique que : "Malgré les démarches incessantes entreprises depuis plusieurs semaines auprès des collectivités locales (Région et Département), Air Bourbon n'a obtenu aucune réponse positive lui permettant de continuer son activité normale jusqu'à l'arrivée de nouveaux investisseurs identifiés ou la mise en place d'un plan de continuation..."
J.daL. - redaction@tourmag.com