Notre confrère Clicanoo.com qui suit particulièrement de près l'affaire, a rappelé hier que "Depuis plusieurs semaines, les agences de voyages locales (à la Réunion) ne reversent plus au BSP, les sommes encaissées pour Air Bourbon. Par ailleurs, la Compagnie qui traîne des dettes un peu partout, avait déjà frisé la correctionnelle il y a 8 jours environ.
Le président de la Chambre de commerce, Alain Macé, avait exigé alors le versement de la caution de 100 000 euros réclamée depuis plusieurs semaines et le règlement de 112 765 euros de factures impayées. "La CCIR était même allée jusqu’à brandir la menace d’une saisie de l’avion par le biais de la Direction régionale de l’aviation civile", rappelle notre confrère.
Erick Lazarus, PDG de la compagnie, dément être à la veille d'un dépôt de bilan. Mais Air Bourbon a désormais une épée de Damoclès au dessus de la tête : Le président du tribunal de commerce lui a donné jusqu'à mercredi prochain pour présenter un plan qui tienne la route.
La Réunion : les agences de voyages locales ne reversent plus au BSP
Nous croyons savoir par ailleurs que le directeur général, Frédéric Pralus a été également convoqué par le CSAM hier matin. Rappelons que c'est cet organisme qui concède aux Cies la licence qui leur permet ou non de décoller.
Selon Clicanoo, "la société manque toujours cruellement de liquidités... et le prêt à moyen terme de 2,8 millions d’euros annoncé le 8 novembre dernier n’a toujours pas été débloqué.
Faute de ce ballon d'oxygène, Air Bourbon pourrait changer son fusil d'épaule et s’adosser à Air Austral, le temps que cette dernière mette en ligne son troisième Boeing 777 mi 2005. "
Air Bourbon s’effacerait alors partiellement ou en totalité du ciel réunionnais pour se redéployer sur une activité essentiellement axée sur le charter au départ de la métropole.
Elle aurait été approchée par plusieurs tour-opérateurs prêts à affréter son avion. Pour tenir jusqu’à la mi 2005, la Sematra pourrait consentir à la société un prêt de trois millions d’euros."
J.daL. - redaction@tourmag.com
Le président de la Chambre de commerce, Alain Macé, avait exigé alors le versement de la caution de 100 000 euros réclamée depuis plusieurs semaines et le règlement de 112 765 euros de factures impayées. "La CCIR était même allée jusqu’à brandir la menace d’une saisie de l’avion par le biais de la Direction régionale de l’aviation civile", rappelle notre confrère.
Erick Lazarus, PDG de la compagnie, dément être à la veille d'un dépôt de bilan. Mais Air Bourbon a désormais une épée de Damoclès au dessus de la tête : Le président du tribunal de commerce lui a donné jusqu'à mercredi prochain pour présenter un plan qui tienne la route.
La Réunion : les agences de voyages locales ne reversent plus au BSP
Nous croyons savoir par ailleurs que le directeur général, Frédéric Pralus a été également convoqué par le CSAM hier matin. Rappelons que c'est cet organisme qui concède aux Cies la licence qui leur permet ou non de décoller.
Selon Clicanoo, "la société manque toujours cruellement de liquidités... et le prêt à moyen terme de 2,8 millions d’euros annoncé le 8 novembre dernier n’a toujours pas été débloqué.
Faute de ce ballon d'oxygène, Air Bourbon pourrait changer son fusil d'épaule et s’adosser à Air Austral, le temps que cette dernière mette en ligne son troisième Boeing 777 mi 2005. "
Air Bourbon s’effacerait alors partiellement ou en totalité du ciel réunionnais pour se redéployer sur une activité essentiellement axée sur le charter au départ de la métropole.
Elle aurait été approchée par plusieurs tour-opérateurs prêts à affréter son avion. Pour tenir jusqu’à la mi 2005, la Sematra pourrait consentir à la société un prêt de trois millions d’euros."
J.daL. - redaction@tourmag.com