Joon a commencé ses opérations le 1er décembre 2017 © CH TM
Un an jour pour jour après la naissance de la petite dernière du groupe Air France-KLM, l’inquiétude s’amplifie chez les employés de Joon.
Alors que les rumeurs de fermeture pure et simple de la compagnie aérienne « millenial », dont nous faisions écho dès le 30 octobre dernier, prennent de plus en plus d’ampleur, ses pilotes, hôtesses, stewards et personnels au sol voient leur avenir s’assombrir.
Car les rares signaux envoyés par la direction ne sont pas faits pour les rassurer...
Alors que les rumeurs de fermeture pure et simple de la compagnie aérienne « millenial », dont nous faisions écho dès le 30 octobre dernier, prennent de plus en plus d’ampleur, ses pilotes, hôtesses, stewards et personnels au sol voient leur avenir s’assombrir.
Car les rares signaux envoyés par la direction ne sont pas faits pour les rassurer...
Ni oui, ni non
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« C’est en présence de Benjamin Smith que s’est tenue la session CE Lignes du 30 novembre 2018 », écrivent les responsables des syndicats représentatifs des hôtesses et des stewards Air France, dans un communiqué interne daté du 1er décembre 2018.
« Nous avons pu échanger directement avec celui-ci pendant 1h30.
Comme vous vous en doutez, les questions ont été nombreuses et chacun a pu s’exprimer (…) ».
Les représentants de l’Unsa PNC et du SNPNC poursuivent : « nous avons fait le choix d’aborder en priorité la question de Joon et de son avenir, la presse s’étant fait écho la veille de "la mort annoncée" de cette compagnie ».
Et la réponse du P-DG canadien fraîchement arrivé à la tête d’Air France-KLM demeure pleine d’ambiguïté.
« Si M. Smith n’a pas démenti ne pas réfléchir au scénario de la fin de Joon, il a affirmé ne pas avoir pris de décision définitive », font savoir les responsables syndicaux.
Avant de préciser : « il dit vouloir partager, dans une stricte confidentialité, avec les représentants du personnel Pilotes, PNC et Sol, ses réflexions sur ce point dans les semaines à venir ».
« Nous avons pu échanger directement avec celui-ci pendant 1h30.
Comme vous vous en doutez, les questions ont été nombreuses et chacun a pu s’exprimer (…) ».
Les représentants de l’Unsa PNC et du SNPNC poursuivent : « nous avons fait le choix d’aborder en priorité la question de Joon et de son avenir, la presse s’étant fait écho la veille de "la mort annoncée" de cette compagnie ».
Et la réponse du P-DG canadien fraîchement arrivé à la tête d’Air France-KLM demeure pleine d’ambiguïté.
« Si M. Smith n’a pas démenti ne pas réfléchir au scénario de la fin de Joon, il a affirmé ne pas avoir pris de décision définitive », font savoir les responsables syndicaux.
Avant de préciser : « il dit vouloir partager, dans une stricte confidentialité, avec les représentants du personnel Pilotes, PNC et Sol, ses réflexions sur ce point dans les semaines à venir ».
Un groupe Air France-KLM plus simple ?
Quelques heures plus tôt, la direction d’Air France s’était fendue d’un premier communiqué dans lequel elle démentait formellement « les informations parues sur Joon ».
Dans Zoom, la lettre d’information interne des salariés Joon datée du 29 novembre, on peut lire : « Le groupe Air France-KLM dément les informations selon lesquelles il aurait été décidé d’arrêter l’activité de Joon. Aucune décision de cet ordre n’a été prise ».
Une brève communication qui ne semble pas convaincre les syndicalistes de la toute jeune compagnie. « Les salariés ne croient pas en ce communiqué », nous assure un responsable. « Tout le monde est sceptique », résume un autre.
Ces derniers mois, les hôtesses et stewards de la compagnie aérienne ont fait entendre leurs voix au sujet de leurs conditions de travail.
Dans une enquête que nous avions publié le 9 septembre dernier, ces derniers remettaient en cause des salaires trop bas, des rythmes de rotation éprouvants et même des conditions d’hébergements peu convenables.
Peu après l’arrivée de Benjamin Smith à la tête du groupe Air France, fin septembre, les rumeurs avaient ensuite commencé à courir.
Le nouveau patron ne comprendrait pas le principe de Joon et réfléchirait à une solution globale pour simplifier les marques du groupe, quitte à en faire fusionner certaines ou à en fermer d’autres.
Dans Zoom, la lettre d’information interne des salariés Joon datée du 29 novembre, on peut lire : « Le groupe Air France-KLM dément les informations selon lesquelles il aurait été décidé d’arrêter l’activité de Joon. Aucune décision de cet ordre n’a été prise ».
Une brève communication qui ne semble pas convaincre les syndicalistes de la toute jeune compagnie. « Les salariés ne croient pas en ce communiqué », nous assure un responsable. « Tout le monde est sceptique », résume un autre.
Ces derniers mois, les hôtesses et stewards de la compagnie aérienne ont fait entendre leurs voix au sujet de leurs conditions de travail.
Dans une enquête que nous avions publié le 9 septembre dernier, ces derniers remettaient en cause des salaires trop bas, des rythmes de rotation éprouvants et même des conditions d’hébergements peu convenables.
Peu après l’arrivée de Benjamin Smith à la tête du groupe Air France, fin septembre, les rumeurs avaient ensuite commencé à courir.
Le nouveau patron ne comprendrait pas le principe de Joon et réfléchirait à une solution globale pour simplifier les marques du groupe, quitte à en faire fusionner certaines ou à en fermer d’autres.