Après une rencontre prévue avec les syndicats de chez Joon, Benjamin Smith rencontrera en janvier prochain, l'intersyndicale Hop!, inquiète sur l'avenir de la compagnie ©hop_v_valdois
Au sein du groupe Air France-KLM, que va devenir Hop! ?
Après plusieurs demandes, l’intersyndicale de la compagnie domestique française sera reçue par Benjamin Smith, nouveau patron d’Air France, le 9 janvier 2019, nous apprennent plusieurs sources syndicales.
Si le puissant syndicat des pilotes, le SNPL, avait déjà pressé la direction d’Air France à une rencontre pour évoquer l’avenir incertain de la compagnie, une lettre signée par l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, FUC, FO-SNPNC, SNPL et Unsa) a finalement reçu une réponse mardi 27 novembre 2018.
Deux personnes par syndicat seront reçues par Benjamin Smith, épaulé pour l’occasion de Martine Selezneff, présidente de Hop!, d’Alain Malka, directeur général et président du conseil d’administration, ou de Patrice Tizon, DRH du groupe franco-néerlandais.
Après plusieurs demandes, l’intersyndicale de la compagnie domestique française sera reçue par Benjamin Smith, nouveau patron d’Air France, le 9 janvier 2019, nous apprennent plusieurs sources syndicales.
Si le puissant syndicat des pilotes, le SNPL, avait déjà pressé la direction d’Air France à une rencontre pour évoquer l’avenir incertain de la compagnie, une lettre signée par l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, FUC, FO-SNPNC, SNPL et Unsa) a finalement reçu une réponse mardi 27 novembre 2018.
Deux personnes par syndicat seront reçues par Benjamin Smith, épaulé pour l’occasion de Martine Selezneff, présidente de Hop!, d’Alain Malka, directeur général et président du conseil d’administration, ou de Patrice Tizon, DRH du groupe franco-néerlandais.
Une rencontre cruciale
Autres articles
-
Air France - KLM : la Taxe Chirac va impacter de 90 à 170M€ le résultat d’exploitation
-
Air France : quelles sont les économies réalisées avec NDC ?
-
Air France et KLM : la surcharge GDS passera à 3€ en janvier
-
Emirates répercute à son tour la taxe de solidarité sans attendre le vote
-
Air France suspend le survol de la Mer Rouge jusqu'à nouvel ordre
Cette rencontre s’annonce d’ores et déjà cruciale pour l’avenir du transporteur aérien.
Depuis sa création il y a 2 ans, à la suite de la fusion mouvementée des ex-Brit’Air, Régional et Airlinair, la compagnie domestique du groupe Air France-KLM vole toujours en pleine zone de turbulences. « Notre préoccupation commune sera simple : qu’est-ce que la nouvelle direction veut faire de Hop! ? », nous explique une source syndicale.
Lire aussi : Air France : l’avenir de HOP! est entre les mains de Ben Smith...
Si la direction et ses syndicats sol, PNC et PNT ont fini par conclure des accords après de longs mois d’agitations sociales et de grèves, une restructuration de grande ampleur est en cours, prévoyant plans de sauvegarde pour l’emploi et simplification de la flotte.
Pour les syndicats, la compagnie souffre d’un manque de gouvernance claire.
Aucun projet d’avenir à long terme n’est, d'après eux, vraiment proposé, malgré un contexte de concurrence féroce avec les lignes de train à grande vitesse et avec les compagnies low cost européennes.
Depuis sa création il y a 2 ans, à la suite de la fusion mouvementée des ex-Brit’Air, Régional et Airlinair, la compagnie domestique du groupe Air France-KLM vole toujours en pleine zone de turbulences. « Notre préoccupation commune sera simple : qu’est-ce que la nouvelle direction veut faire de Hop! ? », nous explique une source syndicale.
Lire aussi : Air France : l’avenir de HOP! est entre les mains de Ben Smith...
Si la direction et ses syndicats sol, PNC et PNT ont fini par conclure des accords après de longs mois d’agitations sociales et de grèves, une restructuration de grande ampleur est en cours, prévoyant plans de sauvegarde pour l’emploi et simplification de la flotte.
Pour les syndicats, la compagnie souffre d’un manque de gouvernance claire.
Aucun projet d’avenir à long terme n’est, d'après eux, vraiment proposé, malgré un contexte de concurrence féroce avec les lignes de train à grande vitesse et avec les compagnies low cost européennes.
Vers une intégration à Air France ?
De la même manière que chez Joon, la compagnie « millenial » et à coûts réduits du groupe Air France, la rencontre entre syndicats et direction sera l’occasion d’évoquer les nombreuses rumeurs qui circulent en interne.
Lire aussi : Air France : quel avenir pour Joon dans la stratégie de Benjamin Smith ?
Parmi ces dernières, la possibilité d’un changement de nom pour Hop!. Il nous a été indiqué, à plusieurs reprises ces dernières semaines, que Benjamin Smith n’appréciait pas l’appellation, attisant les rumeurs de changement de dénomination ou même de fusion dans une autre marque du groupe Air France.
Si une intégration avec Transavia, la low cost du groupe, paraît peu probable pour des raisons de concurrence, certains syndicalistes émettent l’hypothèse d’une fusion pure et simple au sein d’Air France.
« Avec de la volonté, cela ne paraît pas si insurmontable. Quand on connait les problèmes de pénurie de pilotes chez Air France, une telle opération pourrait dans l’absolu, avoir du sens », imagine un autre responsable syndical.
Un scénario qui paraît pourtant bien bancal, au regard de la position du SNPL Air France vis-à-vis de leurs confrères de Hop!, et notamment des blocages dits de « scope clause » qu’ils ont mis en place, interdisant aux pilotes de Hop! de piloter des appareils de plus de 100 sièges.
Lire aussi : Air France : quel avenir pour Joon dans la stratégie de Benjamin Smith ?
Parmi ces dernières, la possibilité d’un changement de nom pour Hop!. Il nous a été indiqué, à plusieurs reprises ces dernières semaines, que Benjamin Smith n’appréciait pas l’appellation, attisant les rumeurs de changement de dénomination ou même de fusion dans une autre marque du groupe Air France.
Si une intégration avec Transavia, la low cost du groupe, paraît peu probable pour des raisons de concurrence, certains syndicalistes émettent l’hypothèse d’une fusion pure et simple au sein d’Air France.
« Avec de la volonté, cela ne paraît pas si insurmontable. Quand on connait les problèmes de pénurie de pilotes chez Air France, une telle opération pourrait dans l’absolu, avoir du sens », imagine un autre responsable syndical.
Un scénario qui paraît pourtant bien bancal, au regard de la position du SNPL Air France vis-à-vis de leurs confrères de Hop!, et notamment des blocages dits de « scope clause » qu’ils ont mis en place, interdisant aux pilotes de Hop! de piloter des appareils de plus de 100 sièges.