Alors que les grandes lignes d'un accord semblent se dessiner dans le cadre de la fusion d'Air France et de KLM, avec la création d'une holding dont Jean-Cyril Spinetta prendrait la tête, les salariés font entendre leur différence.
En effet, on avait oublié -un peu vite- qu'ils sont toujours opposés à la privatisation de la Compagnie qui aura lieu de facto avec la nouvelle alliance.
"Une motion a été votée (mercredi) au CCE et une pétition contre la privatisation, présentée par 9 syndicats (CGT, UGICT/CGT, FO, FO/Cadres, CFDT, Unsa, SNMSAC, Alter et Sud Aérien), a recueilli la signature de 15.000 salariés d'Air France" indique la CGT d'Air France, dans un communiqué.
l'Etat veut renflouer une petite partie de son déficit public
"La privatisation n'amènera que diminution de l'emploi, des conditions sociales et de salaires, afin de renflouer les comptes de KLM qui sont en déficit de 482,2 millions d'euros pour le premier trimestre 2003, ceci au profit des investisseurs boursiers et au détriment des salariés" affirme le syndicat.
La privatisation d'Air France "résulte d'un choix de société, au même titre que l'attaque contre nos salaires et la protection sociale", conclut la CGT.
Pour le syndicat, "la loi de privatisation d'AF (1er avril 2003) repose sur des considérations idéologiques et non sur un véritable projet industriel, alors que le transport aérien est devenu une activité extrêmement vulnérable".
Des synergies de 400 millions d'euros sur 5 ans
Selon lui "la vente des bijoux de famille permettra en réalité à l'Etat de renflouer une petite partie de son déficit public" et la décision de laisser 2 ans pour négocier un accord d'entreprise visant à remplacer les statuts du personnel risque de conduire à une instabilité sociale".
En effet, le rapprochement des compagnies française et néerlandaise devrait entraîner de fait la privatisation d'Air France. Mercredi, devant le CCE le président d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, avait indiqué que AF et KLM s'étaient mis d'accord sur "les grands principes" d'un rapprochement, via une holding rassemblant les deux compagnies unies par des liens capitalistiques non encore finalisés.
Il avait également indiqué qu'un rapprochement entre les 2 compagnies aboutira à la réalisation de synergies évaluées à 400 millions d'euros sur cinq ans.
La Rédaction avec AFP - 18 septembre 2003
redaction@tourmag.com
En effet, on avait oublié -un peu vite- qu'ils sont toujours opposés à la privatisation de la Compagnie qui aura lieu de facto avec la nouvelle alliance.
"Une motion a été votée (mercredi) au CCE et une pétition contre la privatisation, présentée par 9 syndicats (CGT, UGICT/CGT, FO, FO/Cadres, CFDT, Unsa, SNMSAC, Alter et Sud Aérien), a recueilli la signature de 15.000 salariés d'Air France" indique la CGT d'Air France, dans un communiqué.
l'Etat veut renflouer une petite partie de son déficit public
"La privatisation n'amènera que diminution de l'emploi, des conditions sociales et de salaires, afin de renflouer les comptes de KLM qui sont en déficit de 482,2 millions d'euros pour le premier trimestre 2003, ceci au profit des investisseurs boursiers et au détriment des salariés" affirme le syndicat.
La privatisation d'Air France "résulte d'un choix de société, au même titre que l'attaque contre nos salaires et la protection sociale", conclut la CGT.
Pour le syndicat, "la loi de privatisation d'AF (1er avril 2003) repose sur des considérations idéologiques et non sur un véritable projet industriel, alors que le transport aérien est devenu une activité extrêmement vulnérable".
Des synergies de 400 millions d'euros sur 5 ans
Selon lui "la vente des bijoux de famille permettra en réalité à l'Etat de renflouer une petite partie de son déficit public" et la décision de laisser 2 ans pour négocier un accord d'entreprise visant à remplacer les statuts du personnel risque de conduire à une instabilité sociale".
En effet, le rapprochement des compagnies française et néerlandaise devrait entraîner de fait la privatisation d'Air France. Mercredi, devant le CCE le président d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, avait indiqué que AF et KLM s'étaient mis d'accord sur "les grands principes" d'un rapprochement, via une holding rassemblant les deux compagnies unies par des liens capitalistiques non encore finalisés.
Il avait également indiqué qu'un rapprochement entre les 2 compagnies aboutira à la réalisation de synergies évaluées à 400 millions d'euros sur cinq ans.
La Rédaction avec AFP - 18 septembre 2003
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