Après avoir jeté l’éponge il y a près de dix ans en raison des déficits chroniques de sa filiale Air Charter International, Air France revient sur le marché loisirs. Elle vient en effet d’annoncer qu’elle «étudiait» l’implantation dans l’Hexagone de la compagnie touristique néerlandaise transavia.com.
Cette filiale à 100% de KLM (*) envisageait de son côté, depuis un certain temps déjà, la possibilité d’opérer au départ de France. Le projet est en gestation depuis plus d'un an et son lancement ne fait plus guère de doute. Il est présenté au comité central d’entreprise ce lundi et sera soumis au conseil d’administration d’AF mercredi.
Un site de vente en ligne : transavia.com
Transavia.com devrait démarrer ses opérations en France au printemps 2007. La nouvelle compagnie, basé à Orly-sud, sera une filiale commune détenue à 40% par Transavia et 60% par Air France. Les personnels seront sous contrat de travail de droit français. La nouvelle compagnie devrait être dotée d’appareils de type B 737-800 équipés de 186 sièges.
Le modèle économique est le même qu’aux Pays-Bas, soit un mélange de vols réguliers et non réguliers. La compagnie remplira une partie de ses sièges avec les voyagistes, et commercialisera les autres sièges en direct via un centre d’appels et le site internet transavia.com.
Cette filiale à 100% de KLM (*) envisageait de son côté, depuis un certain temps déjà, la possibilité d’opérer au départ de France. Le projet est en gestation depuis plus d'un an et son lancement ne fait plus guère de doute. Il est présenté au comité central d’entreprise ce lundi et sera soumis au conseil d’administration d’AF mercredi.
Un site de vente en ligne : transavia.com
Transavia.com devrait démarrer ses opérations en France au printemps 2007. La nouvelle compagnie, basé à Orly-sud, sera une filiale commune détenue à 40% par Transavia et 60% par Air France. Les personnels seront sous contrat de travail de droit français. La nouvelle compagnie devrait être dotée d’appareils de type B 737-800 équipés de 186 sièges.
Le modèle économique est le même qu’aux Pays-Bas, soit un mélange de vols réguliers et non réguliers. La compagnie remplira une partie de ses sièges avec les voyagistes, et commercialisera les autres sièges en direct via un centre d’appels et le site internet transavia.com.
Filiale charter et low cost de KLM, Transavia.com, bénéficiaire depuis de longues années va servir de modèle à Air France
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Sur l’activité régulière, la compagnie entend opérer des vols moyen-courriers à bas prix «vers les destinations favorites des Français, comme par exemple le Maroc, la Tunisie ou l’Espagne», précise-t-on chez Air France. Le choix de la vente directe et l’approche «low fare» rapproche Transavia.com du modèle économique low-costs
«Orly n’est pas un aéroport secondaire et notre PNC ne fera pas le ménage ! » se défend Air France. La nouvelle compagnie se doit pourtant de disposer d’une structure de coûts lui permettant d’affronter frontalement les acteurs low-costs de plus en plus présents dans les pays du sud, tels Atlas Blue ou Jet4you opérant désormais entre la France et le Royaume chérifien, Clickair ou Vueling entre la France et l’Espagne.
Riposte aux low-costs du sud de la Méditerranée
Côté charter, Transavia.com peut offrir une alternative française face aux transporteurs des pays d’accueil, ceci à l’heure où certaines compagnies hexagonales connaissent des difficultés (Axis aujourd’hui) ou se désengagent du secteur moyen-courrier (Corsair).
Reste la position des syndicats d’Air France : certains d’entre eux craignent la mise en place d’une grille salariale «low cost» chez le nouvel entrant, tout en se félicitant de la probable création de plusieurs centaines de nouveaux emplois.
(*) Transavia.com exploite une flotte de trente et un B 737-700 et 800. En 2005-06 son résultat net opérationnel s’est élevé à 32 M€ pour un chiffre d’affaires de 468 M€.
«Orly n’est pas un aéroport secondaire et notre PNC ne fera pas le ménage ! » se défend Air France. La nouvelle compagnie se doit pourtant de disposer d’une structure de coûts lui permettant d’affronter frontalement les acteurs low-costs de plus en plus présents dans les pays du sud, tels Atlas Blue ou Jet4you opérant désormais entre la France et le Royaume chérifien, Clickair ou Vueling entre la France et l’Espagne.
Riposte aux low-costs du sud de la Méditerranée
Côté charter, Transavia.com peut offrir une alternative française face aux transporteurs des pays d’accueil, ceci à l’heure où certaines compagnies hexagonales connaissent des difficultés (Axis aujourd’hui) ou se désengagent du secteur moyen-courrier (Corsair).
Reste la position des syndicats d’Air France : certains d’entre eux craignent la mise en place d’une grille salariale «low cost» chez le nouvel entrant, tout en se félicitant de la probable création de plusieurs centaines de nouveaux emplois.
(*) Transavia.com exploite une flotte de trente et un B 737-700 et 800. En 2005-06 son résultat net opérationnel s’est élevé à 32 M€ pour un chiffre d’affaires de 468 M€.