La victoire d'Air France au tribunal face au SNPL ne devrait pas changer la donne du dialogue social. DR DR - © pixel974 - Fotolia.com
C’est une petite victoire pour la direction d’Air France.
Le tribunal de Bobigny a tranché vendredi 16 octobre en faveur de la compagnie sur le différent qui l’opposait à ses pilotes concernant l’application des mesures d’économie du plan Transform 2015.
Le juge a estimé qu’Air France pouvait recourir à un arbitrage de son président, (Frédéric Gagey), pour décider de la mise en œuvre de ces mesures.
En revanche, il ne lui a pas donné raison sur l’application de 5 items concernant la rémunération des vols de nuit, l’évolution de carrière, le renfort équipages, la formation et la hausse des heures de vols en long courrier.
Rappelons qu’Air France avait porté plainte contre le syndicat SNPL en juin dernier, faute de pouvoir trouver un accord sur l’application du plan d’économies Transform 2015. Selon ses estimations, les pilotes n’auraient réalisé 13% de gains de productivité, contre un objectif de 20%.
Ce jugement a été rejeté par le SNPL au motif qu’il niait i[« tous les efforts fournis par les pilotes et la réalité des négociations collectives menées sur cet accord […] ».]i
Le tribunal de Bobigny a tranché vendredi 16 octobre en faveur de la compagnie sur le différent qui l’opposait à ses pilotes concernant l’application des mesures d’économie du plan Transform 2015.
Le juge a estimé qu’Air France pouvait recourir à un arbitrage de son président, (Frédéric Gagey), pour décider de la mise en œuvre de ces mesures.
En revanche, il ne lui a pas donné raison sur l’application de 5 items concernant la rémunération des vols de nuit, l’évolution de carrière, le renfort équipages, la formation et la hausse des heures de vols en long courrier.
Rappelons qu’Air France avait porté plainte contre le syndicat SNPL en juin dernier, faute de pouvoir trouver un accord sur l’application du plan d’économies Transform 2015. Selon ses estimations, les pilotes n’auraient réalisé 13% de gains de productivité, contre un objectif de 20%.
Ce jugement a été rejeté par le SNPL au motif qu’il niait i[« tous les efforts fournis par les pilotes et la réalité des négociations collectives menées sur cet accord […] ».]i
Les syndicats et la direction autour de la table des négociations
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Le syndicat compte d’ailleurs faire appel, non pas sur le fond, mais pour une question de principe.
« Nous ne voulons pas qu’un juge se fasse l’interprète du dialogue social à la place des syndicats » assure Véronique Damon, la secrétaire générale du SNPL.
Car dans les faits, cette décision ne va pas changer grand-chose dans les négociations, qui ont repris après la manifestation du 5 octobre dernier.
Après avoir fait preuve de fermeté face au blocage du SNPL, Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France KLM semble s’être radouci.
Ses dernières déclarations laisseraient entendre qu'il pourrait renoncer à la mise en oeuvre des mesures les plus dures prévues pour 2017.
« Alexandre de Juniac réalise qu’il lui faut construire une stratégie en partenariat avec ses salariés, et non pas contre eux », remarque Valérie Damon.
Elle en profite pour rappeler que les efforts de l’ensemble des employés resteront insuffisants sans une fiscalité plus clémente envers les compagnies françaises.
Elle s’accroche aux conclusions du rapport de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, rendu il y a plus d’un an, et manifestement tombé aux oubliettes.
Enfin, elle en appelle à la responsabilité du gouvernement, dont l'attitude est loin d'être claire.
Après la manifestation du 5 octobre, Manuel Valls, le Premier Ministre, avait soutenu le plan de restructuration en appelant au dialogue.
De son coté Ségolène Royal, la Ministre de l’Ecologie, avait estimé que la direction devait suspendre ledit plan avant de reprendre les négociations.
Enfin Emmanuel Macron, le Ministre de l’économie, avait jugé certains grévistes de "personnes stupides."
Mais aucun d'entre eux n'a laissé le moindre espoir quant à un éventuel coup de pouce gouvernemental.
« Nous ne voulons pas qu’un juge se fasse l’interprète du dialogue social à la place des syndicats » assure Véronique Damon, la secrétaire générale du SNPL.
Car dans les faits, cette décision ne va pas changer grand-chose dans les négociations, qui ont repris après la manifestation du 5 octobre dernier.
Après avoir fait preuve de fermeté face au blocage du SNPL, Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France KLM semble s’être radouci.
Ses dernières déclarations laisseraient entendre qu'il pourrait renoncer à la mise en oeuvre des mesures les plus dures prévues pour 2017.
« Alexandre de Juniac réalise qu’il lui faut construire une stratégie en partenariat avec ses salariés, et non pas contre eux », remarque Valérie Damon.
Elle en profite pour rappeler que les efforts de l’ensemble des employés resteront insuffisants sans une fiscalité plus clémente envers les compagnies françaises.
Elle s’accroche aux conclusions du rapport de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, rendu il y a plus d’un an, et manifestement tombé aux oubliettes.
Enfin, elle en appelle à la responsabilité du gouvernement, dont l'attitude est loin d'être claire.
Après la manifestation du 5 octobre, Manuel Valls, le Premier Ministre, avait soutenu le plan de restructuration en appelant au dialogue.
De son coté Ségolène Royal, la Ministre de l’Ecologie, avait estimé que la direction devait suspendre ledit plan avant de reprendre les négociations.
Enfin Emmanuel Macron, le Ministre de l’économie, avait jugé certains grévistes de "personnes stupides."
Mais aucun d'entre eux n'a laissé le moindre espoir quant à un éventuel coup de pouce gouvernemental.