Déjà handicapée par sa production anémique et ses coûts de production exorbitants par rapport à ses concurrents, Air France n’avait pas besoin d’une énième grève.../photo DR
Chez Air France, direction et pilotes savent que le transporteur va se crasher inéluctablement et pourtant chacune des parties campe sur sa position dans une sorte d’autisme suicidaire !
Dans la crise majeure actuelle, l’aveuglement des pilotes répond à la sourde oreille de la direction.
Personne ne veut céder, personne ne veut lâcher le manche et remettre les gaz pour éviter ce mur qui se dresse toujours plus gros dans la ligne d’horizon.
Pour la première fois dans l’histoire de la compagnie, la direction agite l’épouvantail des licenciements secs.
Presque un gros mot dans la bouche du PDG Frédéric Gagey, qui a rapidement fait vite machine arrière.
Il faut dire que le chômage par les temps qui courent n’a pas bonne presse auprès de nos gouvernants…
Et pourtant, il va bien falloir s’y résoudre. La guéguerre pour savoir qui a la plus longue des pilotes ou des dirigeants est en train de flinguer la compagnie.
Dans la crise majeure actuelle, l’aveuglement des pilotes répond à la sourde oreille de la direction.
Personne ne veut céder, personne ne veut lâcher le manche et remettre les gaz pour éviter ce mur qui se dresse toujours plus gros dans la ligne d’horizon.
Pour la première fois dans l’histoire de la compagnie, la direction agite l’épouvantail des licenciements secs.
Presque un gros mot dans la bouche du PDG Frédéric Gagey, qui a rapidement fait vite machine arrière.
Il faut dire que le chômage par les temps qui courent n’a pas bonne presse auprès de nos gouvernants…
Et pourtant, il va bien falloir s’y résoudre. La guéguerre pour savoir qui a la plus longue des pilotes ou des dirigeants est en train de flinguer la compagnie.
“Amputer” pour permettre au transporteur de survivre
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Déjà handicapée par sa production anémique et ses coûts de production exorbitants par rapport à ses concurrents, Air France n’avait pas besoin d’une énième grève.
En effet, malgré les propos rassurants de certains commentateurs, il va falloir “amputer” pour permettre au transporteur de survivre.
Hormis ce remède de cheval, il ne restera guère comme alternative qu’une alliance avec une compagnie du Golfe.
Mais peut-être y sommes-nous déjà. Quand on entend certains syndicalistes s’exprimer, on se dit que finalement “l’émiratisation” ne serait pas forcément une mauvaise chose.
Bien entendu, loin de nous l’idée d’ostraciser l’une ou l’autre des parties en présence. Nous les renvoyons plutôt dos-à-dos et disons qu’elles portent toutes les deux la responsabilité partagée de cette débâcle.
L’imprévoyance de la direction, son manque d’anticipation, ses choix stratégiques catastrophiques et ses entêtements, expliquent en partie la situation actuelle.
Du côté des PNT, ce n’est pas mieux : égoïsme, politique de “après moi le déluge”, préservation à tout prix des avantages acquis, ingérence dans les choix de gouvernance, autant de raisons qui pourraient mener plus de 3 000 personnes à pointer chez Pôle Emploi.
De quoi se demander s’il y a encore vraiment un pilote dans l’avion...
En effet, malgré les propos rassurants de certains commentateurs, il va falloir “amputer” pour permettre au transporteur de survivre.
Hormis ce remède de cheval, il ne restera guère comme alternative qu’une alliance avec une compagnie du Golfe.
Mais peut-être y sommes-nous déjà. Quand on entend certains syndicalistes s’exprimer, on se dit que finalement “l’émiratisation” ne serait pas forcément une mauvaise chose.
Bien entendu, loin de nous l’idée d’ostraciser l’une ou l’autre des parties en présence. Nous les renvoyons plutôt dos-à-dos et disons qu’elles portent toutes les deux la responsabilité partagée de cette débâcle.
L’imprévoyance de la direction, son manque d’anticipation, ses choix stratégiques catastrophiques et ses entêtements, expliquent en partie la situation actuelle.
Du côté des PNT, ce n’est pas mieux : égoïsme, politique de “après moi le déluge”, préservation à tout prix des avantages acquis, ingérence dans les choix de gouvernance, autant de raisons qui pourraient mener plus de 3 000 personnes à pointer chez Pôle Emploi.
De quoi se demander s’il y a encore vraiment un pilote dans l’avion...