La direction envisage de supprimer 20% des effectifs, notamment au sol et en région - Crédit photo : Air France
Les frontières ont beau se lever, emmenant avec elles, les incertitudes des acteurs du tourisme et pourtant les mauvaises nouvelles sur le front social de l'industrie touristique s'accumulent.
Hier matin, la direction de TUI présentait son PSE, c'est au tour de la compagnie nationale de faire part de son projet d'allègement des effectifs.
Fortement impactée par le covid, avec une grande partie de ses avions bloqués sur les tarmacs et alors que le plan de vol ne prévoit que 40% des liaisons à la fin août, Air France s'est retrouvée en grande difficulté financière.
Malgré le soutien de l'Etat et des emprunts estimé à plus de 7 milliards d'euros, la direction de la compagnie a décidé d'opérer un grand remaniement.
Déjà fortement menacé depuis la prise de fonction de Benjamin Smith, Hop! devrait faire les frais de la nouvelle stratégie de la direction d'Air France, au profit de Transavia qui va sans doute récupérer une partie des lignes domestiques.
Un remaniement qui va s'accompagner d'un lourd volet social. L'agence Bloomberg a révélé qu'entre 8 000 et 10 000 postes sont menacés, par un plan de suppression d'emplois.
Hier matin, la direction de TUI présentait son PSE, c'est au tour de la compagnie nationale de faire part de son projet d'allègement des effectifs.
Fortement impactée par le covid, avec une grande partie de ses avions bloqués sur les tarmacs et alors que le plan de vol ne prévoit que 40% des liaisons à la fin août, Air France s'est retrouvée en grande difficulté financière.
Malgré le soutien de l'Etat et des emprunts estimé à plus de 7 milliards d'euros, la direction de la compagnie a décidé d'opérer un grand remaniement.
Déjà fortement menacé depuis la prise de fonction de Benjamin Smith, Hop! devrait faire les frais de la nouvelle stratégie de la direction d'Air France, au profit de Transavia qui va sans doute récupérer une partie des lignes domestiques.
Un remaniement qui va s'accompagner d'un lourd volet social. L'agence Bloomberg a révélé qu'entre 8 000 et 10 000 postes sont menacés, par un plan de suppression d'emplois.
Hop! Air France : La stratégie régionale fortement remise en cause ?
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Cet allègement considérable de la masse salariale, environ 20% des effectifs, se fera sous la forme d'un plan de départ volontaire concernant jusqu'à 8 000 postes avec incitations financières, donc payé en partie par le PGE.
Au lieu de présenter en CSE la nouvelle, l'état-major du transporteur national a décidé de sonder quatre organisations syndicales, en leur présentant une réduction des effectifs au sol comprise entre 4 000 et 6 000 salariés.
Les postes les plus exposés sont ceux situés en région, car menacés par les liaisons TGV et la menace pesant sur Hop!, qui perdrait alors plus de 1 000 emplois, tout en voyant sa flotte réduire drastiquement.
Ce n'est pas tout.
"1 700 postes d’hôtesses et stewards seraient programmés pour passer à la trappe. Et 400 pilotes, essentiellement des commandants de bord en fin de carrière, vont vraisemblablement être invités à quitter la compagnie, de manière négociée et moyennant d’importantes indemnités," explique le journal Libération.
Des chiffres non confirmés par Bruno Le Maire.
Et si au début de la crise sanitaire, devenue depuis économique, le président Macron avait martelé qu'il n'y aurait pas de licenciement "pendant la crise", force est de constater que le tourisme est une fois de plus un secteur à part dans notre pays...
Au lieu de présenter en CSE la nouvelle, l'état-major du transporteur national a décidé de sonder quatre organisations syndicales, en leur présentant une réduction des effectifs au sol comprise entre 4 000 et 6 000 salariés.
Les postes les plus exposés sont ceux situés en région, car menacés par les liaisons TGV et la menace pesant sur Hop!, qui perdrait alors plus de 1 000 emplois, tout en voyant sa flotte réduire drastiquement.
Ce n'est pas tout.
"1 700 postes d’hôtesses et stewards seraient programmés pour passer à la trappe. Et 400 pilotes, essentiellement des commandants de bord en fin de carrière, vont vraisemblablement être invités à quitter la compagnie, de manière négociée et moyennant d’importantes indemnités," explique le journal Libération.
Des chiffres non confirmés par Bruno Le Maire.
Et si au début de la crise sanitaire, devenue depuis économique, le président Macron avait martelé qu'il n'y aurait pas de licenciement "pendant la crise", force est de constater que le tourisme est une fois de plus un secteur à part dans notre pays...