Tout comme, la République dominicaine ou Maurice, Zanzibar a laissé l'engouement de la crise sanitaire derrière elle.
Et même, si elle reste l'une des destinations les plus vendues des tour-opérateurs, la dynamique a été enrayée.
Après l'instauration d'une assurance obligatoire qui a créé la polémique en France et en Europe, c'est maintenant sa desserte depuis le vieux continent qui se retrouver freinée par différentes décisions.
La semaine dernière un réceptif nous a partagé ses inquiétudes et les annulations de groupes, en raison de la suspension des vols d'Air France et KLM. L'information nous a été confirmée par la compagnie nationale française.
"Air France suspendra temporairement ses vols de fin mars à fin mai 2025, qui correspond à une période de faible activité sur cette zone, la « green season ».
Dans le détail, les vols seront suspendus à compter du 22 mars (dernier départ CDG) et reprendront le 26 mai 2025, "nous affirme un porte-parole.
Pour son homologue batave, la suspension est plus longue, elle s'étend de mars à octobre.
Et même, si elle reste l'une des destinations les plus vendues des tour-opérateurs, la dynamique a été enrayée.
Après l'instauration d'une assurance obligatoire qui a créé la polémique en France et en Europe, c'est maintenant sa desserte depuis le vieux continent qui se retrouver freinée par différentes décisions.
La semaine dernière un réceptif nous a partagé ses inquiétudes et les annulations de groupes, en raison de la suspension des vols d'Air France et KLM. L'information nous a été confirmée par la compagnie nationale française.
"Air France suspendra temporairement ses vols de fin mars à fin mai 2025, qui correspond à une période de faible activité sur cette zone, la « green season ».
Dans le détail, les vols seront suspendus à compter du 22 mars (dernier départ CDG) et reprendront le 26 mai 2025, "nous affirme un porte-parole.
Pour son homologue batave, la suspension est plus longue, elle s'étend de mars à octobre.
Air France suspend Zanzibar...
La nouvelle a été froidement reçue par les professionnels du tourisme locaux, puisque ces lignes directes sont un atout majeur pour une destination qui se vit maintenant toute l'année.
De plus, les agents de voyages n'auraient pas encore été prévenus de la décision. Il est normal puisque la période de suspension n'aurait pas été chargée en machine par la compagnie.
Celle-ci aurait prévu l'arrêt temporaire des vols et aucune annulation ne serait à déplorer, selon le porte-parole.
A lire sur le sujet : Zanzibar : la nouvelle assurance (taxe) de discorde...
Le son de cloche est différent à destination, puisque le réceptif interrogé se plaint d'annulations de groupe et CSE faute de vol direct. La solution serait alors de prendre un avion pour Dar es Salaam, puis d'en reprendre un pour Zanzibar ou alors de réserver sur Emirates.
Même si la destination se vend toute l'année, il existe une saison des pluies plus ou moins active, correspondant à la basse saison touristique.
Sauf que cette décision arrive après celle du gouvernement révolutionnaire de l'archipel d'imposer une assurance obligatoire, alors même que l'ensemble des tour-opérateurs européens préconisaient ce dispositif à leurs clients.
"Nous aimerions faire part de nos préoccupations concernant les implications de cette exigence. De nombreux voyagistes exigent déjà des voyageurs qu'ils souscrivent une assurance rapatriement médical comme condition de leur réservation.
L'une des préoccupations majeures est le risque de complications qui survient lorsque deux assureurs sont responsables du même risque (...)
En outre, cette nouvelle exigence pourrait donner l'impression que l'objectif premier des autorités est de promouvoir la vente d'assurances plutôt que de donner la priorité au bien-être des visiteurs," a expliqué l'ECTAA dans un communiqué de presse.
De plus, les agents de voyages n'auraient pas encore été prévenus de la décision. Il est normal puisque la période de suspension n'aurait pas été chargée en machine par la compagnie.
Celle-ci aurait prévu l'arrêt temporaire des vols et aucune annulation ne serait à déplorer, selon le porte-parole.
A lire sur le sujet : Zanzibar : la nouvelle assurance (taxe) de discorde...
Le son de cloche est différent à destination, puisque le réceptif interrogé se plaint d'annulations de groupe et CSE faute de vol direct. La solution serait alors de prendre un avion pour Dar es Salaam, puis d'en reprendre un pour Zanzibar ou alors de réserver sur Emirates.
Même si la destination se vend toute l'année, il existe une saison des pluies plus ou moins active, correspondant à la basse saison touristique.
Sauf que cette décision arrive après celle du gouvernement révolutionnaire de l'archipel d'imposer une assurance obligatoire, alors même que l'ensemble des tour-opérateurs européens préconisaient ce dispositif à leurs clients.
"Nous aimerions faire part de nos préoccupations concernant les implications de cette exigence. De nombreux voyagistes exigent déjà des voyageurs qu'ils souscrivent une assurance rapatriement médical comme condition de leur réservation.
L'une des préoccupations majeures est le risque de complications qui survient lorsque deux assureurs sont responsables du même risque (...)
En outre, cette nouvelle exigence pourrait donner l'impression que l'objectif premier des autorités est de promouvoir la vente d'assurances plutôt que de donner la priorité au bien-être des visiteurs," a expliqué l'ECTAA dans un communiqué de presse.
Air France impose de nouvelles consignes en cas de changement de programme
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Pour certains professionnels du secteur, Air France aurait pu changer d'appareil pour maintenir la desserte, tout en baissant les capacités. Quoi qu'il en soit la décision est prise.
Il faudra composer avec la nouvelle politique commerciale de la compagnie nationale, comme partagée sur le Helpdesk.
"Nous faisons face à beaucoup de modifications ces derniers temps, et en même temps, ces transporteurs nous imposent des règles hors sol.
Dorénavant, Air France nous impose un changement de programme de force, à partir du moment où la différence est inférieure à 5h par rapport à l'horaire initial," déplore un agent de voyages.
Par le passé, les professionnels pouvaient choisir entre plusieurs options. Ainsi, ils avaient la possibilité d'accepter ou alors de demander un autre vol, ou refuser et annuler sans frais les billets.
A lire en complément : Taxe Chirac : aérien, ton univers impitoyable...
Dorénavant, sur les vols long-courriers quand le vol est retardé de moins de 5h ou 3h pour les moyen-courriers, les agents doivent réserver à nouveau dans la même classe qu'à l'origine.
Et si le changement a lieu plus de 30 jours avant le voyage, il est conseillé de retarifer et d'encaisser la différence tarifaire, si jamais la classe initiale n'est plus disponible.
Des nouvelles consignes qui ont fait bondir certains acteurs de la distribution.
"Air France a créé toute seule comme une grande, un nouveau règlement qui prévoit d'imposer sans consentement toutes les modifications. C'est surréaliste," déplore un professionnel dépité.
Il faudra composer avec la nouvelle politique commerciale de la compagnie nationale, comme partagée sur le Helpdesk.
"Nous faisons face à beaucoup de modifications ces derniers temps, et en même temps, ces transporteurs nous imposent des règles hors sol.
Dorénavant, Air France nous impose un changement de programme de force, à partir du moment où la différence est inférieure à 5h par rapport à l'horaire initial," déplore un agent de voyages.
Par le passé, les professionnels pouvaient choisir entre plusieurs options. Ainsi, ils avaient la possibilité d'accepter ou alors de demander un autre vol, ou refuser et annuler sans frais les billets.
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Dorénavant, sur les vols long-courriers quand le vol est retardé de moins de 5h ou 3h pour les moyen-courriers, les agents doivent réserver à nouveau dans la même classe qu'à l'origine.
Et si le changement a lieu plus de 30 jours avant le voyage, il est conseillé de retarifer et d'encaisser la différence tarifaire, si jamais la classe initiale n'est plus disponible.
Des nouvelles consignes qui ont fait bondir certains acteurs de la distribution.
"Air France a créé toute seule comme une grande, un nouveau règlement qui prévoit d'imposer sans consentement toutes les modifications. C'est surréaliste," déplore un professionnel dépité.