Alors qu’elle fêtera au mois de décembre 2018 sa première année d’existence, Joon, la compagnie « millenial » et à coûts réduits du groupe Air France, serait-elle déjà sur la sellette ?
Moins de deux semaines après avoir signé un accord salarial avec une majorité des syndicats d’Air France, Benjamin Smith s’interrogerait en effet sur l’avenir de la toute jeune compagnie.
Selon plusieurs sources concordantes, le nouveau patron canadien d’Air France-KLM aurait confié aux syndicats qu’il ne comprenait pas le concept de Joon, avant de glisser qu’il y avait, d’après lui, trop de marques dans le groupe.
Depuis, les rumeurs sur l’avenir de Joon vont bon train en interne et sur les réseaux sociaux des syndicats : fusion avec Air France, transfert de salariés chez Transavia, voire même changement de concept en compagnie low cost long-courrier.
« Même si la disparition est un tabou au sein d’Air France, Benjamin Smith sait ce qu’il veut et estime que la compagnie doit être totalement revue, voire même disparaître », nous assure-t-on.
Moins de deux semaines après avoir signé un accord salarial avec une majorité des syndicats d’Air France, Benjamin Smith s’interrogerait en effet sur l’avenir de la toute jeune compagnie.
Selon plusieurs sources concordantes, le nouveau patron canadien d’Air France-KLM aurait confié aux syndicats qu’il ne comprenait pas le concept de Joon, avant de glisser qu’il y avait, d’après lui, trop de marques dans le groupe.
Depuis, les rumeurs sur l’avenir de Joon vont bon train en interne et sur les réseaux sociaux des syndicats : fusion avec Air France, transfert de salariés chez Transavia, voire même changement de concept en compagnie low cost long-courrier.
« Même si la disparition est un tabou au sein d’Air France, Benjamin Smith sait ce qu’il veut et estime que la compagnie doit être totalement revue, voire même disparaître », nous assure-t-on.
La direction veut rassurer
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Pour la direction, pas question de croire à ces rumeurs. Ces derniers jours, plusieurs annonces officielles ont été faites aux salariés pour les rassurer.
« Dans le contexte de mise en place de la nouvelle gouvernance Air France-KLM, des rumeurs circulent sur la pérennité de Joon », reconnaît un mail interne que nous nous sommes procurés.
« Ces informations infondées sont nuisibles à la sérénité de chacun au cours de vos vols », a-t-il été indiqué à l’ensemble des navigants, leur demandant de « préserver la sérénité de chacun au cours de vos rotations et continuer à garantir à nos équipages et à nos clients le meilleur niveau de sécurité des vols ».
Dans un autre courrier récent envoyé aux employés de la dernière-née du groupe Air France-KLM, Jean-Michel Mathieu, son directeur général, parle aussi de « la fin prochaine de Joon » comme de « rumeurs infondées ».
« Je vous invite à rester vigilants quant à ces propos erronés », assure le patron de Joon.
« Dans le contexte de mise en place de la nouvelle gouvernance Air France-KLM, des rumeurs circulent sur la pérennité de Joon », reconnaît un mail interne que nous nous sommes procurés.
« Ces informations infondées sont nuisibles à la sérénité de chacun au cours de vos vols », a-t-il été indiqué à l’ensemble des navigants, leur demandant de « préserver la sérénité de chacun au cours de vos rotations et continuer à garantir à nos équipages et à nos clients le meilleur niveau de sécurité des vols ».
Dans un autre courrier récent envoyé aux employés de la dernière-née du groupe Air France-KLM, Jean-Michel Mathieu, son directeur général, parle aussi de « la fin prochaine de Joon » comme de « rumeurs infondées ».
« Je vous invite à rester vigilants quant à ces propos erronés », assure le patron de Joon.
Les syndicats demandent une entrevue
Il évoque ensuite « le bilan positif de Joon, après un an et la poursuite de notre croissance en termes de flotte, de nouvelles destinations desservies mais aussi de recrutements externes. Ce plan de développement reste le projet de Joon pour les prochaines années, et nous le mènerons ensemble ».
Et pour cause, à partir de l’été 2019, la compagnie « millenial » poursuit l’extension de son réseau et vient d'annoncer 6 nouvelles destinations en Europe, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud au départ de Paris-Charles de Gaulle.
Malgré cela, « beaucoup de salariés sont inquiets, et on a l’impression que la direction ne nous dit pas tout », glisse un responsable syndical.
Et alors que les élections professionnelles se sont terminées mardi 30 octobre 2018, un courrier adressé à Benjamin Smith lui demandant une entrevue pour clarifier la situation devait être envoyé dans les prochains jours par l'Unsa et le SNPNC.
Et pour cause, à partir de l’été 2019, la compagnie « millenial » poursuit l’extension de son réseau et vient d'annoncer 6 nouvelles destinations en Europe, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud au départ de Paris-Charles de Gaulle.
Malgré cela, « beaucoup de salariés sont inquiets, et on a l’impression que la direction ne nous dit pas tout », glisse un responsable syndical.
Et alors que les élections professionnelles se sont terminées mardi 30 octobre 2018, un courrier adressé à Benjamin Smith lui demandant une entrevue pour clarifier la situation devait être envoyé dans les prochains jours par l'Unsa et le SNPNC.