Qui prendra place dans les cockpits des nouveaux Airbus A220 qu’Air France a commandé, à raison de 60 appareils (auxquels s’ajoutent 30 options et 30 engagements d’achat) ?
Dans une note interne, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, section Hop) prévient : « seuls les PNT sous contrat Hop en CDI sont autorisés à piloter les avions de types Embraer, Bombardier et ATR du groupe Air France ».
Dans le même temps, les accords de périmètre Air France leur interdisent de piloter des Airbus, des Boeing et des avions de plus de 110 sièges.
Les A220-300 (programme CSeries de Bombardier), qui remplaceront la flotte d’A318 et A319 d’Air France, disposent eux d’une capacité de 149 sièges.
Et le syndicat majoritaire chez les pilotes de Hop l’affirme, recherches juridiques à l’appui : « il s’avère que si le CS-300 a changé de marque commerciale et s’appelle aujourd’hui A220-300, il reste néanmoins un avion de type Bombardier ».
Dans une note interne, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, section Hop) prévient : « seuls les PNT sous contrat Hop en CDI sont autorisés à piloter les avions de types Embraer, Bombardier et ATR du groupe Air France ».
Dans le même temps, les accords de périmètre Air France leur interdisent de piloter des Airbus, des Boeing et des avions de plus de 110 sièges.
Les A220-300 (programme CSeries de Bombardier), qui remplaceront la flotte d’A318 et A319 d’Air France, disposent eux d’une capacité de 149 sièges.
Et le syndicat majoritaire chez les pilotes de Hop l’affirme, recherches juridiques à l’appui : « il s’avère que si le CS-300 a changé de marque commerciale et s’appelle aujourd’hui A220-300, il reste néanmoins un avion de type Bombardier ».
Pas de problème pour la direction
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Alors que la modernisation de la flotte moyen-courrier d’Air France passera à partir de septembre 2021 par cette énorme commande de l’ex-programme CSeries de Bombardier, estimée à 7,2 milliards de dollars, le SNPL estime que ni les pilotes Air France, ni ceux de Hop ne pourraient dans l’état actuel des choses s’asseoir dans les cockpits du dernier-né d’Airbus.
« Par conséquent, à ce jour, M. Smith se retrouve avec une commande ferme de 60 avions qu’aucun pilote du groupe Air France ne peut piloter ! », tranche la note interne du syndicat des pilotes de ligne français.
Pour la direction, le problème ne se pose absolument pas : les pilotes Hop ne pourront en effet pas prendre place à bord des A220 en l'état actuel des choses, les qualifications des pilotes Air France se feront dans l'avenir, et l'avis du SNPL Hop paraît un peu hasardeux.
"Nous avons évidemment acheté des Airbus A220, et non des avions Bombardier. Ce n'est même pas un sujet, il n'y a absolument aucun problème là-dessus", nous a-t-on confié.
« Outre le fait que chaque compagnie a stipulé pour autrui, ce qui peut poser la question de la validité tant de la clause Air France que de Hop, le premier avion arrive en 2021, d’ici là le prochain bureau (des élections internes ont lieu le 17 septembre, ndlr) aura les moyens de trouver avec Monsieur Smith et le SNPL AF une solution intelligente bénéficiant aux deux populations de pilotes du groupe AF », concluent de leurs côtés les pilotes de Hop, qui voient, une fois de plus, leur intégration totale à Air France comme la solution « la plus simple ».
Plusieurs fois demandée, cette dernière est toujours en cours de discussions entre direction et syndicats.
Mercredi 4 septembre dans l’après-midi, la direction d’Air France devait rendre ses conclusions pour cette éventuelle intégration des pilotes Hop à la compagnie mère.
« Par conséquent, à ce jour, M. Smith se retrouve avec une commande ferme de 60 avions qu’aucun pilote du groupe Air France ne peut piloter ! », tranche la note interne du syndicat des pilotes de ligne français.
Pour la direction, le problème ne se pose absolument pas : les pilotes Hop ne pourront en effet pas prendre place à bord des A220 en l'état actuel des choses, les qualifications des pilotes Air France se feront dans l'avenir, et l'avis du SNPL Hop paraît un peu hasardeux.
"Nous avons évidemment acheté des Airbus A220, et non des avions Bombardier. Ce n'est même pas un sujet, il n'y a absolument aucun problème là-dessus", nous a-t-on confié.
« Outre le fait que chaque compagnie a stipulé pour autrui, ce qui peut poser la question de la validité tant de la clause Air France que de Hop, le premier avion arrive en 2021, d’ici là le prochain bureau (des élections internes ont lieu le 17 septembre, ndlr) aura les moyens de trouver avec Monsieur Smith et le SNPL AF une solution intelligente bénéficiant aux deux populations de pilotes du groupe AF », concluent de leurs côtés les pilotes de Hop, qui voient, une fois de plus, leur intégration totale à Air France comme la solution « la plus simple ».
Plusieurs fois demandée, cette dernière est toujours en cours de discussions entre direction et syndicats.
Mercredi 4 septembre dans l’après-midi, la direction d’Air France devait rendre ses conclusions pour cette éventuelle intégration des pilotes Hop à la compagnie mère.