Sans nouveau patron, la CGT promet une reprise de la grève dès la rentrée © AF
Le conflit qui ébranle Air France cette année attendra la rentrée pour s’embraser à nouveau. S’il va se calmer pendant l’été, le combat reprendra de plus belle dès le mois de septembre.
« S’il n’y a pas de patron en septembre, la direction va se prendre une nouvelle grève. On ne va pas attendre le Père Noël ! », promet Karine Monsegu, co-secrétaire générale du syndicat CGT Air France. « Et pas une petite grève de deux ou quatre jours », nous glisse-t-elle aussi.
La forme du conflit dépendra donc de la nomination rapide d’un nouveau patron. S’il est nommé à temps, « le premier dossier de son mandat devra être la question sociale et la résolution du conflit », prévient la secrétaire générale de la CGT Air France.
« S’il n’y a pas de patron en septembre, la direction va se prendre une nouvelle grève. On ne va pas attendre le Père Noël ! », promet Karine Monsegu, co-secrétaire générale du syndicat CGT Air France. « Et pas une petite grève de deux ou quatre jours », nous glisse-t-elle aussi.
La forme du conflit dépendra donc de la nomination rapide d’un nouveau patron. S’il est nommé à temps, « le premier dossier de son mandat devra être la question sociale et la résolution du conflit », prévient la secrétaire générale de la CGT Air France.
Une direction "incompétente"
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Dans une lettre datée du 23 juillet 2018, l’intersyndicale Air France, qui réunit pilotes, navigants commerciaux et personnels au sol, invite le Conseil d’administration « à prendre maintenant ses responsabilités et à envoyer le message en interne, comme en externe, qu’Air France est effectivement dirigée ».
Car, pour les syndicats, qui réclament toujours une augmentation de 6% des salaires au titre de l’inflation, « le départ précipité de Jean-Marc Janaillac a mis en lumière une faiblesse structurelle de taille dans notre organisation : le Conseil d’administration ne sait pas surmonter les situations de crises ».
Pour eux, le fait que l’entreprise tarde à se choisir un nouveau dirigeant (Jean-Marc Janaillac a démissionné le 4 mai dernier) révèle de la « légèreté et de l’incompétence ».
P-DG ou pas, à la rentrée, les syndicats promettent une reprise du conflit. Et, à défaut de la nomination d’un nouveau dirigeant, « il faudra assumer la responsabilité des prochaines turbulences qui ne tarderont pas à survenir », conclut l’intersyndicale.
Car, pour les syndicats, qui réclament toujours une augmentation de 6% des salaires au titre de l’inflation, « le départ précipité de Jean-Marc Janaillac a mis en lumière une faiblesse structurelle de taille dans notre organisation : le Conseil d’administration ne sait pas surmonter les situations de crises ».
Pour eux, le fait que l’entreprise tarde à se choisir un nouveau dirigeant (Jean-Marc Janaillac a démissionné le 4 mai dernier) révèle de la « légèreté et de l’incompétence ».
P-DG ou pas, à la rentrée, les syndicats promettent une reprise du conflit. Et, à défaut de la nomination d’un nouveau dirigeant, « il faudra assumer la responsabilité des prochaines turbulences qui ne tarderont pas à survenir », conclut l’intersyndicale.