Les messages ont été répétés à de nombreuses fois, par les membres du gouvernement ou encore Tony Estanguet, le président du comité d’organisation des JO de Paris, pour appeler à une trêve sociale.
"On ne peut pas se permettre en France d'avoir des Jeux olympiques et paralympiques qui donnent cette image de paralysie," a encore expliqué Clément Beaune, l'ancien ministre des Transports et actuel député, sur France 2.
Certains ont répondu positivement à l'appel comme le SNCTA.
Et malgré ce martèlement médiatique, la CGT a annoncé dernièrement non seulement que cette trêve n'aura pas lieu, mais que des préavis avaient été déposés dans la fonction publique.
"S’agissant des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, les personnels portent différentes exigences qu’il s’agisse de la mise en œuvre des politiques publiques, des besoins en effectifs et donc des recrutements pérennes, des compensations salariales (...)
Et là aussi, nous avons pu constater que de l’argent coulait à flots et ce depuis 2017 avec une masse salariale de 584.8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024," a déploré le syndicat, dans un communiqué.
L'armistice n'aura pas lieu chez Air France, du moins ce n'est pas le chemin pris par les organisations syndicales...
"On ne peut pas se permettre en France d'avoir des Jeux olympiques et paralympiques qui donnent cette image de paralysie," a encore expliqué Clément Beaune, l'ancien ministre des Transports et actuel député, sur France 2.
Certains ont répondu positivement à l'appel comme le SNCTA.
Et malgré ce martèlement médiatique, la CGT a annoncé dernièrement non seulement que cette trêve n'aura pas lieu, mais que des préavis avaient été déposés dans la fonction publique.
"S’agissant des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, les personnels portent différentes exigences qu’il s’agisse de la mise en œuvre des politiques publiques, des besoins en effectifs et donc des recrutements pérennes, des compensations salariales (...)
Et là aussi, nous avons pu constater que de l’argent coulait à flots et ce depuis 2017 avec une masse salariale de 584.8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024," a déploré le syndicat, dans un communiqué.
L'armistice n'aura pas lieu chez Air France, du moins ce n'est pas le chemin pris par les organisations syndicales...
Air France : la CGT dépose un préavis durant les JO 2024 !
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Nous venons d'apprendre que l'UGICT - CGT PNC a déposé un préavis du 23 au 29 juillet 2024.
A noter que la cérémonie d'ouverture des JO 2024 se tiendra le 26 juillet prochain et que certaines épreuves ont lieu quelques jours plus tôt, comme le football.
A lire : Cérémonie des JO : Les compagnies obtiennent des dérogations
Les syndicats la CGT Air France et PNC dénoncent une situation sociale tendue, comme "une cocotte-minute prête à exploser".
Pour les organismes de représentation du personnel, la mise en place du bidding n'est pas acceptable, tout comme un demi-retrait ne pourra pas l'être.
Le bidding qui signifie enchère, est un système répartissant l’activité d’une compagnie entre tous ses PNC.
Il a pour but de simplifier la vie du personnel et de pouvoir prendre en compte les désidératas des parties prenantes pour établir un planning, pas toujours facile à structurer pour une entreprise aussi importante.
Sauf que le système ne serait "pas du tout optimisé pour, à tel point que les transporteurs qui ont essayé, elles ont préféré abandonner le système. Les PNT d'Air France ont même refusé le projet.
Nous voyons plutôt cela comme une façon de mieux nous exploiter et moins faciliter nos vies, car les plannings nous seront donnés encore plus tardivement, pour le mois suivant," estime un syndicaliste de la CGT.
La direction de la compagnie tricolore rappelle que sur le bidding, elle s'est formellement engagée dès le début du projet à que cela soit mise en oeuvre après la consultation de l'ensemble des PNC.
Ce n'est pas le seul point de crispation du syndicat.
"Les PNC ne peuvent pas accepter non plus l'amélioration cosmétique de l'état des cabines, ni même d'une prime JO mineure qui n'a pour autre but que de faire redescendre la colère," précise le communiqué, de la CGT PNC.
A noter que la cérémonie d'ouverture des JO 2024 se tiendra le 26 juillet prochain et que certaines épreuves ont lieu quelques jours plus tôt, comme le football.
A lire : Cérémonie des JO : Les compagnies obtiennent des dérogations
Les syndicats la CGT Air France et PNC dénoncent une situation sociale tendue, comme "une cocotte-minute prête à exploser".
Pour les organismes de représentation du personnel, la mise en place du bidding n'est pas acceptable, tout comme un demi-retrait ne pourra pas l'être.
Le bidding qui signifie enchère, est un système répartissant l’activité d’une compagnie entre tous ses PNC.
Il a pour but de simplifier la vie du personnel et de pouvoir prendre en compte les désidératas des parties prenantes pour établir un planning, pas toujours facile à structurer pour une entreprise aussi importante.
Sauf que le système ne serait "pas du tout optimisé pour, à tel point que les transporteurs qui ont essayé, elles ont préféré abandonner le système. Les PNT d'Air France ont même refusé le projet.
Nous voyons plutôt cela comme une façon de mieux nous exploiter et moins faciliter nos vies, car les plannings nous seront donnés encore plus tardivement, pour le mois suivant," estime un syndicaliste de la CGT.
La direction de la compagnie tricolore rappelle que sur le bidding, elle s'est formellement engagée dès le début du projet à que cela soit mise en oeuvre après la consultation de l'ensemble des PNC.
Ce n'est pas le seul point de crispation du syndicat.
"Les PNC ne peuvent pas accepter non plus l'amélioration cosmétique de l'état des cabines, ni même d'une prime JO mineure qui n'a pour autre but que de faire redescendre la colère," précise le communiqué, de la CGT PNC.
Air France : Un préavis de l'UNAC en cours pour les JO 2024
Et d'après cette même personne, la tension sociale serait plus que palpable au sein de la compagnie.
Alors que la CGT PNC n'est pas représentative au sein d'Air France, UGICT - CGT (ou la CGT Air France) l'est bien. De plus, la branche du personnel navigant commercial appelle tous les salariés à les rejoindre, même ceux encartés dans d'autres syndicats.
Il demande aussi à la direction un rattrapage de l'inflation, la création d'une classe de salaire supplémentaire, la création d'une prime de langue et relais, ainsi que le remboursement intégral du pass Navigo et d'autres demandes.
Dans le cadre des JO, les PNC syndiqués de la CGT réclament aussi un statut spécial pour les salariés de province montant à CDG durant l'évènement, une abolition des codes retards, un déplafonnement des remboursements des billets de train et la réservation de chambres d'hôtels.
Le syndicat n'est pas le seul à menacer la compagnie aérienne d'une éventuelle grève.
Depuis maintenant 2 mois, l'UNAC fait courir un préavis pour les dates du 23 au 29 juillet 2024.
Les délégués syndicaux ont adressé un courrier à la direction de l'entreprise pour préciser les points de mécontentement, d'un syndicat représentatif.
"Cette décision est nécessaire pour faire entendre les préoccupations, la colère et la frustration légitime des 13 000 PNC d'Air France.
En effet de très nombreuses problématiques persistantes impactent notre quotidien professionnel et notre qualité de vie au travail, cette colère jamais égalée trouve son fondement dans un accord collectif déséquilibré face aux efforts consentis, déséquilibré face à la non-prise en compte de la compatibilité du service et face à un environnement au travail inadapté," expliquent les PNC.
Alors que la CGT PNC n'est pas représentative au sein d'Air France, UGICT - CGT (ou la CGT Air France) l'est bien. De plus, la branche du personnel navigant commercial appelle tous les salariés à les rejoindre, même ceux encartés dans d'autres syndicats.
Il demande aussi à la direction un rattrapage de l'inflation, la création d'une classe de salaire supplémentaire, la création d'une prime de langue et relais, ainsi que le remboursement intégral du pass Navigo et d'autres demandes.
Dans le cadre des JO, les PNC syndiqués de la CGT réclament aussi un statut spécial pour les salariés de province montant à CDG durant l'évènement, une abolition des codes retards, un déplafonnement des remboursements des billets de train et la réservation de chambres d'hôtels.
Le syndicat n'est pas le seul à menacer la compagnie aérienne d'une éventuelle grève.
Depuis maintenant 2 mois, l'UNAC fait courir un préavis pour les dates du 23 au 29 juillet 2024.
Les délégués syndicaux ont adressé un courrier à la direction de l'entreprise pour préciser les points de mécontentement, d'un syndicat représentatif.
"Cette décision est nécessaire pour faire entendre les préoccupations, la colère et la frustration légitime des 13 000 PNC d'Air France.
En effet de très nombreuses problématiques persistantes impactent notre quotidien professionnel et notre qualité de vie au travail, cette colère jamais égalée trouve son fondement dans un accord collectif déséquilibré face aux efforts consentis, déséquilibré face à la non-prise en compte de la compatibilité du service et face à un environnement au travail inadapté," expliquent les PNC.
Air France : "Il reste du temps avant les JO"
Des élus qui dénoncent aussi le fameux bidding et déplorent "les signes avant-coureur d'un fiasco annoncé."
L'UNAC appelle à l'abandon pur et simple du projet.
Ils réclament aussi des mesures catégorielles ambitieuses avant les Jeux Olympiques, suite au fort mécontentement suscité par l'accord collectif PNC prévoyant une productivité accrue, sans mesures compensatoires.
Et pour les délégués, si jamais la direction n'apporte pas les réponses d"ici là, alors il faudra agir "massivement et collectivement pour un avenir professionnel plus équitable."
Pour l'heure du côté d'Air France, l'inquiétude n'est pas encore de mise.
Nous ne sommes que le 2 mai 2024. Le management de la compagnie nationale a encore 2 mois pour trouver un accord.
D'ailleurs les négociations ont lieu avec l'UNAC et le dialogue est maintenu avec l'ensemble des représentants du personnel, tente de dédramatiser, un porte-parole.
L'UNAC appelle à l'abandon pur et simple du projet.
Ils réclament aussi des mesures catégorielles ambitieuses avant les Jeux Olympiques, suite au fort mécontentement suscité par l'accord collectif PNC prévoyant une productivité accrue, sans mesures compensatoires.
Et pour les délégués, si jamais la direction n'apporte pas les réponses d"ici là, alors il faudra agir "massivement et collectivement pour un avenir professionnel plus équitable."
Pour l'heure du côté d'Air France, l'inquiétude n'est pas encore de mise.
Nous ne sommes que le 2 mai 2024. Le management de la compagnie nationale a encore 2 mois pour trouver un accord.
D'ailleurs les négociations ont lieu avec l'UNAC et le dialogue est maintenu avec l'ensemble des représentants du personnel, tente de dédramatiser, un porte-parole.