Presqu’un an après la fin retentissante des opérations de Jet Airways, le ciel indien, qui connaît l’une des progressions les plus importantes au monde, poursuit sa réorganisation et Air India, la compagnie publique, entend bien faire de 2020 son année.
Le 7 janvier, le gouvernement indien, propriétaire à 100%, a finalement approuvé le processus de privatisation de la compagnie, en difficulté financière depuis plusieurs années, et a fait savoir qu’un document de manifestation d’intérêt serait rendu public dans les jours à venir. Une annonce de vente sera en outre publié dans les médias internationaux d’ici la fin du mois de janvier.
Pour rendre l’offre plus attractive, une grande partie de la dette sera transférée, ce qui n’avait pas été le cas lors des premières tentatives de privatisation. « En principe, une approbation a été donnée pour éliminer une partie de la dette et certains passifs », a déclaré un haut-fonctionnaire au Business Standard India.
D’après les comptes audits d’Air India à la fin 2019, les dettes accumulées s’élèveraient à près de 8 milliards de dollars.
A noter également que la compagnie a considérablement réduit ses effectifs ces dernières années, passant de 23 000 employés en 2014 à 12 000 en 2018.
Le 7 janvier, le gouvernement indien, propriétaire à 100%, a finalement approuvé le processus de privatisation de la compagnie, en difficulté financière depuis plusieurs années, et a fait savoir qu’un document de manifestation d’intérêt serait rendu public dans les jours à venir. Une annonce de vente sera en outre publié dans les médias internationaux d’ici la fin du mois de janvier.
Pour rendre l’offre plus attractive, une grande partie de la dette sera transférée, ce qui n’avait pas été le cas lors des premières tentatives de privatisation. « En principe, une approbation a été donnée pour éliminer une partie de la dette et certains passifs », a déclaré un haut-fonctionnaire au Business Standard India.
D’après les comptes audits d’Air India à la fin 2019, les dettes accumulées s’élèveraient à près de 8 milliards de dollars.
A noter également que la compagnie a considérablement réduit ses effectifs ces dernières années, passant de 23 000 employés en 2014 à 12 000 en 2018.
La privatisation ou la fin
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Face aux rumeurs de faillites et de fermetures qui ont couru dernièrement, Ashwani Lohani, P-DG de la compagnie, avait la semaine dernière publié un message pour rassurer clients et partenaires de part le monde.
« Air India continuera à voler et à se développer également et il n’y aura aucune inquiétude que ce soit pour les voyageurs, les entreprises ou les agents. Air India, le transporteur national, est toujours la plus grande compagnie aérienne de l’Inde », pouvait-on y lire.
Pour autant, il y a trois semaines, le même homme avait exprimé ses inquiétudes devant le ministère indien de l’Aviation civile.
« Il faut aussi admettre que la situation financière globale est extrêmement intenable et que la compagnie ne pourrait pas être en mesure de maintenir ses opérations en l’absence d’une intervention et d’un soutien gouvernemental immédiat, demandé à plusieurs reprises dans le passé », expliquait une lettre envoyée au gouvernement.
Ce dernier s’est voulu ces derniers jours rassurant. Lors d’une rencontre qui s’est tenue le 2 janvier 2020 avec les pilotes de la compagnie, Hardeep Singh Puri, ministre de l’aviation civile en Inde a assuré qu’Air India continuerait d’être pleinement opérationnel jusqu’à la fin d’un processus de privatisation qui apparaît comme indispensable à la survie de la grande compagnie indienne.
« Air India continuera à voler et à se développer également et il n’y aura aucune inquiétude que ce soit pour les voyageurs, les entreprises ou les agents. Air India, le transporteur national, est toujours la plus grande compagnie aérienne de l’Inde », pouvait-on y lire.
Pour autant, il y a trois semaines, le même homme avait exprimé ses inquiétudes devant le ministère indien de l’Aviation civile.
« Il faut aussi admettre que la situation financière globale est extrêmement intenable et que la compagnie ne pourrait pas être en mesure de maintenir ses opérations en l’absence d’une intervention et d’un soutien gouvernemental immédiat, demandé à plusieurs reprises dans le passé », expliquait une lettre envoyée au gouvernement.
Ce dernier s’est voulu ces derniers jours rassurant. Lors d’une rencontre qui s’est tenue le 2 janvier 2020 avec les pilotes de la compagnie, Hardeep Singh Puri, ministre de l’aviation civile en Inde a assuré qu’Air India continuerait d’être pleinement opérationnel jusqu’à la fin d’un processus de privatisation qui apparaît comme indispensable à la survie de la grande compagnie indienne.