Le marché aéronautique indien connaît une année 2019 pour le moins perturbée.
Après l’arrêt des activités de Jet Airways la semaine dernière, le transporteur national Air India connaîtrait à son tour des difficultés financières.
La compagnie qui appartient à l’Etat indien est dans l’incapacité de rembourser près d’un milliard de dollars d’emprunts pour l’achat de nouveaux avions.
D’après la presse indienne, sa dette totale s’élèverait à 8 milliards de dollars et elle aurait fait appel au gouvernement pour un plan de sauvetage.
Mais, en pleine période d’élections en Inde, un tel scénario paraît bien peu probable à court terme, le gouvernement actuel de Narendra Modi ayant déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’injecter des capitaux directement dans Air India.
Le gouvernement indien avait tenté, l’année dernière, de privatiser Air India mais, d’après ce qu’explique The Hindu Business Line, aucune offre de reprise sérieuse n’avait été présentée.
Ce qui avait poussé le gouvernement à vendre certains actifs de la compagnie, dont ses bureaux dans 16 villes indiennes.
Après l’arrêt des activités de Jet Airways la semaine dernière, le transporteur national Air India connaîtrait à son tour des difficultés financières.
La compagnie qui appartient à l’Etat indien est dans l’incapacité de rembourser près d’un milliard de dollars d’emprunts pour l’achat de nouveaux avions.
D’après la presse indienne, sa dette totale s’élèverait à 8 milliards de dollars et elle aurait fait appel au gouvernement pour un plan de sauvetage.
Mais, en pleine période d’élections en Inde, un tel scénario paraît bien peu probable à court terme, le gouvernement actuel de Narendra Modi ayant déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’injecter des capitaux directement dans Air India.
Le gouvernement indien avait tenté, l’année dernière, de privatiser Air India mais, d’après ce qu’explique The Hindu Business Line, aucune offre de reprise sérieuse n’avait été présentée.
Ce qui avait poussé le gouvernement à vendre certains actifs de la compagnie, dont ses bureaux dans 16 villes indiennes.
Pas de repreneur pour Jet Airways ?
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La semaine dernière, la compagnie privée Jet Airways avait de son côté suspendu toutes ses activités, dans l’attente d’un éventuel repreneur.
« C’est avec une profonde tristesse et le cœur lourd que nous vous informons de la suspension immédiate de tous les vols intérieurs et internationaux de Jet Airways », expliquait, dans un mail, le PDG de l’entreprise, Vinay Dube.
De la hausse du prix du baril de pétrole à la chute de la valeur de la roupie en passant par une concurrence de plus en plus agressive sur les liaisons entre l’Inde et le reste du monde ou une mauvaise stratégie financière, les raisons expliquant la chute de la première compagnie privée indienne, endettée à hauteur de 85 milliards de roupies (1,1 milliard d’euros), sont nombreuses.
16 500 salariés se retrouvent au chômage, et 124 avions sont désormais cloués au sol. Si un processus de mise en vente a été ouvert début avril, seulement quatre repreneurs étudieraient le dossier de reprise du transporteur, d’après la presse indienne : Etihad, TPG Capital, Indigo Partners ainsi que le fonds souverain indien National Investment and Infrastructure Fund Ltd (NIIF).
Ces derniers ont jusqu’à la fin du mois pour déposer une offre, sinon, Jet Airways déclarera son dépôt de bilan.
« C’est avec une profonde tristesse et le cœur lourd que nous vous informons de la suspension immédiate de tous les vols intérieurs et internationaux de Jet Airways », expliquait, dans un mail, le PDG de l’entreprise, Vinay Dube.
De la hausse du prix du baril de pétrole à la chute de la valeur de la roupie en passant par une concurrence de plus en plus agressive sur les liaisons entre l’Inde et le reste du monde ou une mauvaise stratégie financière, les raisons expliquant la chute de la première compagnie privée indienne, endettée à hauteur de 85 milliards de roupies (1,1 milliard d’euros), sont nombreuses.
16 500 salariés se retrouvent au chômage, et 124 avions sont désormais cloués au sol. Si un processus de mise en vente a été ouvert début avril, seulement quatre repreneurs étudieraient le dossier de reprise du transporteur, d’après la presse indienne : Etihad, TPG Capital, Indigo Partners ainsi que le fonds souverain indien National Investment and Infrastructure Fund Ltd (NIIF).
Ces derniers ont jusqu’à la fin du mois pour déposer une offre, sinon, Jet Airways déclarera son dépôt de bilan.
Air France impactée
Des turbulences touchant directement les activités d’Air France, qui avait noué un partenariat commercial avec Jet Airways, via des partages de code sur les lignes vers Mumbai, Bangalore, Delhi et plus récemment vers Chennai.
« En fonction de leurs capacités et de leurs besoins opérationnels, Air France et KLM augmenteront le nombre de sièges disponibles depuis et vers l’Inde en exploitant des avions de plus grandes capacités ou en augmentant le nombre de fréquences », explique le groupe franco-néerlandais dans un communiqué, ajoutant qu’il restait en contact étroit avec Jet Airways.
Il y a 18 mois, Air France-KLM et Jet Airways avaient signé un partenariat destiné à combattre les compagnies du Golfe sur les liaisons entre l’Inde et l’Europe.
Une co-entreprise jusqu’à présent couronnée de succès. « La joint-ventre avec Jet Airways fonctionne très bien entre l’Europe et l’Inde. Le partenariat est tellement positif que l’on fera tout pour soutenir la compagnie indienne », expliquait Anne Rigail, directrice générale d’Air France, le 31 mars lors de l’ouverture d’une ligne AF vers Dallas, au Texas, qui devait en grande partie être approvisionnée par les passagers venant d’Inde.
Le marché indien de l’aviation connaît l’une des croissance les plus considérables du monde et les prévisions le place à la troisième place des marchés émetteurs de passagers, derrière la Chine et les Etats-Unis.
Pourtant, le pays a connu de nombreuses défaillances aériennes ces dernières années, notamment avec la faillite de Kingfisher Airlines en 2012.
« En fonction de leurs capacités et de leurs besoins opérationnels, Air France et KLM augmenteront le nombre de sièges disponibles depuis et vers l’Inde en exploitant des avions de plus grandes capacités ou en augmentant le nombre de fréquences », explique le groupe franco-néerlandais dans un communiqué, ajoutant qu’il restait en contact étroit avec Jet Airways.
Il y a 18 mois, Air France-KLM et Jet Airways avaient signé un partenariat destiné à combattre les compagnies du Golfe sur les liaisons entre l’Inde et l’Europe.
Une co-entreprise jusqu’à présent couronnée de succès. « La joint-ventre avec Jet Airways fonctionne très bien entre l’Europe et l’Inde. Le partenariat est tellement positif que l’on fera tout pour soutenir la compagnie indienne », expliquait Anne Rigail, directrice générale d’Air France, le 31 mars lors de l’ouverture d’une ligne AF vers Dallas, au Texas, qui devait en grande partie être approvisionnée par les passagers venant d’Inde.
Le marché indien de l’aviation connaît l’une des croissance les plus considérables du monde et les prévisions le place à la troisième place des marchés émetteurs de passagers, derrière la Chine et les Etats-Unis.
Pourtant, le pays a connu de nombreuses défaillances aériennes ces dernières années, notamment avec la faillite de Kingfisher Airlines en 2012.
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