De source proche du dossier, il s'agirait du fonds d'investissement italien Seven, propriétaire dans le domaine aérien de la compagnie Azzurra Airlines.
"Une réunion extraordinaire du Comité d’Entreprise se tiendra demain, mardi 7 octobre, au cours de laquelle seront apportées des précisions aux Représentants du personnel sur l'ensemble de ces nouvelles candidatures."
Alors, liquidation ou reprise ? Bien malin celui qui pourra le dire si ce n’est le Tribunal de Commerce de Montpellier, chargé de sceller le destin de la compagnie après examen des candidatures. Il y en aurait désormais 5, mais combien de viables véritablement ?
Les salariés, eux, n’y croient plus. Vendredi, ils ont manifesté sur le tarmac niçois, principal hub de la compagnie, en accueillant les passagers avec des banderoles proclamant : "A vendre. Contrôle technique OK."» Le désistement du fonds d'investissement américain Wexford a provoqué une surprise et aussi une déception.
Il semblait être le seul candidat possédant les moyens financiers pour reprendre et développer la compagnie.
Qui est prêt à reprendre les 67 millions d'euros de passif ?
Avec 40 millions d'euros de perte d'exploitation pour un chiffre d'affaires de 180 millions, Air Littoral est fragile. Si le dépôt de bilan a permis de geler les dettes publiques (67 millions d'euros), celles-ci constituent néanmoins un joli boulet pour le repreneur potentiel reprise.
Le 8 octobre, le Conseil supérieur de l'aviation marchande (CSAM) se prononcera sur la licence d'exploitation de la compagnie aérienne. Il y a quelques mois, il l'avait retirée à Air Lib. Mauvais signe. Le 27 octobre une nouvelle audience du Tribunal de commerce est prévue, avant le 31 octobre, date limite de la période d'observation.
La liquidation pure et simple de la compagnie n’est pas loin, à moins d’un coup de théâtre, heureusement toujours possible...
(*) Celles du consortium cannois regroupé autour de la société de gestion de patrimoine NGFI (Nouvelle Génération Finances) et de la société Danavia SA, créée par un ancien pilote d'AOM.
Michel BOVAS à Nice - 07 octobre 2003
michel.bovas@aol.com
"Une réunion extraordinaire du Comité d’Entreprise se tiendra demain, mardi 7 octobre, au cours de laquelle seront apportées des précisions aux Représentants du personnel sur l'ensemble de ces nouvelles candidatures."
Alors, liquidation ou reprise ? Bien malin celui qui pourra le dire si ce n’est le Tribunal de Commerce de Montpellier, chargé de sceller le destin de la compagnie après examen des candidatures. Il y en aurait désormais 5, mais combien de viables véritablement ?
Les salariés, eux, n’y croient plus. Vendredi, ils ont manifesté sur le tarmac niçois, principal hub de la compagnie, en accueillant les passagers avec des banderoles proclamant : "A vendre. Contrôle technique OK."» Le désistement du fonds d'investissement américain Wexford a provoqué une surprise et aussi une déception.
Il semblait être le seul candidat possédant les moyens financiers pour reprendre et développer la compagnie.
Qui est prêt à reprendre les 67 millions d'euros de passif ?
Avec 40 millions d'euros de perte d'exploitation pour un chiffre d'affaires de 180 millions, Air Littoral est fragile. Si le dépôt de bilan a permis de geler les dettes publiques (67 millions d'euros), celles-ci constituent néanmoins un joli boulet pour le repreneur potentiel reprise.
Le 8 octobre, le Conseil supérieur de l'aviation marchande (CSAM) se prononcera sur la licence d'exploitation de la compagnie aérienne. Il y a quelques mois, il l'avait retirée à Air Lib. Mauvais signe. Le 27 octobre une nouvelle audience du Tribunal de commerce est prévue, avant le 31 octobre, date limite de la période d'observation.
La liquidation pure et simple de la compagnie n’est pas loin, à moins d’un coup de théâtre, heureusement toujours possible...
(*) Celles du consortium cannois regroupé autour de la société de gestion de patrimoine NGFI (Nouvelle Génération Finances) et de la société Danavia SA, créée par un ancien pilote d'AOM.
Michel BOVAS à Nice - 07 octobre 2003
michel.bovas@aol.com