Un pic de 1,2 million y a même été atteint en 2000, avant une chute d'activité liée aux contrecoups du 11 septembre, à la disparition de sa maison-mère Swissair et au dépôt de bilan du 21 août dernier.
Derrière Air France et la compagnie "low-coast" EasyJet, Air Littoral est le troisième transporteur de l'aéroport niçois, où il occupait en 2003 8,3% de parts de marché. Plus de 50% de l'activité du prestataire technique Swissport à l'aéroport de Nice résulte également de la présence d'Air Littoral, de source syndicale.
Convaincus de la "viabilité commerciale" de la plateforme, le président de la Chambre de commerce de Nice Francis Perugini, associé aux élus locaux, plaide pour une "solution niçoise" à la poursuite d'activité d'Air Littoral. "Des opérateurs potentiels sont intéressés". "C'est pertinent. Nous étions la seule compagnie à assurer des liaisons directes avec les capitales ou grandes villes d'Italie et d'Espagne.
Commercialement, nous tenions la route. C'est un gâchis", assure Henry Perron, chef-pilote de la plateforme de Nice. Ce sentiment domine aussi à Montpellier: "pour nous, ces liaisons aériennes à caractère régional et euro-méditerranéen servaient à l'accessibilité à la zone Languedoc. Des sous-traitants sont aussi touchés. C'est un vrai souci économique pour la région", observe Jean-Pierre Trousset, responsable de la communication à la CCI de Montpellier.
Corse : conséquences sur la prochaine saison touristique
En Corse, l'interdiction de vol frappant la compagnie a en partie rompu la continuité territoriale. La compagnie détenait la concession des lignes entre deux aéroports de l'île et Marseille et Nice, et cette interruption "a déjà des conséquences sur la prochaine saison touristique car les places manquantes sur Calvi et Figari n'ont pour l'heure pas été remplacées par une offre supplémentaire sur Bastia et Ajaccio", explique Roland Dominici, président de la coordination des industries touristiques.
A Strasbourg, Nantes, Bordeaux et Toulouse, la même expresion de "coup dur" revient de la part des responsables d'aéroports. "Nous perdons deux bonnes liaisons vers Montpellier et Nice et leurs correspondances vers la Corse et l'Italie", affirme ainsi Michel Benoit, directeur de l'aéroport de Nantes.
Les responsables de ces aéroports estiment cependant qu'une partie du trafic sera récupérée par d'autres opérateurs, dont, bien sûr, Air France: "Nous nous mobiliserons pour trouver de nouvelles offres sur ces dessertes", assure le directeur de celui de Bordeaux, Pascal Personne. "J'ai bon espoir que quelqu'un se positionnera sur Strasbourg-Nice. Ce sera plus délicat pour Montpellier", selon le directeur de Strasbourg, Alain Russel.
Derrière Air France et la compagnie "low-coast" EasyJet, Air Littoral est le troisième transporteur de l'aéroport niçois, où il occupait en 2003 8,3% de parts de marché. Plus de 50% de l'activité du prestataire technique Swissport à l'aéroport de Nice résulte également de la présence d'Air Littoral, de source syndicale.
Convaincus de la "viabilité commerciale" de la plateforme, le président de la Chambre de commerce de Nice Francis Perugini, associé aux élus locaux, plaide pour une "solution niçoise" à la poursuite d'activité d'Air Littoral. "Des opérateurs potentiels sont intéressés". "C'est pertinent. Nous étions la seule compagnie à assurer des liaisons directes avec les capitales ou grandes villes d'Italie et d'Espagne.
Commercialement, nous tenions la route. C'est un gâchis", assure Henry Perron, chef-pilote de la plateforme de Nice. Ce sentiment domine aussi à Montpellier: "pour nous, ces liaisons aériennes à caractère régional et euro-méditerranéen servaient à l'accessibilité à la zone Languedoc. Des sous-traitants sont aussi touchés. C'est un vrai souci économique pour la région", observe Jean-Pierre Trousset, responsable de la communication à la CCI de Montpellier.
Corse : conséquences sur la prochaine saison touristique
En Corse, l'interdiction de vol frappant la compagnie a en partie rompu la continuité territoriale. La compagnie détenait la concession des lignes entre deux aéroports de l'île et Marseille et Nice, et cette interruption "a déjà des conséquences sur la prochaine saison touristique car les places manquantes sur Calvi et Figari n'ont pour l'heure pas été remplacées par une offre supplémentaire sur Bastia et Ajaccio", explique Roland Dominici, président de la coordination des industries touristiques.
A Strasbourg, Nantes, Bordeaux et Toulouse, la même expresion de "coup dur" revient de la part des responsables d'aéroports. "Nous perdons deux bonnes liaisons vers Montpellier et Nice et leurs correspondances vers la Corse et l'Italie", affirme ainsi Michel Benoit, directeur de l'aéroport de Nantes.
Les responsables de ces aéroports estiment cependant qu'une partie du trafic sera récupérée par d'autres opérateurs, dont, bien sûr, Air France: "Nous nous mobiliserons pour trouver de nouvelles offres sur ces dessertes", assure le directeur de celui de Bordeaux, Pascal Personne. "J'ai bon espoir que quelqu'un se positionnera sur Strasbourg-Nice. Ce sera plus délicat pour Montpellier", selon le directeur de Strasbourg, Alain Russel.