TourMaG.com - Sur quelles bases plaidez-vous une solution niçoise, concernant la continuité de l'activité d'Air Littoral ?
Francis Perugini : "Lors de la première année de la création du hub d'Air Littoral à Nice, en 1996, environ 150.000 passagers ont été transportés, sur quatre vols quotidiens. En 2000, le nombre de passagers a atteint 1,2 million.
Depuis, il a baissé, en raison de la sortie de Swissair et des contrecoups du 11 septembre, mais en 2003, avec un redressement judiciaire en sus, il y avait encore plus de 750.000 passagers (sur les 1,6 million transportés au total par la compagnie) et de 34 à 38 vols quotidiens. C'est dire toute l'importance de ce hub, qui a prouvé sa viabilité."
T.M.com - Quelles démarches avez-vous entreprises pour une reprise ou une poursuite de l'activité depuis Nice ?
F.P..: "Il faut distinguer le court terme et le moyen-long terme. A court terme, les créneaux horaires d'Air Littoral ne sont pas "mis au pot" et nous allons nous battre pour qu'ils soient conservés.
On pourrait trouver des compagnies existantes, prêtes à renforcer leur desserte vers des destinations assurées jusqu'à présent par Air Littoral. Corse Méditerranée est prête à reprendre les vols vers Figari et Calvi, Alitalia est peut-être intéressé par les destinations italiennes.
Parallèlement, à plus long terme, nous avons travaillé sur un business-plan et contacté des opérateurs éventuels. Nous sentons un intérêt."
T.M.com - Comment en est-on arrivés là ?
F.P.: "Nous avons perdu de nombreux mois en raison de la volonté du tribunal de commerce de Montpellier de ne pas casser le périmètre Montpellier-Nice, ce qui me rend amer. Nous disons depuis longtemps: il faudrait une solution niçoise, isoler Montpellier de Nice. En outre, depuis des mois, nous nous sommes contentés de promesses de repreneurs fantômes, plus intéressés par les actifs de la compagnie que d'assurer son financement.
Cette main tendue vers les collectivités en permanence est inadmissible. Enfin, il y a eu des erreurs sur des ouvertures et fermetures rapides de lignes, qui plombent la rentabilité."
Francis Perugini : "Lors de la première année de la création du hub d'Air Littoral à Nice, en 1996, environ 150.000 passagers ont été transportés, sur quatre vols quotidiens. En 2000, le nombre de passagers a atteint 1,2 million.
Depuis, il a baissé, en raison de la sortie de Swissair et des contrecoups du 11 septembre, mais en 2003, avec un redressement judiciaire en sus, il y avait encore plus de 750.000 passagers (sur les 1,6 million transportés au total par la compagnie) et de 34 à 38 vols quotidiens. C'est dire toute l'importance de ce hub, qui a prouvé sa viabilité."
T.M.com - Quelles démarches avez-vous entreprises pour une reprise ou une poursuite de l'activité depuis Nice ?
F.P..: "Il faut distinguer le court terme et le moyen-long terme. A court terme, les créneaux horaires d'Air Littoral ne sont pas "mis au pot" et nous allons nous battre pour qu'ils soient conservés.
On pourrait trouver des compagnies existantes, prêtes à renforcer leur desserte vers des destinations assurées jusqu'à présent par Air Littoral. Corse Méditerranée est prête à reprendre les vols vers Figari et Calvi, Alitalia est peut-être intéressé par les destinations italiennes.
Parallèlement, à plus long terme, nous avons travaillé sur un business-plan et contacté des opérateurs éventuels. Nous sentons un intérêt."
T.M.com - Comment en est-on arrivés là ?
F.P.: "Nous avons perdu de nombreux mois en raison de la volonté du tribunal de commerce de Montpellier de ne pas casser le périmètre Montpellier-Nice, ce qui me rend amer. Nous disons depuis longtemps: il faudrait une solution niçoise, isoler Montpellier de Nice. En outre, depuis des mois, nous nous sommes contentés de promesses de repreneurs fantômes, plus intéressés par les actifs de la compagnie que d'assurer son financement.
Cette main tendue vers les collectivités en permanence est inadmissible. Enfin, il y a eu des erreurs sur des ouvertures et fermetures rapides de lignes, qui plombent la rentabilité."