Le Pdg actuel d'Air Tahiti Nui s’est engagé à retrouver un équilibre d’exploitation fin 2012 mais les chantiers sont loin d’être terminés - DR
Cédric Pastour a-t-il un avenir à la tête d’Air Tahiti Nui ? Et Air Tahiti Nui a-t-elle un avenir sans Cédric Pastour ?
Voilà qui fera l’objet du prochain conseil d’administration qui se tiendra les 11 et 12 juillet 2011 et, aujourd’hui, il est bien difficile de savoir ce qu’il en sortira.
Alors que les pilotes grévistes de la semaine dernière ont réclamé clairement la tête de l'actuel président pour des raisons allant de mesures disciplinaires contre deux PNT à l'engagement de personnel extérieur, un mouvement inverse de quatre syndicats réunis sous la bannière « Union pour l’avenir d’ATN » souhaite maintenant son maintien et celui de son équipe dirigeante.
Bref, ça se complique et c'est un peu la guerre civile dans l’entreprise, majorité silencieuse en faveur de Pastour contre « une poignée de personnes ivres de leurs privilèges » . Mais le mouvement s’étend aussi hors de l’entreprise.
Oscar Temaru, l’actuel président du territoire tahitien, qui est l’actionnaire majoritaire de la compagnie, semble avoir promis aux grévistes de la première heure la tête de Pastour.
Voilà qui fera l’objet du prochain conseil d’administration qui se tiendra les 11 et 12 juillet 2011 et, aujourd’hui, il est bien difficile de savoir ce qu’il en sortira.
Alors que les pilotes grévistes de la semaine dernière ont réclamé clairement la tête de l'actuel président pour des raisons allant de mesures disciplinaires contre deux PNT à l'engagement de personnel extérieur, un mouvement inverse de quatre syndicats réunis sous la bannière « Union pour l’avenir d’ATN » souhaite maintenant son maintien et celui de son équipe dirigeante.
Bref, ça se complique et c'est un peu la guerre civile dans l’entreprise, majorité silencieuse en faveur de Pastour contre « une poignée de personnes ivres de leurs privilèges » . Mais le mouvement s’étend aussi hors de l’entreprise.
Oscar Temaru, l’actuel président du territoire tahitien, qui est l’actionnaire majoritaire de la compagnie, semble avoir promis aux grévistes de la première heure la tête de Pastour.
Les professionnels du tourisme tahitien soutiennent Cédric Pastour
Autres articles
-
Aérien : une rentrée entre parenthèses 🔑
-
Air Tahiti Nui : Philippe Marie, un nouveau PDG et des défis à relever 🔑
-
Air Tahiti Nui : Le préavis de grève est levé !
-
Air Tahiti Nui : une grève impacte le trafic
-
Air Tahiti Nui inaugure le 14 juin sa nouvelle ligne Paris-Seattle-Papeete et célèbre ses 25 ans
Or, les professionnels du tourisme tahitien protestent contre son départ et craignent tout simplement qu’ATN disparaisse avec des conséquences désastreuses pour le tourisme tahitien.
Un tourisme qui souffre déjà énormément de la baisse du nombre de visiteurs, tous marchés confondus.
On peut penser que ce soutien de la dernière heure viendra modifier la décision du conseil d’administration de se passer des services de Cédric Pastour, le huitième président en dix ans.
Il y a urgence car la compagnie accumule les pertes. Le Pdg actuel s’est engagé à retrouver un équilibre d’exploitation fin 2012 mais les chantiers sont loin d’être terminés.
Il faut nettoyer les comptes et réduire le capital social pour absorber comptablement les pertes de façon à trouver de nouvelles lignes de crédit auprès des banques.
Cette tâche accomplie, le plan de restructuration de Tahiti prévoyant l’ouverture du capital de la compagnie à des investisseurs extérieurs, pourra se mettre en place.
Sur la réduction des coûts d’exploitation, Cédric Pastour cite une renégociation à la baisse réussie du loyer d’un appareil, des coûts de catering et des pièces détachées. Pas mal en six mois.
Oui mais pourvu que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau turquoise des lagons polynésiens...
Un tourisme qui souffre déjà énormément de la baisse du nombre de visiteurs, tous marchés confondus.
On peut penser que ce soutien de la dernière heure viendra modifier la décision du conseil d’administration de se passer des services de Cédric Pastour, le huitième président en dix ans.
Il y a urgence car la compagnie accumule les pertes. Le Pdg actuel s’est engagé à retrouver un équilibre d’exploitation fin 2012 mais les chantiers sont loin d’être terminés.
Il faut nettoyer les comptes et réduire le capital social pour absorber comptablement les pertes de façon à trouver de nouvelles lignes de crédit auprès des banques.
Cette tâche accomplie, le plan de restructuration de Tahiti prévoyant l’ouverture du capital de la compagnie à des investisseurs extérieurs, pourra se mettre en place.
Sur la réduction des coûts d’exploitation, Cédric Pastour cite une renégociation à la baisse réussie du loyer d’un appareil, des coûts de catering et des pièces détachées. Pas mal en six mois.
Oui mais pourvu que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau turquoise des lagons polynésiens...