Emmanuel Marill, Directeur Général d'Airbnb était l'invité de la matinale de France Inter du 14 novembre 2017
Nicolas Demorand recevait Emmanuel Marill, directeur général France et Belgique d'Airbnb dans sa matinale ce mardi 14 novembre 2017 sur France Inter.
Le DG a souhaité appuyer sur la parfaite conformité de la plateforme à la loi. D'abord via le blocage du nombre de nuitée à 120 par an dans les 1er à 4ème arrondissements de Paris, puis en affirmant qu'Airbnb s'acquittait de la taxe de séjour auprès des collectivités. Il a par ailleurs insisté sur le fait que 10% des logements disponibles sur Airbnb étaient accessibles aux handicapés.
Devant la colère d'un hôtelier restaurateurs dans le Jura, Emmanuel Marill a préféré répondre que les structures hôtelières et les appartements airbnb étaient complémentaires. Il a appuyé sur la présence d'Airbnb dans 13 000 communes où l'hôtellerie n'était pas présente, sur la différence de cible et sur le fait que le tourisme se portait bien : "le gâteau grossit" et le DG d'Airbnb estime qu'il peut être partagé.
Une communication bien rodée mais mise à mal en fin d'émission par Léa Salamé, qui soulevait un point important : quid de l'optimisation fiscale de la plateforme?
Selon certains chiffres dévoilées en août 2017 par Le Parisien, la structure n'aurait en effet payé que 100 000€ d'impôts en 2016, en toute légalité via de complexes montages financiers.
Après plusieurs relances des journalistes présents dans le studio et réclamant une réponse "en toute transparence", Emmanuel Marill a finalement riposté que la plateforme était "une entreprise de redistribution" qui n'avait "pas le même modèle" (ndlr : que les structures hôtelières) ce qui interdirait toute comparaison.
Airbnb "paie la TVA et la taxe de séjour" a objecté Emmanuel Marill, ajoutant que la contribution de la plateforme se montait à "6.5 milliards d'euros en 2016".
Devant l'insistance de Léa Salamé "mais vous, airbnb, la firme" sous-entendant qu'il ne s'agissait que de contributions des hôtes, et non de l'entreprise elle-même, le DG d'Airbnb a fini par dire qu'il ne souhaitait pas répondre.
"Je ne commente pas ces chiffres" (ndlr : la somme de 100 000€ d'impôts et l'optimisation fiscale) a-t-il fini par affirmé, ajoutant qu'ils étaient "sortis hors contexte en août", et préférant insister sur la contribution aux cotisations locales.
Pour écouter le replay de l'émission : France Inter, matinale du 14 novembre 2017
Le DG a souhaité appuyer sur la parfaite conformité de la plateforme à la loi. D'abord via le blocage du nombre de nuitée à 120 par an dans les 1er à 4ème arrondissements de Paris, puis en affirmant qu'Airbnb s'acquittait de la taxe de séjour auprès des collectivités. Il a par ailleurs insisté sur le fait que 10% des logements disponibles sur Airbnb étaient accessibles aux handicapés.
Devant la colère d'un hôtelier restaurateurs dans le Jura, Emmanuel Marill a préféré répondre que les structures hôtelières et les appartements airbnb étaient complémentaires. Il a appuyé sur la présence d'Airbnb dans 13 000 communes où l'hôtellerie n'était pas présente, sur la différence de cible et sur le fait que le tourisme se portait bien : "le gâteau grossit" et le DG d'Airbnb estime qu'il peut être partagé.
Une communication bien rodée mais mise à mal en fin d'émission par Léa Salamé, qui soulevait un point important : quid de l'optimisation fiscale de la plateforme?
Selon certains chiffres dévoilées en août 2017 par Le Parisien, la structure n'aurait en effet payé que 100 000€ d'impôts en 2016, en toute légalité via de complexes montages financiers.
Après plusieurs relances des journalistes présents dans le studio et réclamant une réponse "en toute transparence", Emmanuel Marill a finalement riposté que la plateforme était "une entreprise de redistribution" qui n'avait "pas le même modèle" (ndlr : que les structures hôtelières) ce qui interdirait toute comparaison.
Airbnb "paie la TVA et la taxe de séjour" a objecté Emmanuel Marill, ajoutant que la contribution de la plateforme se montait à "6.5 milliards d'euros en 2016".
Devant l'insistance de Léa Salamé "mais vous, airbnb, la firme" sous-entendant qu'il ne s'agissait que de contributions des hôtes, et non de l'entreprise elle-même, le DG d'Airbnb a fini par dire qu'il ne souhaitait pas répondre.
"Je ne commente pas ces chiffres" (ndlr : la somme de 100 000€ d'impôts et l'optimisation fiscale) a-t-il fini par affirmé, ajoutant qu'ils étaient "sortis hors contexte en août", et préférant insister sur la contribution aux cotisations locales.
Pour écouter le replay de l'émission : France Inter, matinale du 14 novembre 2017