Hasard ou coïncidence, interrogé en marge de ce grand rassemblement de l'industrie spatiale Josef Aschbacher, patron de l'Agence spatiale européenne (ESA), déclarait : « Nous avons besoin d'une présence européenne future en orbite basse pour continuer la recherche scientifique. Le deuxième point étant d'acheminer des astronautes en orbite basse. »
On croit rêver quand on sait que pendant des années la politique européenne préférait privilégier les vols non habités laissant la place aux robots… Avec cette arrivée de "Loop", la politique de vol habité de l’Europe est-elle en train de changer. Il semble que oui !
La station "Loop" d’Airbus, surprend tout d’abord par sa sobriété, son design et son confort. Rien à voir avec l’ISS, qui il est vrai a été conçue en 1983.
Lire aussi : Espace : des projets à foison... mais que fait l'Europe ?
D’un diamètre de 8 mètres et d’une longueur similaire, la station, de forme cylindrique, est bâtie sur trois niveau : un pont d'habitation, un pont scientifique et une centrifugeuse qui peut créer des conditions de gravité réduisant ainsi le stress de l'apesanteur sur le corps humain.
Chaque niveau est relié par un tunnel de navigation entouré par des mini-serres sous forme de module.
La station a été conçue pour un équipage de quatre personnes, mais pourrait accueillir, d’après les ingénieurs, jusqu'à huit astronautes à la fois.
Ce qu’il y a d’intéressant, voire innovant, dans ce projet, c’est qu’Airbus pourra proposer "Loop" sans aucun aménagement intérieur afin de mieux s'adapter aux différentes missions et aux besoins de ses clients. Elle pourra même combiner plusieurs systèmes "Loop" afin d'agrandir la station en cas de besoins.
On croit rêver quand on sait que pendant des années la politique européenne préférait privilégier les vols non habités laissant la place aux robots… Avec cette arrivée de "Loop", la politique de vol habité de l’Europe est-elle en train de changer. Il semble que oui !
La station "Loop" d’Airbus, surprend tout d’abord par sa sobriété, son design et son confort. Rien à voir avec l’ISS, qui il est vrai a été conçue en 1983.
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D’un diamètre de 8 mètres et d’une longueur similaire, la station, de forme cylindrique, est bâtie sur trois niveau : un pont d'habitation, un pont scientifique et une centrifugeuse qui peut créer des conditions de gravité réduisant ainsi le stress de l'apesanteur sur le corps humain.
Chaque niveau est relié par un tunnel de navigation entouré par des mini-serres sous forme de module.
La station a été conçue pour un équipage de quatre personnes, mais pourrait accueillir, d’après les ingénieurs, jusqu'à huit astronautes à la fois.
Ce qu’il y a d’intéressant, voire innovant, dans ce projet, c’est qu’Airbus pourra proposer "Loop" sans aucun aménagement intérieur afin de mieux s'adapter aux différentes missions et aux besoins de ses clients. Elle pourra même combiner plusieurs systèmes "Loop" afin d'agrandir la station en cas de besoins.
Airbus : "Loop" pourrait être prêt au début des années 2030
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Le cahier des charges a d’ailleurs prévu qu'elle soit adaptée à une exploitation en orbite terrestre basse ou lunaire, mais aussi pour des missions vers Mars.
Il faut bien préciser que "Loop" n’est pas à proprement dit une mini-station spatiale, car le module n’est pas, du moins pour le moment, motorisé et ne peut donc pas se maintenir en orbite ou effectuer des corrections de trajectoire. Mais ceci est relativement simple à modifier, par exemple par l’ajout de panneaux solaires. L’avenir nous dira si ce concept préfigure l'architecture d'une future station spatiale.
En tous cas, l’avantage de "Loop" est qu’il est conçu pour s'adapter à la prochaine génération de lanceurs super-lourds qui peuvent envoyer un module entier en une seule pièce. De plus il est immédiatement opérationnel une fois en orbite, prêt à accueillir des humains et des charges utiles.
Lire aussi : Vol habité : l’Europe Spatiale semble enfin avoir compris !
Comme l’indique et le précise le communiqué d’Airbus, « l’objectif a été de redéfinir l'habitat spatial pour l'exploration humaine. Ce système de module orbital polyvalent est conçu pour rendre les séjours de longue durée dans l'espace plus confortables et plus agréables pour ses occupants par rapport aux conditions de vie à bord de la Station spatiale internationale qui ne sont pas des plus pratiques et des plus adaptés. »
Pendant que le développement économique de l'orbite basse terrestre s’amorce et que des stations spatiales privées commercialiseront leurs services à une grande variété d’utilisateurs (institutionnels, commerciaux, scientifiques et touristes) pour tout un tas d’usages d’ici peu de temps, sans aucun doute le "Loop" d’Airbus a donc une place à prendre sur ce créneau.
Ceci serait d’autant plus opportun, que cela permettrait à l’Europe spatiale de s’affranchir quelque peu de la domination américaine, qui s’annonce également déjà forte en ce qui concerne l’orbite basse.
Airbus estime que "Loop" pourrait être prêt au début des années 2030, date à laquelle la Station spatiale internationale aura atteint la fin de son cycle de vie.
Il faut bien préciser que "Loop" n’est pas à proprement dit une mini-station spatiale, car le module n’est pas, du moins pour le moment, motorisé et ne peut donc pas se maintenir en orbite ou effectuer des corrections de trajectoire. Mais ceci est relativement simple à modifier, par exemple par l’ajout de panneaux solaires. L’avenir nous dira si ce concept préfigure l'architecture d'une future station spatiale.
En tous cas, l’avantage de "Loop" est qu’il est conçu pour s'adapter à la prochaine génération de lanceurs super-lourds qui peuvent envoyer un module entier en une seule pièce. De plus il est immédiatement opérationnel une fois en orbite, prêt à accueillir des humains et des charges utiles.
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Comme l’indique et le précise le communiqué d’Airbus, « l’objectif a été de redéfinir l'habitat spatial pour l'exploration humaine. Ce système de module orbital polyvalent est conçu pour rendre les séjours de longue durée dans l'espace plus confortables et plus agréables pour ses occupants par rapport aux conditions de vie à bord de la Station spatiale internationale qui ne sont pas des plus pratiques et des plus adaptés. »
Pendant que le développement économique de l'orbite basse terrestre s’amorce et que des stations spatiales privées commercialiseront leurs services à une grande variété d’utilisateurs (institutionnels, commerciaux, scientifiques et touristes) pour tout un tas d’usages d’ici peu de temps, sans aucun doute le "Loop" d’Airbus a donc une place à prendre sur ce créneau.
Ceci serait d’autant plus opportun, que cela permettrait à l’Europe spatiale de s’affranchir quelque peu de la domination américaine, qui s’annonce également déjà forte en ce qui concerne l’orbite basse.
Airbus estime que "Loop" pourrait être prêt au début des années 2030, date à laquelle la Station spatiale internationale aura atteint la fin de son cycle de vie.
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.
Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet ainsi que de plusieurs livres : le "Tourisme Spatial" publié en 2009 à la documentation française et "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" sorti en 2021, ainsi qu'en 2022 "Tourisme Spatial et Ecologie" chez Amazon. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière.
Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an. Il conseille notamment des entreprises du "new space" et des fonds d’investissements sur les projets financiers en matière de Tourisme Spatial.