La future vedette des cieux peaufine son ''maquillage''...
"2004 a été jusqu'à présent, une année de grande réussite pour EADS et Airbus, particulièrement dans la zone Asie-Pacifique, et nous attendons l'annonce d'autres commandes Airbus avant la fin de l'année", ont indiqué mardi les co-présidents exécutifs d'EADS, maison-mère d'Airbus, Philippe Camus et Rainer Hertrich, dans un communiqué.
Airbus a annoncé coup sur coup, samedi et mardi, deux importantes commandes d'avions mono-couloirs par des compagnies indiennes à bas-coût, et son président Noël Forgeard a récemment laissé entendre qu'il avait conclu, avec une compagnie chinoise, un accord de principe portant sur l'acquisition de 5 avions géants A380.
Air Deccan : commande de 30 appareils pour 1,8 milliard de dollars
Le numéro un mondial des ventes d'avions de ligne, qui a battu pour la première fois de son histoire son rival américain Boeing en 2003, a remporté mardi une commande ferme de 30 appareils, assortie d'une option sur 20 autres auprès de la low-cost indienne Air Deccan, pour 1,8 milliard de dollars.
Samedi, il avait annoncé une commande 10 appareils, et 20 options, de la part de la nouvelle rivale d'Air Deccan sur le marché domestique, la low-cost Kingfisher, pour un montant proportionnel, portant à un minimum ferme de quelque 2,4 milliards de dollars cette double prise de commande indienne.
Ces deux gros achats s'ajoutent à de précédentes victoires d'importance pour Airbus qui, avec un objectif de 315 à 320 avions livrés en 2004, a toutes les chances de battre pour la seconde année consécutive Boeing qui table sur 285 unités.
Jeudi, la compagnie malaisienne AirAsia avait annoncé la commande ferme de 40 Airbus A320 pour un montant de 2,5 milliards de dollars, ainsi qu'une option pour acquérir jusqu'à 40 avions supplémentaires.
Enfin, la compagnie de fret Air Hong Kong avait annoncé vendredi la commande ferme de 2 Airbus cargo A300-600F, ainsi qu'une option pour acquérir 2 avions supplémentaires. Cette rafale de succès commerciaux intervient alors que le président d'Airbus a laissé entendre fin novembre qu'il avait d'ores et déjà signé une lettre d'intention avec une compagnie chinoise pour l'acquisition très attendue de 5 de ses futurs très gros porteurs A380.
Asie-Pacifique : 31% du trafic mondial à l'horizon 2023
"C'est vrai que nous avons signé une lettre d'intention", sur cinq A380, avait déclaré, sans plus de précision, Noël Forgeard, lors d'une rencontre organisée par l'Association de la presse anglo-américaine (AAAP), à Toulouse, le 23 novembre. Le patron d'Airbus avait refusé d'indiquer l'identité de la compagnie cliente, mais il avait rappelé sa promesse de convaincre un transporteur chinois "avant Pâques".
Or, pour signer un contrat à cette échéance, il faut avoir conclu une lettre d'intention (Memorandum of Understanding, MOU), "avant la fin de l'année", avait-il expliqué. La demande asiatique ne se limite donc pas aux petits modules. Surtout, libérée de la contrainte qu'ont fait pesé sur elle, les crises épidémiologiques survenues ces dernières années (SRAS, grippe du poulet...), elle reprend toute sa vigueur.
A l'horizon 2023, la région Asie-Pacifique devrait représenter 31% du trafic mondial contre 25% actuellement, la part de l'Europe stagnant à 32% sur la même période et celle de l'Amérique du Nord reculant de 33% à 26%, selon les dernières prévisions d'Airbus.
David DIEUDONNE (Afp) redaction@tourmag.com
Airbus a annoncé coup sur coup, samedi et mardi, deux importantes commandes d'avions mono-couloirs par des compagnies indiennes à bas-coût, et son président Noël Forgeard a récemment laissé entendre qu'il avait conclu, avec une compagnie chinoise, un accord de principe portant sur l'acquisition de 5 avions géants A380.
Air Deccan : commande de 30 appareils pour 1,8 milliard de dollars
Le numéro un mondial des ventes d'avions de ligne, qui a battu pour la première fois de son histoire son rival américain Boeing en 2003, a remporté mardi une commande ferme de 30 appareils, assortie d'une option sur 20 autres auprès de la low-cost indienne Air Deccan, pour 1,8 milliard de dollars.
Samedi, il avait annoncé une commande 10 appareils, et 20 options, de la part de la nouvelle rivale d'Air Deccan sur le marché domestique, la low-cost Kingfisher, pour un montant proportionnel, portant à un minimum ferme de quelque 2,4 milliards de dollars cette double prise de commande indienne.
Ces deux gros achats s'ajoutent à de précédentes victoires d'importance pour Airbus qui, avec un objectif de 315 à 320 avions livrés en 2004, a toutes les chances de battre pour la seconde année consécutive Boeing qui table sur 285 unités.
Jeudi, la compagnie malaisienne AirAsia avait annoncé la commande ferme de 40 Airbus A320 pour un montant de 2,5 milliards de dollars, ainsi qu'une option pour acquérir jusqu'à 40 avions supplémentaires.
Enfin, la compagnie de fret Air Hong Kong avait annoncé vendredi la commande ferme de 2 Airbus cargo A300-600F, ainsi qu'une option pour acquérir 2 avions supplémentaires. Cette rafale de succès commerciaux intervient alors que le président d'Airbus a laissé entendre fin novembre qu'il avait d'ores et déjà signé une lettre d'intention avec une compagnie chinoise pour l'acquisition très attendue de 5 de ses futurs très gros porteurs A380.
Asie-Pacifique : 31% du trafic mondial à l'horizon 2023
"C'est vrai que nous avons signé une lettre d'intention", sur cinq A380, avait déclaré, sans plus de précision, Noël Forgeard, lors d'une rencontre organisée par l'Association de la presse anglo-américaine (AAAP), à Toulouse, le 23 novembre. Le patron d'Airbus avait refusé d'indiquer l'identité de la compagnie cliente, mais il avait rappelé sa promesse de convaincre un transporteur chinois "avant Pâques".
Or, pour signer un contrat à cette échéance, il faut avoir conclu une lettre d'intention (Memorandum of Understanding, MOU), "avant la fin de l'année", avait-il expliqué. La demande asiatique ne se limite donc pas aux petits modules. Surtout, libérée de la contrainte qu'ont fait pesé sur elle, les crises épidémiologiques survenues ces dernières années (SRAS, grippe du poulet...), elle reprend toute sa vigueur.
A l'horizon 2023, la région Asie-Pacifique devrait représenter 31% du trafic mondial contre 25% actuellement, la part de l'Europe stagnant à 32% sur la même période et celle de l'Amérique du Nord reculant de 33% à 26%, selon les dernières prévisions d'Airbus.
David DIEUDONNE (Afp) redaction@tourmag.com