
Air India a approuvé mardi la commande de 50 Boeing, dont 27 futurs B-787 Dreamliner, le concurrent de l'A380, pour près de 7 milliards de dollars. Et rien pour le consortium européen.
"Nous ne sommes pas déçus, nous sommes stupéfaits", a déclaré mardi soir le vice-président Airbus Nigel Harwood à la presse indienne.
"On ne nous pas accordé un traitement juste et égal" lors de l'évaluation comparé à Boeing, s'est insurgé le responsable qui a annoncé son intention de demander une réévaluation et un nouvel appel d'offres.
Air India qui a approuvé mardi la commande de 50 Boeing, dont 27 futurs B-787 Dreamliner pour près de 7 milliards de dollars, avait le choix d'acheter les avions soit chez Boeing, soit chez Airbus, soit auprès des deux compagnies.
Airbus, qui attend par ailleurs le feu vert final pour la vente de 43 avions à l'autre compagnie publique Indian Airlines, s'attendait au moins à arracher une part de la commande d'Air India.
Being hors délais de livraison...et pourtant
"Air India voulait que tous les livraisons puissent être achevées entre 2007/2008 et 2008/2009", a rappelé le vice-président d'Airbus en Inde Kiran Rao. "Seul Airbus aurait pu livrer tous les avions dans le temps requis" alors que "le B-787 est encore à l'ébauche".
L'A-380 sera mis en service au deuxième semestre 2006 alors que le premier vol du B-787 n'est prévu qu'en 2007 et la première livraison à l'été 2008. En mars 2002 Indian Airlines avait approuvé l'achat d'Airbus et en novembre 2003 Air India avait décidé de partager sa commande entre les deux avionneurs. Mais hier, Air India a voté à Boeing à 100 %.
Arrières pensées politiques
Actuellement, l'Inde recherche le soutien de Washington pour sa candidature à un poste permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et souhaite doper ses échanges avec les Etats-Unis.
Lors d'une visite de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice mi-mars, les deux pays avaient exprimé leur volonté de renforcer leur coopération. Peu après, Washington annonçait son intention d'aider l'Inde à devenir une "puissance majeure du 21ème siècle".
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"On ne nous pas accordé un traitement juste et égal" lors de l'évaluation comparé à Boeing, s'est insurgé le responsable qui a annoncé son intention de demander une réévaluation et un nouvel appel d'offres.
Air India qui a approuvé mardi la commande de 50 Boeing, dont 27 futurs B-787 Dreamliner pour près de 7 milliards de dollars, avait le choix d'acheter les avions soit chez Boeing, soit chez Airbus, soit auprès des deux compagnies.
Airbus, qui attend par ailleurs le feu vert final pour la vente de 43 avions à l'autre compagnie publique Indian Airlines, s'attendait au moins à arracher une part de la commande d'Air India.
Being hors délais de livraison...et pourtant
"Air India voulait que tous les livraisons puissent être achevées entre 2007/2008 et 2008/2009", a rappelé le vice-président d'Airbus en Inde Kiran Rao. "Seul Airbus aurait pu livrer tous les avions dans le temps requis" alors que "le B-787 est encore à l'ébauche".
L'A-380 sera mis en service au deuxième semestre 2006 alors que le premier vol du B-787 n'est prévu qu'en 2007 et la première livraison à l'été 2008. En mars 2002 Indian Airlines avait approuvé l'achat d'Airbus et en novembre 2003 Air India avait décidé de partager sa commande entre les deux avionneurs. Mais hier, Air India a voté à Boeing à 100 %.
Arrières pensées politiques
Actuellement, l'Inde recherche le soutien de Washington pour sa candidature à un poste permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et souhaite doper ses échanges avec les Etats-Unis.
Lors d'une visite de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice mi-mars, les deux pays avaient exprimé leur volonté de renforcer leur coopération. Peu après, Washington annonçait son intention d'aider l'Inde à devenir une "puissance majeure du 21ème siècle".
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com