Et c'est un nouveau record pour Airbus.
En plus de dépasser Boeing, le constructeur européen vient de publier des résultats comptables records pour l'année 2022. Outre un chiffre d'affaires de 58,8 milliards d'euros (+13%), c'est surtout le résultat net qui marque les esprits.
En effet, avec 4,247 milliards de résultat net, Airbus marque les esprits.
Un chiffre qui s'explique en partie par des résultats supérieurs aux attentes, notamment pour le 4e trimestre, entraîné par des livraisons en hausse par rapport à 2021.
La direction et les actionnaires peuvent sabrer le champagne, puisque les dividendes redistribués sont revus à la hausse (1,8 euro par action en 2023 contre 1,5 euro l'année passée).
"Nous avons enregistré des résultats financiers solides malgré un environnement opérationnel défavorable qui a empêché notre chaîne d'approvisionnement de se rétablir au rythme prévu," se félicite Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
Des résultats et un carnet de commandes bien rempli, permettant de regarder l'avenir.
En plus de dépasser Boeing, le constructeur européen vient de publier des résultats comptables records pour l'année 2022. Outre un chiffre d'affaires de 58,8 milliards d'euros (+13%), c'est surtout le résultat net qui marque les esprits.
En effet, avec 4,247 milliards de résultat net, Airbus marque les esprits.
Un chiffre qui s'explique en partie par des résultats supérieurs aux attentes, notamment pour le 4e trimestre, entraîné par des livraisons en hausse par rapport à 2021.
La direction et les actionnaires peuvent sabrer le champagne, puisque les dividendes redistribués sont revus à la hausse (1,8 euro par action en 2023 contre 1,5 euro l'année passée).
"Nous avons enregistré des résultats financiers solides malgré un environnement opérationnel défavorable qui a empêché notre chaîne d'approvisionnement de se rétablir au rythme prévu," se félicite Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
Des résultats et un carnet de commandes bien rempli, permettant de regarder l'avenir.
Airbus va augmenter les cadences de production
Avec 1 078 commandes brutes dans le pipe contre 771 en 2021 et des commandes nettes établies à 820 avions après annulations, le constructeur a du pain sur la planche. Le carnet de commandes s'élevait à 7 239 avions commerciaux à la fin de 2022.
La dernière super commande en provenance d'Air India (140 A320neo, 70 A321neo, 34 A350-1000 et 6 A350-900) marque un début d'année en fanfare.
Si mes chiffres peuvent donner le tournis, ils vont sans doute causer quelques migraines aux ingénieurs dans les usines de production. En 2022, le constructeur n'avait pas réussi à maintenir la cadence et assurer son objectif de produire 700 avions.
Les cadences de production seront au coeur des enjeux de 2023 pour Airbus.
"Nous adaptons notre production pour qu'elle corresponde à l'offre," prévient le PDG. Pour l'année en cours, l'avionneur prévoit 720 livraisons d'appareils contre seulement 661 en 2022.
A lire : Airbus revoit à la baisse ses livraisons pour 2022
Concrètement, il est prévu une augmentation de la production de 50%, sur les gros porteurs (A350) en deux ans.
Ainsi, comme le rappellent nos confrères de Journal Aviation, 9 A350 devraient sortir des ateliers chaque mois à la fin de l'année 2025, contre 6 actuellement.
A lire : Air France commande 3 nouveaux Airbus A350-900
Une remise en route, après la crise, rendue compliquée notamment à cause d'un rétablissement plus long que prévu de la chaîne d'approvisionnement.
La dernière super commande en provenance d'Air India (140 A320neo, 70 A321neo, 34 A350-1000 et 6 A350-900) marque un début d'année en fanfare.
Si mes chiffres peuvent donner le tournis, ils vont sans doute causer quelques migraines aux ingénieurs dans les usines de production. En 2022, le constructeur n'avait pas réussi à maintenir la cadence et assurer son objectif de produire 700 avions.
Les cadences de production seront au coeur des enjeux de 2023 pour Airbus.
"Nous adaptons notre production pour qu'elle corresponde à l'offre," prévient le PDG. Pour l'année en cours, l'avionneur prévoit 720 livraisons d'appareils contre seulement 661 en 2022.
A lire : Airbus revoit à la baisse ses livraisons pour 2022
Concrètement, il est prévu une augmentation de la production de 50%, sur les gros porteurs (A350) en deux ans.
Ainsi, comme le rappellent nos confrères de Journal Aviation, 9 A350 devraient sortir des ateliers chaque mois à la fin de l'année 2025, contre 6 actuellement.
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Une remise en route, après la crise, rendue compliquée notamment à cause d'un rétablissement plus long que prévu de la chaîne d'approvisionnement.
Airbus envisage de réduire ses émissions de 63% d'ici 2030
Et alors que le présent devient de moins en moins incertain, Airbus se tourne vers l'avenir.
"À l'aube de 2023, nous nous concentrons sur nos activités industrielles et sur la transformation à plus long terme de la société," prédit Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
Et demain, commence maintenant.
Ainsi, le groupe aéronautique regarde avec les yeux doux à Evidian. Il envisage de prendre une participation de 29,9% dans la société qui regroupera les activités d'Atos dans la transformation numérique, la cybersécurité et les supercalculateurs.
Ce n'est pas tout, Airbus devra aussi mener à bien sa difficile transition pour réduire drastiquement et à court terme ses émissions de gaz à effet de serre. Le constructeur a d'ailleurs reçu l'approbation de l'initiative Science Based Targets (SBTi).
Airbus entend réduire ses émissions (plan pour y parvenir) industrielles jusqu'à 63 % d'ici 2030, conformément à une trajectoire de 1,5 °C.
Dans le même temps, l'entreprise se serait engagée à réduire de 46 % l'intensité des émissions de gaz à effet de serre générées par ses avions commerciaux en service d'ici 2035.
"L'évaluation et la validation indépendantes du SBTi démontrent notre volonté de définir des objectifs climatiques significatifs alignés sur la science.
Avec nos partenaires et nos clients, nous sommes déterminés à atteindre ces objectifs et à investir pour faire en sorte que l'aviation puisse continuer à jouer son rôle précieux dans la société," a conclu Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
Reste à savoir si les 4 milliards d'euros de bénéfices seront en partie investis dans ce plan ambitieux et permettront de diminuer de façon radicale les émissions.
"À l'aube de 2023, nous nous concentrons sur nos activités industrielles et sur la transformation à plus long terme de la société," prédit Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
Et demain, commence maintenant.
Ainsi, le groupe aéronautique regarde avec les yeux doux à Evidian. Il envisage de prendre une participation de 29,9% dans la société qui regroupera les activités d'Atos dans la transformation numérique, la cybersécurité et les supercalculateurs.
Ce n'est pas tout, Airbus devra aussi mener à bien sa difficile transition pour réduire drastiquement et à court terme ses émissions de gaz à effet de serre. Le constructeur a d'ailleurs reçu l'approbation de l'initiative Science Based Targets (SBTi).
Airbus entend réduire ses émissions (plan pour y parvenir) industrielles jusqu'à 63 % d'ici 2030, conformément à une trajectoire de 1,5 °C.
Dans le même temps, l'entreprise se serait engagée à réduire de 46 % l'intensité des émissions de gaz à effet de serre générées par ses avions commerciaux en service d'ici 2035.
"L'évaluation et la validation indépendantes du SBTi démontrent notre volonté de définir des objectifs climatiques significatifs alignés sur la science.
Avec nos partenaires et nos clients, nous sommes déterminés à atteindre ces objectifs et à investir pour faire en sorte que l'aviation puisse continuer à jouer son rôle précieux dans la société," a conclu Guillaume Faury, PDG d'Airbus.
Reste à savoir si les 4 milliards d'euros de bénéfices seront en partie investis dans ce plan ambitieux et permettront de diminuer de façon radicale les émissions.