Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres.
La disparition d'Air Méditerranée en février dernier a permis à Air France de récupérer des droits de trafic pour revenir à Oran, après 22 ans d'absence.
"Nous étions dans les starting-blocks pour ouvrir le plus rapidement possible car cette ville recèle un fort potentiel. Nous avons donc porté notre candidature avec insistance auprès de la DGAC", explique Frank Legré, le directeur général Afrique, lors du vol inaugural le 25 septembre.
La ligne est opérée depuis le 27 juillet dernier avec trois liaisons hebdomadaires (mercredi, vendredi et dimanche) en Airbus A 320 d'une capacité de 174 sièges. Une quatrième fréquence sera ajoutée cet hiver.
Air France propose ainsi 10% de capacités supplémentaires sur l'Algérie. Avec 27 lignes hebdomadaires opérées sur Alger et deux liaisons entre Lyon et Alger par Transavia, le transporteur opère un total de 32 vols par semaine sur la destination.
"Malgré un démarrage plutôt tardif dans la saison estivale, nous sommes satisfaits de ce lancement avec un taux de remplissage de 92% sur l'été. Reste à maintenir de bons chiffres sur le reste de l'année", espère Frédéric Gagey, le PDG d'Air France.
Si le succès est au rendez-vous, la compagnie envisage de passer en vol quotidien dès mars prochain.
De quoi satisfaire la clientèle affinitaire mais surtout les hommes d'affaires.
Oran abrite en effet le plus grand complexe pétrochimique du pays, ainsi que de nombreuses usines, dont une d'assemblage des véhicules Renault.
La disparition d'Air Méditerranée en février dernier a permis à Air France de récupérer des droits de trafic pour revenir à Oran, après 22 ans d'absence.
"Nous étions dans les starting-blocks pour ouvrir le plus rapidement possible car cette ville recèle un fort potentiel. Nous avons donc porté notre candidature avec insistance auprès de la DGAC", explique Frank Legré, le directeur général Afrique, lors du vol inaugural le 25 septembre.
La ligne est opérée depuis le 27 juillet dernier avec trois liaisons hebdomadaires (mercredi, vendredi et dimanche) en Airbus A 320 d'une capacité de 174 sièges. Une quatrième fréquence sera ajoutée cet hiver.
Air France propose ainsi 10% de capacités supplémentaires sur l'Algérie. Avec 27 lignes hebdomadaires opérées sur Alger et deux liaisons entre Lyon et Alger par Transavia, le transporteur opère un total de 32 vols par semaine sur la destination.
"Malgré un démarrage plutôt tardif dans la saison estivale, nous sommes satisfaits de ce lancement avec un taux de remplissage de 92% sur l'été. Reste à maintenir de bons chiffres sur le reste de l'année", espère Frédéric Gagey, le PDG d'Air France.
Si le succès est au rendez-vous, la compagnie envisage de passer en vol quotidien dès mars prochain.
De quoi satisfaire la clientèle affinitaire mais surtout les hommes d'affaires.
Oran abrite en effet le plus grand complexe pétrochimique du pays, ainsi que de nombreuses usines, dont une d'assemblage des véhicules Renault.
Le réseau de correspondance comme argument commercial
Autres articles
-
Air France - KLM : la Taxe Chirac va impacter de 90 à 170M€ le résultat d’exploitation
-
Air France : quelles sont les économies réalisées avec NDC ?
-
Air France et KLM : la surcharge GDS passera à 3€ en janvier
-
Emirates répercute à son tour la taxe de solidarité sans attendre le vote
-
Air France suspend le survol de la Mer Rouge jusqu'à nouvel ordre
Air France avait quitté l'Algérie en 1995, juste après la sanglante prise d'otages par quatre membres du Groupe islamique armé (GIA). Elle avait repris les vols en 2003, mais seulement vers Alger.
La nature ayant horreur du vide, d'autres transporteurs ont pris sa place sur le tarmac d'Oran : Aigle Azur, Air Algérie, mais aussi Atlas Atlantic Airlines qui a ouvert une ligne depuis l'aéroport de Vatry.
" Nous sommes un challenger et arrivons sur un marché structuré qui ne nous a pas attendu. Nous allons mettre le pied dans la porte et prendre des parts de marché le plus vite possible", espère Denis Hasdenteufel, le directeur général Afrique du nord et Sahel.
Pour Tewfik Midoun, le directeur général de Zenata Voyages et le président du SNAV Algérie ouest, la compagnie est restée chère au cœur des Oranais.
"Malgré son absence, Air France n'a pas perdu ses clients, les gens attendaient son retour ". Signalons qu'en Algérie, les agences de voyages réalisent 70% de ses ventes.
Face à la concurrence, le transporteur mise sur la force de son hub parisien, qui ouvre la porte de son réseau international.
"Un quart de notre clientèle oranaise effectue déjà une correspondance long-courrier, notamment vers le Canada", précise Frank Legré. La Chine est également une destination importante, même si sur cet axe, Air France est en concurrence avec Turkish Airlines.
"Il faudra que la compagnie fasse la différence sur le service", estime Tewfik Midoun.
Le prix sera également un élément décisif. "Avec plusieurs vols par semaine, nous assurons un service plus compliqué qui peut être plus cher", concède Frédéric Gagey.
" Mais nous aurons des tarifs attractifs dès que les capacités le permettront en période creuse".
Pour illustrer cet engagement, la compagnie lance un tarif promotionnel 28 septembre 28 octobre pour un aller-retour à 20 000 dinars (163 euros).
La nature ayant horreur du vide, d'autres transporteurs ont pris sa place sur le tarmac d'Oran : Aigle Azur, Air Algérie, mais aussi Atlas Atlantic Airlines qui a ouvert une ligne depuis l'aéroport de Vatry.
" Nous sommes un challenger et arrivons sur un marché structuré qui ne nous a pas attendu. Nous allons mettre le pied dans la porte et prendre des parts de marché le plus vite possible", espère Denis Hasdenteufel, le directeur général Afrique du nord et Sahel.
Pour Tewfik Midoun, le directeur général de Zenata Voyages et le président du SNAV Algérie ouest, la compagnie est restée chère au cœur des Oranais.
"Malgré son absence, Air France n'a pas perdu ses clients, les gens attendaient son retour ". Signalons qu'en Algérie, les agences de voyages réalisent 70% de ses ventes.
Face à la concurrence, le transporteur mise sur la force de son hub parisien, qui ouvre la porte de son réseau international.
"Un quart de notre clientèle oranaise effectue déjà une correspondance long-courrier, notamment vers le Canada", précise Frank Legré. La Chine est également une destination importante, même si sur cet axe, Air France est en concurrence avec Turkish Airlines.
"Il faudra que la compagnie fasse la différence sur le service", estime Tewfik Midoun.
Le prix sera également un élément décisif. "Avec plusieurs vols par semaine, nous assurons un service plus compliqué qui peut être plus cher", concède Frédéric Gagey.
" Mais nous aurons des tarifs attractifs dès que les capacités le permettront en période creuse".
Pour illustrer cet engagement, la compagnie lance un tarif promotionnel 28 septembre 28 octobre pour un aller-retour à 20 000 dinars (163 euros).
Air France : les devises toujours bloquées en Algérie
Faire du business en Algérie n'est pas toujours une partie de plaisir.
Comme de nombreuses compagnies étrangères, Air France peine à rapatrier ses devises dans l'Hexagone.
Et ceci en dépit d'un accord bilatéral passé entre les deux pays. Les autorités algériennes semblent toutefois avoir une interprétation assez restrictive de ce texte, notamment sur les recettes annexes et les billets émis non utilisés. Les choses avancent lentement, à force de patience et d'obstination.
La présence de Marc Verspyck, le directeur général adjoint financier d'Air France, lors du voyage inaugural entre Paris et Oran montre que la compagnie tente de faire bouger les choses.
Selon les chiffres de la Tribune, Aigle Azur aurait 28 millions d'euros de fonds bloqués en Algérie. Un chiffre légèrement supérieur à celui d'Air France.
Comme de nombreuses compagnies étrangères, Air France peine à rapatrier ses devises dans l'Hexagone.
Et ceci en dépit d'un accord bilatéral passé entre les deux pays. Les autorités algériennes semblent toutefois avoir une interprétation assez restrictive de ce texte, notamment sur les recettes annexes et les billets émis non utilisés. Les choses avancent lentement, à force de patience et d'obstination.
La présence de Marc Verspyck, le directeur général adjoint financier d'Air France, lors du voyage inaugural entre Paris et Oran montre que la compagnie tente de faire bouger les choses.
Selon les chiffres de la Tribune, Aigle Azur aurait 28 millions d'euros de fonds bloqués en Algérie. Un chiffre légèrement supérieur à celui d'Air France.