Retour à la case départ. Hier, le 23 juillet, deadline fixé par le gouvernement italien pour recevoir les offres des acheteurs potentiels des 49,9% du capital d'Alitalia, aucun candidat ne s'est fait connaître.
Et pour cause, après le premier renoncement de TPG il y a quelques semaines, puis le jet de l'éponge d'Aeroflot, ce fut au tour d'AP Holding (Air One) de battre en retraite juste à la veille du 23 juillet.
Chacun des repreneurs potentiels ont souligné l'intransigeance du gouvernement italien à vouloir préserver la compagnie nationale dans son intégralité.
Or, les trois candidats accompagnaient leurs offres de conditions de restructuration plus ou moins profonde : nécessité de faire le ménage, de redessiner un réseau en supprimant les lignes déficitaires, de renouveler une partie de la flotte (Air One proposait ainsi de placer quelques-uns de ses nouveaux A 320 pour remplacer immédiatement les vieux MD80 très gourmands en carburant), et de tailler dans l'effectif des 12 500 postes.
Et pour cause, après le premier renoncement de TPG il y a quelques semaines, puis le jet de l'éponge d'Aeroflot, ce fut au tour d'AP Holding (Air One) de battre en retraite juste à la veille du 23 juillet.
Chacun des repreneurs potentiels ont souligné l'intransigeance du gouvernement italien à vouloir préserver la compagnie nationale dans son intégralité.
Or, les trois candidats accompagnaient leurs offres de conditions de restructuration plus ou moins profonde : nécessité de faire le ménage, de redessiner un réseau en supprimant les lignes déficitaires, de renouveler une partie de la flotte (Air One proposait ainsi de placer quelques-uns de ses nouveaux A 320 pour remplacer immédiatement les vieux MD80 très gourmands en carburant), et de tailler dans l'effectif des 12 500 postes.
Alitalia perdrait actuellement un million d'euros par jour !
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Romano Prodi, doit désormais trouver une solution, et vite, pour éviter de peser plus encore sur le contribuable italien.
Alitalia perdrait actuellement un million d'euros par jour. Autant dire que le gouvernement de Romano Prodi ne peut attendre très longtemps une solution pour sa compagnie nationale.
Coincé par les impératifs européens qui empêchent les gouvernements de subventionner les entreprises nationalisées, il ne peut que lâcher du lest sur les impératifs de reprise qu'il voulait instaurer dans un premier temps.
Des sources italiennes indiquent aujourd'hui que le gouvernement aurait trouvé un investisseur prêt à introduire un milliard d'euros dans le capital de la compagnie italienne. Info ou intox ? Difficile de croire au Père Noël !
Dans le même temps, les autorités auraient fait appel à trois consultants Merrill Lynch, Bain & Company et Chiomenti pour trouver une solution de sortie honorable.
Deux des trois prétendants, TPG avec MatlinPatterson et AP Holding (Air One) ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils étaient prêts à reconsidérer le dossier à condition que le gouvernement italien accepte leurs conditions de reprise.
Pendant ce temps, Air France/KLM, actionnaire minoritaire qui, le premier, a fait savoir aux autorités italiennes que le dossier de reprise l'intéressait à condition de pouvoir appliquer un plan drastique de réorganisation, revient mécaniquement sur le devant de la scène.
Le gouvernement de Romano Prodi devrait trancher rapidement. La nécessité politique n'ayant pas pu aboutir à une solution, on peut espèrer désormais que la logique industrielle l'emporte.
Coincé par les impératifs européens qui empêchent les gouvernements de subventionner les entreprises nationalisées, il ne peut que lâcher du lest sur les impératifs de reprise qu'il voulait instaurer dans un premier temps.
Des sources italiennes indiquent aujourd'hui que le gouvernement aurait trouvé un investisseur prêt à introduire un milliard d'euros dans le capital de la compagnie italienne. Info ou intox ? Difficile de croire au Père Noël !
Dans le même temps, les autorités auraient fait appel à trois consultants Merrill Lynch, Bain & Company et Chiomenti pour trouver une solution de sortie honorable.
Deux des trois prétendants, TPG avec MatlinPatterson et AP Holding (Air One) ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils étaient prêts à reconsidérer le dossier à condition que le gouvernement italien accepte leurs conditions de reprise.
Pendant ce temps, Air France/KLM, actionnaire minoritaire qui, le premier, a fait savoir aux autorités italiennes que le dossier de reprise l'intéressait à condition de pouvoir appliquer un plan drastique de réorganisation, revient mécaniquement sur le devant de la scène.
Le gouvernement de Romano Prodi devrait trancher rapidement. La nécessité politique n'ayant pas pu aboutir à une solution, on peut espèrer désormais que la logique industrielle l'emporte.