Si l’on en croit différentes agences de presse italiennes, une réunion extraordinaire du conseil d’administration d’Alitalia s’est tenue hier en fin d’après-midi, pour examiner le plan de sauvetage dessiné par la banque conseil Intesa Sanpaolo.
Ce plan estimerait à un milliard d’euros, le financement nécessaire à la remise à niveau de la compagnie italienne.
Il serait composé du prêt de 300 millions d’euros déjà consenti par les pouvoirs publics italiens (d'ailleurs remis en question par l'Union européenne) et de 700 millions d’euros apportés par un consortium d’hommes d’affaires italiens.
A leur à la tête se trouverait le groupe Benetton, lui-même déjà actionnaire de l‘aéroport de Rome Fiumicino. Maurizio Toto, le patron de la compagnie Air One, ferait également partie du pool avec son groupe AP Holding.
Ce plan estimerait à un milliard d’euros, le financement nécessaire à la remise à niveau de la compagnie italienne.
Il serait composé du prêt de 300 millions d’euros déjà consenti par les pouvoirs publics italiens (d'ailleurs remis en question par l'Union européenne) et de 700 millions d’euros apportés par un consortium d’hommes d’affaires italiens.
A leur à la tête se trouverait le groupe Benetton, lui-même déjà actionnaire de l‘aéroport de Rome Fiumicino. Maurizio Toto, le patron de la compagnie Air One, ferait également partie du pool avec son groupe AP Holding.
4 à 5 000 emplois supprimés c'est 2 fois plus que le plan de reprise AF/KLM
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Le plan prévoirait par ailleurs la prise en charge de la compagnie par un administrateur judiciaire à partir de la fin du mois d’août, à condition, toutefois que la loi italienne sur les faillites, la loi Marzano, soit modifiée auparavant.
Une solution qui n’aurait cependant pas l’approbation de certains membres du conseil d’administration.
De son côté, Silvio Berlusconi, le chef du conseil italien a indiqué que le plan de sauvetage prévoyait la suppression de 4 à 5 000 emplois, soit deux fois plus que le plan de reprise d’Air France/KLM que les syndicats avaient rejeté, l’estimant d’un coût social trop élevé.
Mais comme l’a souligné le chef du gouvernement italien « c’est mieux qu’un licenciement massif de 20 000 employés en cas de faillite... »
Reste à savoir quelle sera la position des syndicats cette fois-ci.
Une solution qui n’aurait cependant pas l’approbation de certains membres du conseil d’administration.
De son côté, Silvio Berlusconi, le chef du conseil italien a indiqué que le plan de sauvetage prévoyait la suppression de 4 à 5 000 emplois, soit deux fois plus que le plan de reprise d’Air France/KLM que les syndicats avaient rejeté, l’estimant d’un coût social trop élevé.
Mais comme l’a souligné le chef du gouvernement italien « c’est mieux qu’un licenciement massif de 20 000 employés en cas de faillite... »
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