Alitalia va réduire encore ses capacités dans les prochains mois © DR
Alors qu’Alitalia a commencé l’année 2020 avec une flotte de 113 appareils, dont 72 sont en location, la compagnie devrait bientôt fonctionner avec moins de 100 avions.
D’après plusieurs sources italiennes, Alitalia va réduire encore ses capacités dans les prochains mois et devrait se séparer en 2020 de 2 Airbus A330, de 4 A320, 2 A321 et aussi et surtout de son unique Boeing 777-300ER.
D’après une analyse du Corriere della Sera, un mélange de coïncidences affecteront en fait la flotte du transporteur italien placé sous administration extraordinaire depuis 2017 : expiration de contrats de leasing, maintenance obligatoire… En tout, au moins 9 avions dont les contrats expirent au printemps ne devraient pas être renouvelés.
« Tout cela risque de forcer l’entreprise à fonctionner avec moins de 100 avions dans les prochains mois, ce qui n’a pas été vu depuis trois décennies », révèle le quotidien italien.
D’après plusieurs sources italiennes, Alitalia va réduire encore ses capacités dans les prochains mois et devrait se séparer en 2020 de 2 Airbus A330, de 4 A320, 2 A321 et aussi et surtout de son unique Boeing 777-300ER.
D’après une analyse du Corriere della Sera, un mélange de coïncidences affecteront en fait la flotte du transporteur italien placé sous administration extraordinaire depuis 2017 : expiration de contrats de leasing, maintenance obligatoire… En tout, au moins 9 avions dont les contrats expirent au printemps ne devraient pas être renouvelés.
« Tout cela risque de forcer l’entreprise à fonctionner avec moins de 100 avions dans les prochains mois, ce qui n’a pas été vu depuis trois décennies », révèle le quotidien italien.
Lufthansa et Air France pour un partenariat commercial
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Une réduction de la flotte et donc du personnel qui intéressait toujours, au moins jusqu’à ces dernières heures, Lufthansa. Les Allemands prévoyaient de réduire la flotte d’Alitalia à 90 appareils, de licencier et de couper dans les liaisons non rentables.
En tous cas jusqu’à mardi 7 janvier 2019, quand la compagnie allemande a indiqué ne plus vouloir investir dans la compagnie italienne en grande difficulté, préférant finalement l’option d’un partenariat commercial.
« Malgré les rencontres positives que nous avons eues avec Ferrovie dello Stato et Atlantia, nous n’avons pas trouvé jusqu’ici de plan commun qui permette à Lufthansa de proposer un investissement », avance un porte-parole de Lufthansa. « De notre point de vue, pour une relance d’Alitalia, un partenariat fort est plus avantageux qu’un investissement ».
Une solution à laquelle songerait aussi le groupe Air France-KLM. Une lettre en ce sens aurait été envoyée par Paris en décembre 2019, proposant une collaboration étroite à base de joint-ventre européenne et d’extension des partages de codes sur l’international, plutôt qu’un investissement direct.
Il faut ajouter à cela que la société publique italienne des chemins de fer, Ferrovie dello Stato (FS) qui avait montré des signes d'intérêts et qui avait envisagé de créer un consortium pour sauver la compagnie aérienne a indiqué mercredi 8 janvier 2020 qu'elle ne donnerait pas suite.
D’après son administrateur, Alitalia perd actuellement 300 millions d’euros par an. La compagnie, sous tutelle, se cherche un repreneur depuis 2017.
En tous cas jusqu’à mardi 7 janvier 2019, quand la compagnie allemande a indiqué ne plus vouloir investir dans la compagnie italienne en grande difficulté, préférant finalement l’option d’un partenariat commercial.
« Malgré les rencontres positives que nous avons eues avec Ferrovie dello Stato et Atlantia, nous n’avons pas trouvé jusqu’ici de plan commun qui permette à Lufthansa de proposer un investissement », avance un porte-parole de Lufthansa. « De notre point de vue, pour une relance d’Alitalia, un partenariat fort est plus avantageux qu’un investissement ».
Une solution à laquelle songerait aussi le groupe Air France-KLM. Une lettre en ce sens aurait été envoyée par Paris en décembre 2019, proposant une collaboration étroite à base de joint-ventre européenne et d’extension des partages de codes sur l’international, plutôt qu’un investissement direct.
Il faut ajouter à cela que la société publique italienne des chemins de fer, Ferrovie dello Stato (FS) qui avait montré des signes d'intérêts et qui avait envisagé de créer un consortium pour sauver la compagnie aérienne a indiqué mercredi 8 janvier 2020 qu'elle ne donnerait pas suite.
D’après son administrateur, Alitalia perd actuellement 300 millions d’euros par an. La compagnie, sous tutelle, se cherche un repreneur depuis 2017.