Gérard La Rocca, vice-président de l'APST, et Alix Philipon et présidente s'apprêtent à laisser leur place. Ils auront eu, en un peu moins de trois ans, à gérer la défaillance de Thomas Cook et la crise sanitaire, sans jamais penser que l'APST "pourrait être amenée à disparaître" - DR : L.G.
Après trois ans à gérer la crise Thomas Cook, à laquelle s’est ajoutée celle de la crise sanitaire, Alix Philipon et Gérard La Rocca, respectivement présidente et vice-président de l’APST, ne seront plus administrateurs de l’association le 30 juin prochain. Ils briguent toutefois tous les deux un poste de délégué régional.
C’est une vraie page qui se tourne : Gérard La Rocca aura été administrateur pendant 33 ans, c’est 22 ans pour Alix Philipon.
La présidente l’assure : « Avec une reconstitution fin 2021 de nos capitaux propres à un montant supérieur à 7,6 millions d’euros, la mission est accomplie. »
Evidemment, c’est bien ces trois dernières années qui auront marqué le duo.
Gérard La Rocca n’a d’ailleurs de cesse que de défendre l’action de l’APST à la suite de la défaillance de Thomas Cook : « Nous avons fait voyager 20 000 clients et, sans cette intervention, six autres tour-opérateurs seraient tombés, sans compter les dégâts collatéraux sur les réseaux de distribution.»
Il aura ensuite fallu prendre des choix bien souvent imposés par les ministres de tutelle comme la vente des actifs immobiliers, soit l’immeuble situé 15 avenue Carnot à Paris (17e), qui s'est soldée par une moins-value de 3,5 millions d’euros. « Elle a été provisionnée sur les comptes clos de le 31 décembre 2020 », précise Emmanuel Toromanof, secrétaire général de l’APST.
C’est une vraie page qui se tourne : Gérard La Rocca aura été administrateur pendant 33 ans, c’est 22 ans pour Alix Philipon.
La présidente l’assure : « Avec une reconstitution fin 2021 de nos capitaux propres à un montant supérieur à 7,6 millions d’euros, la mission est accomplie. »
Evidemment, c’est bien ces trois dernières années qui auront marqué le duo.
Gérard La Rocca n’a d’ailleurs de cesse que de défendre l’action de l’APST à la suite de la défaillance de Thomas Cook : « Nous avons fait voyager 20 000 clients et, sans cette intervention, six autres tour-opérateurs seraient tombés, sans compter les dégâts collatéraux sur les réseaux de distribution.»
Il aura ensuite fallu prendre des choix bien souvent imposés par les ministres de tutelle comme la vente des actifs immobiliers, soit l’immeuble situé 15 avenue Carnot à Paris (17e), qui s'est soldée par une moins-value de 3,5 millions d’euros. « Elle a été provisionnée sur les comptes clos de le 31 décembre 2020 », précise Emmanuel Toromanof, secrétaire général de l’APST.
L'épineux dossier de la réassurance
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Evidemment, la vie sous Covid aura été tout sauf un long fleuve tranquille. Ainsi, le deal avec la MAIF n'aura jamais été mené à son terme.
A l'inverse de la grande réforme statutaire : le conseil d’administration ne compte plus que 16 membres contre 34.
Le Comité des risques, créé en octobre 2020, composé de 4 personnes, est en place. Les 3 membres décisionnaires, reconnus pour leurs compétences en matière bancaire ou d’expertise comptable, ne pas sont adhérents de l’APST pour éviter tout conflit d’intérêt. Il se sera réuni 16 fois en 2021.
Un Comité d’orientation stratégique, composé de neuf membres, assiste le conseil d’administration dans tout domaine ressortissant de la politique générale de l'association.
L’APST a aussi revu « toutes les grosses contre-garanties ». En interne, le secrétaire général, Emmanuel Toromanof, travaille désormais avec deux adjoints, l’un pour les finances et l’administratif, l’autre pour les risques.
Reste, encore, l’épineux dossier de la réassurance. Après que AXA a dénoncé son contrat, le système de réassurance publique n’a toujours pas obtenu de feu vert de la Commission européenne.
A l'inverse de la grande réforme statutaire : le conseil d’administration ne compte plus que 16 membres contre 34.
Le Comité des risques, créé en octobre 2020, composé de 4 personnes, est en place. Les 3 membres décisionnaires, reconnus pour leurs compétences en matière bancaire ou d’expertise comptable, ne pas sont adhérents de l’APST pour éviter tout conflit d’intérêt. Il se sera réuni 16 fois en 2021.
Un Comité d’orientation stratégique, composé de neuf membres, assiste le conseil d’administration dans tout domaine ressortissant de la politique générale de l'association.
L’APST a aussi revu « toutes les grosses contre-garanties ». En interne, le secrétaire général, Emmanuel Toromanof, travaille désormais avec deux adjoints, l’un pour les finances et l’administratif, l’autre pour les risques.
Reste, encore, l’épineux dossier de la réassurance. Après que AXA a dénoncé son contrat, le système de réassurance publique n’a toujours pas obtenu de feu vert de la Commission européenne.
Le vœu que les pouvoirs publics imposent aussi une garantie aux transporteurs
L’APST, qui accepte de nouveau les adhérents depuis septembre 2021, reste le poids lourd des garants du secteur avec « 51% des acteurs du tourisme pour 70% du volume d’affaires ». Soit, en tout, 3 403 adhérents.
Reste que, selon Alix Philipon, les pouvoirs publics doivent profiter de cette crise pour revoir l’organisation de la garantie financière en France « en permettant le financement pour partie de cette garantie par une contribution directe du voyageur et en imposant une garantie équivalente aux transporteurs, notamment aérien ».
A la nouvelle équipe, qui sera élue le 30 juin, de bâtir l’APST du futur. On rappelle que les adhérents doivent élire neuf administrateurs. Deux pour les entreprises dont la garantie théorique est supérieure à un million d’euros, deux pour celles dont la garantie théorique est comprise entre 100 000 et un million d'euros et deux dont la garantie théorique est inférieure à 100 000 euros. Les trois autres postes sont libres.
Alix Philipon regrette que seul Laurent Abitbol (Marietton Développement) soit l’unique candidat des « gros », qui « n’ont jamais cessé de se plaindre d’être sous-représentés au sein de l’APST ».
Il ne reste plus aux adhérents qu'à se mobiliser pour voter pour le candidat qui porte leurs idées.
Reste que, selon Alix Philipon, les pouvoirs publics doivent profiter de cette crise pour revoir l’organisation de la garantie financière en France « en permettant le financement pour partie de cette garantie par une contribution directe du voyageur et en imposant une garantie équivalente aux transporteurs, notamment aérien ».
A la nouvelle équipe, qui sera élue le 30 juin, de bâtir l’APST du futur. On rappelle que les adhérents doivent élire neuf administrateurs. Deux pour les entreprises dont la garantie théorique est supérieure à un million d’euros, deux pour celles dont la garantie théorique est comprise entre 100 000 et un million d'euros et deux dont la garantie théorique est inférieure à 100 000 euros. Les trois autres postes sont libres.
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