Pour le patron de Oneworld, ce qui compte c'est d'offrir le meilleur service - Photo DR
A New York, Bruce Ashby le CEO de l'alliance Oneworld est plutôt fier du travail accompli.
Après avoir été la belle endormie, Oneworld a pris de court ses concurrentes pour rajouter au cercle, ces derniers mois, Air Berlin, Malaysia Airlines, et bientôt Sri Lankan Airlines, Tam, Qatar Airways.
"Nous ne cherchons pas à être partout dans le monde.
Il faut garder en tête qu'un tiers des revenus du transport aérien est concentré sur 110 destinations et les 2/3 des revenus sur 275 destinations.
L'important ce n'est pas d'être présent partout mais d'offrir le meilleur service dans les principaux aéroports", affirme Bruce Ashby.
Et le patron de Oneworld de souligner qu'avec l'intégration future de US Airways, mi-2014, dans le cadre de la fusion avec American Airlines et celle de la brésilienne Tam d'ici douze à dix-huit mois, "Oneworld sera la plus grande alliance des Amériques".
Ce qui sera loin d'être le cas dans des marchés aussi stratégiques que l'Inde, la Chine ou encore l'Afrique.
Côté chinois, Oneworld se prévaut de la présence de Cathay Pacific et de sa filiale Dragonair pour couvrir le marché chinois. Bruce Ashby n'attend pas de décision officielle chinoise sur l'intégration d'une compagnie chinoise dans l'alliance.
Il y aurait bien le groupe Hainan qui ne fait partie d'aucune alliance mais ce serait sans conviction par manque de connections possibles entre le réseau des compagnies de Hainan et les autres membres de Oneworld.
Après avoir été la belle endormie, Oneworld a pris de court ses concurrentes pour rajouter au cercle, ces derniers mois, Air Berlin, Malaysia Airlines, et bientôt Sri Lankan Airlines, Tam, Qatar Airways.
"Nous ne cherchons pas à être partout dans le monde.
Il faut garder en tête qu'un tiers des revenus du transport aérien est concentré sur 110 destinations et les 2/3 des revenus sur 275 destinations.
L'important ce n'est pas d'être présent partout mais d'offrir le meilleur service dans les principaux aéroports", affirme Bruce Ashby.
Et le patron de Oneworld de souligner qu'avec l'intégration future de US Airways, mi-2014, dans le cadre de la fusion avec American Airlines et celle de la brésilienne Tam d'ici douze à dix-huit mois, "Oneworld sera la plus grande alliance des Amériques".
Ce qui sera loin d'être le cas dans des marchés aussi stratégiques que l'Inde, la Chine ou encore l'Afrique.
Côté chinois, Oneworld se prévaut de la présence de Cathay Pacific et de sa filiale Dragonair pour couvrir le marché chinois. Bruce Ashby n'attend pas de décision officielle chinoise sur l'intégration d'une compagnie chinoise dans l'alliance.
Il y aurait bien le groupe Hainan qui ne fait partie d'aucune alliance mais ce serait sans conviction par manque de connections possibles entre le réseau des compagnies de Hainan et les autres membres de Oneworld.
"Oneworld est une alliance très flexible"
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Côté indien, Oneworld a choisi le mauvais partenaire avec Kingfisher Airlines, en proie à des difficultés financières insurmontables.
Si la desserte des destinations de l'Inde du Sud peut être couverte avec l'arrivée de Sri Lankan Airlines, l'entrée de Qatar Airlines pourrait aussi s'avérer utile sur le reste de l'Inde.
Qatar Airways sera également très utile aux autres membres de Oneworld pour la desserte de l'Afrique.
Mais l'adhésion future de Qatar Airways a Oneworld fera-t-elle fuir Air Berlin désormais liée à Etihad Airways ? Bruce Ashby se veut rassurant sur le sujet :
"Oneworld est une alliance très flexible.
Contrairement à d'autres alliances, nous n'obligeons pas nos membres à passer des partenariats exclusivement avec d'autres membres de la même alliance".
C'est cette même "flexibilité" qui pourrait maintenir l'australienne Qantas chez Oneworld, même si désormais elle s'est alliée à Emirates.
Il est vrai que détricoter tout un système IT pour sortir d'une alliance est coûteux.
Et s'il est généralement reconnu que, pour une compagnie, les revenus supplémentaires générés par les autres compagnies membres de la même alliance sont estimés à 3 ou 4%, ils peuvent parfois être beaucoup plus importants. De quoi y réfléchir à deux fois avant de divorcer...
Si la desserte des destinations de l'Inde du Sud peut être couverte avec l'arrivée de Sri Lankan Airlines, l'entrée de Qatar Airlines pourrait aussi s'avérer utile sur le reste de l'Inde.
Qatar Airways sera également très utile aux autres membres de Oneworld pour la desserte de l'Afrique.
Mais l'adhésion future de Qatar Airways a Oneworld fera-t-elle fuir Air Berlin désormais liée à Etihad Airways ? Bruce Ashby se veut rassurant sur le sujet :
"Oneworld est une alliance très flexible.
Contrairement à d'autres alliances, nous n'obligeons pas nos membres à passer des partenariats exclusivement avec d'autres membres de la même alliance".
C'est cette même "flexibilité" qui pourrait maintenir l'australienne Qantas chez Oneworld, même si désormais elle s'est alliée à Emirates.
Il est vrai que détricoter tout un système IT pour sortir d'une alliance est coûteux.
Et s'il est généralement reconnu que, pour une compagnie, les revenus supplémentaires générés par les autres compagnies membres de la même alliance sont estimés à 3 ou 4%, ils peuvent parfois être beaucoup plus importants. De quoi y réfléchir à deux fois avant de divorcer...