On aurait pu penser depuis que le sujet était passé en pertes et profits, mais ce serait méconnaître la tenacité de l’agent de voyages enfoui au plus profond chez Abitbol. Un agent traumatisé, comme l’ensemble de la profession, par un l'événement vécu autrefois comme une véritable “exécution sommaire”.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le consommateur final qui rechignait à régler les frais de dossier a mis la main à la poche et les distributeurs n’ont eu d’autre choix que de faire leur deuil du statut de mandataire de la Compagnie.
Tout est pardonné ? Pas vraiment, car l’”Association de Malfaiteurs” dénoncée au moment du Covid par Jean-Pierre Mas, ancien président d’EdV, a particulièrement sévi pendant la crise sanitaire, certains de ses adhérents affichant des comportements de voyous.
A l’heure ou j’écris ces lignes, des dossiers concernant cette période ne sont toujours pas soldés…
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le consommateur final qui rechignait à régler les frais de dossier a mis la main à la poche et les distributeurs n’ont eu d’autre choix que de faire leur deuil du statut de mandataire de la Compagnie.
Tout est pardonné ? Pas vraiment, car l’”Association de Malfaiteurs” dénoncée au moment du Covid par Jean-Pierre Mas, ancien président d’EdV, a particulièrement sévi pendant la crise sanitaire, certains de ses adhérents affichant des comportements de voyous.
A l’heure ou j’écris ces lignes, des dossiers concernant cette période ne sont toujours pas soldés…
Les exigences d’IATA vont grandissantes sur les délais du BSP
Depuis, les exigences d’IATA vont grandissantes sur les délais du BSP car les Compagnies aériennes ont la hantise de voir les distributeurs déposer et ne pas être remboursées.
A priori, la santé financière de leurs membres et les centaines de milliers de passagers plantés sur le tarmac lors de faillites répétées au cours des dernières années, les inquiètent beaucoup moins…
Et si le président de Selectour, après un repli stratégique, revenait à la charge en sortant un lapin du chapeau pour court-circuiter l’Association ? Beaucoup plus finement cette fois et en s’appuyant sur des nouvelles technologies pas vraiment nouvelles ?
Voilà comment est né le projet Amadeus Walet, présenté il y a quelques jours au Congrès Selectour à Amman.
Le système consiste pour l’agence, dès l’émission du titre de transport, à régler immédiatement la compagnie sans intermédiaire autre que le GDS au moyen d'une carte virtuelle.
A priori, la santé financière de leurs membres et les centaines de milliers de passagers plantés sur le tarmac lors de faillites répétées au cours des dernières années, les inquiètent beaucoup moins…
Et si le président de Selectour, après un repli stratégique, revenait à la charge en sortant un lapin du chapeau pour court-circuiter l’Association ? Beaucoup plus finement cette fois et en s’appuyant sur des nouvelles technologies pas vraiment nouvelles ?
Voilà comment est né le projet Amadeus Walet, présenté il y a quelques jours au Congrès Selectour à Amman.
Le système consiste pour l’agence, dès l’émission du titre de transport, à régler immédiatement la compagnie sans intermédiaire autre que le GDS au moyen d'une carte virtuelle.
150 compagnies dans le monde acceptent ce règlement,
Bien entendu, cela suppose de disposer d’un matelas de trésorerie suffisant dans un contexte futur (Directive à forfait) où les avances iraient en s’amenuisant.
Mais les échéances toujours plus abrégées du BSP et qui pourraient à terme devenir quotidiennes, relèguent ce souci à l'arrière-plan.
Autre avantage du procédé : le règlement cash pourrait valoir à l’agence une rétro-commission du transporteur qui se traduirait par un bonus de 1 à 2% du montant des billets émis. D'ailleurs, les low cost sont beaucoup vendues sur Amadeus Wallet et pour cause : le système de cash-back permet aux agences en cas de pépin de récupérer leurs billes.
Alors, trop beau pour être vrai ? Y a un peu de ça. Tout d'abord si les transporteurs ne sautent pas de joie c'est qu'il y a une bonne raison : en acceptant ce type de règlement, les 150 compagnies dans le monde (sur 1300) qui acceptent ce type de règlement, vont devoir régler des frais de l'ordre de 2%.
Autre inconvénient et non des moindres : Air France s'y refuse aussi pour les raisons qu'on vient d'évoquer. Pire : elle surveille de près les contrevenants et peuvent rayer des tablettes une agence qui procéderai à leur insu. Or, le transporteur est un poids lourd en mesure d'imposer ses conditions.
En conclusion, cette pierre dans le jardin d’IATA et de son système de péréquation pourrait être le “ver dans le fruit” qui donnerait à la Distribution un levier pour peser sur ce monstre froid.
Bien entendu, l’affaire n’est pas jouée et il faudra du temps avant que ces règlements soient en mesure de faire pencher la balance, sauf si AF-KLM décidaient de faire cavalier-seul et d'adopter ce mode de paiement. Cqfd !
Mais les échéances toujours plus abrégées du BSP et qui pourraient à terme devenir quotidiennes, relèguent ce souci à l'arrière-plan.
Autre avantage du procédé : le règlement cash pourrait valoir à l’agence une rétro-commission du transporteur qui se traduirait par un bonus de 1 à 2% du montant des billets émis. D'ailleurs, les low cost sont beaucoup vendues sur Amadeus Wallet et pour cause : le système de cash-back permet aux agences en cas de pépin de récupérer leurs billes.
Alors, trop beau pour être vrai ? Y a un peu de ça. Tout d'abord si les transporteurs ne sautent pas de joie c'est qu'il y a une bonne raison : en acceptant ce type de règlement, les 150 compagnies dans le monde (sur 1300) qui acceptent ce type de règlement, vont devoir régler des frais de l'ordre de 2%.
Autre inconvénient et non des moindres : Air France s'y refuse aussi pour les raisons qu'on vient d'évoquer. Pire : elle surveille de près les contrevenants et peuvent rayer des tablettes une agence qui procéderai à leur insu. Or, le transporteur est un poids lourd en mesure d'imposer ses conditions.
En conclusion, cette pierre dans le jardin d’IATA et de son système de péréquation pourrait être le “ver dans le fruit” qui donnerait à la Distribution un levier pour peser sur ce monstre froid.
Bien entendu, l’affaire n’est pas jouée et il faudra du temps avant que ces règlements soient en mesure de faire pencher la balance, sauf si AF-KLM décidaient de faire cavalier-seul et d'adopter ce mode de paiement. Cqfd !
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