Antilles: le CSAM dit ''non'' à Air France... qui n'en a cure !

des répercussions économiques désastreuses ?

Le CSAM a émis un avis défavorable aux nouvelles opérations régionales d’Air France aux Antilles. En attendant la décision finale du ministre des Transports, Air France s’entête à positionner un deuxième A 320 à Pointe à Pitre pour faire la guerre aux opérateurs locaux.

Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Dimanche 30 Septembre 2007

L'A 320 d'Air France soulève les passions...

Il faudrait remonter loin dans les annales pour trouver un avis défavorable du CSAM à une initiative d’Air France. Et pourtant c’est arrivé la semaine dernière, à la grande surprise générale.

Au cœur du débat, le projet d’Air France de baser un second A 320 à Pointe à Pitre dès la saison d’hiver pour renforcer le réseau régional et ouvrir Paramaribo, Saint-Martin et Saint-Domingue… en concurrence directe avec les opérations existantes d’Air Caraïbes.

Et c’est là que le bât blesse. Air Caraïbes qui avait repris les activités en très mauvais état d’Air Guadeloupe il y a huit ans n’a jamais réussi à rendre ces opérations bénéficiaires, même après les restructurations nécessaires.

Jean-Paul Dubreuil, le président d’Air Caraïbes ne fait pas secret que ce sont les activités transatlantiques bénéficiaires qui permettent de maintenir le réseau régional. Et de prévenir, depuis plusieurs semaines, que l’arrivée du deuxième appareil d’Air France aurait des répercussions économiques désastreuses. « Nous perdrons tous beaucoup d’argent! ».

Le message est tellement bien passé que les représentants guadeloupéens ont réussi à convaincre le CSAM que le développement des lignes d’Air France se ferait au détriment des activités existantes et surtout des emplois locaux.

« Le deuxième avion ira aux Antilles quelle que soit la décision du ministre »

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Comme le relaye Josette Borel-Licertin, la présidente du CTIG, le Comité du Tourisme de la Guadeloupe, « si la nouvelle offre permet de faire baisser les prix des billets d’avion et de proposer de nouvelles destinations, c’est bien.

Mais, ce que nous voulons défendre avant tout c’est l’emploi local. Et il semble que dans le dossier Air France, il n’y ait pas énormément de créations d’emplois avec l’arrivée du nouvel avion ».

Chez Air France, la décision du CSAM a du mal à passer. « Le deuxième avion ira aux Antilles quelle que soit la décision du ministre », annonce Christian Boireau, dg du marché France. « On n’est plus au siècle dernier », renchérit-il.

L’avion volera donc soit sur le programme initial si le ministre des Transports décide d’aller contre l’avis du CSAM, ou sur les lignes pour lesquelles Air France dispose déjà des droits de trafic, si le ministre suit la décision du CSAM.

Dans les deux cas, l’hiver sera chaud aux Antilles...

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Commentaires

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2.Posté par Gwada971 le 01/10/2007 08:59 | Alerter

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@ Dany
T'es vraiment tombé sur la tête !!!
Personne n'est contre l'arrivée du second A320 d'Airfrance dans la mesure ou celui se mettrait sur des lignes hors réseau régional, c'est à dire des vols à destination de New York, Atlanta, Dallas, Montréal, Mexico, Rio de Janeiro, etc...
Mais là, Airfrance comme d'habitude vient aux Antilles pour encore nous entuber et nous dépouiller de nos emplois et faire du dumping afin de ruiner les entriprises aériennes locales et retrouver à nouveau son monpole et refaire grimper le prix des billets d'avion.
Je ne sais pas si tu es au courant mais c'est avec la même stratégie que Airfrance est devenue la seule compagnie aérienne à désservir la Guyane au départ de Paris.
Airfrance possède une flotte de 249 avions sans compter les 250 du groupe KLM.
Aircaraibes n'en possède qu'une vingtaine dont seulement 3 long courriers type A330: si ce n'est pas de la concurrence déloyale ça ? Je te rapelle aussi qu'Airfrance n'engage pratiquement aucun pilote, hotesses ou steward d'origine antillaise contrairement à Aircaraibes qui fait vivre de nombreuses familles. De plus Airfrance pratique des prix exorbitants pour les vols Paris/Antilles (entre 1000 et 1600 euros en classe éco tempo) sachant que le taux moyen d'occupation de ses avions sur ces lignes est de 83%, alors que sur des lignes moins fréquentées comme Paris/La havane, les tarifs sont souvent inférieurs à 1000 euros.
Comme je le dis, les DOM-TOM sont les vaches à lait d'Airfrance.
Cette compagnies est malhonnêtes, elle s'est arrangée pour couler Airlib, AOM et a tenté de faire disparaître Corsair !!!
Je lance un appel à tous les internautes et à tous les antillais: "BOYCOTTONS AIRFRANCE AU PROFIT D'AIRCARAIBES OU CORSAIR POUR DEFENDRE L'EMPLOIS ANTILLAIS - VOYAGEONS LOCAL POUR DEFENDRE NOTRE AVENIR"

FOSS
Un Antillais qui en a marre d'Airfrance et de sa concurrence déloyale !!!

1.Posté par dany le 01/10/2007 07:20 | Alerter

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exact. on n'est plus au siècle dernier. ou alors, il ne fallait pas privatiser Air France. Il faut savoir ce que l'on veut. et puis, Air caraibes s'est mise en concurrence avec air france sur les routes metropole-antilles. C'est le retour du baton.