"Il faut être lucide, l'ordonnance a sauvé une partie de l'industrie, mais elle a aussi terni l'image de notre profession" explique Patrick Caradec - Depositphotos
C'est une lapalissade, mais le tourisme est toujours dans la nasse et peine à s'en sortir.
"Nous en avons ras la casquette d'être les victimes collatérales de la politique sanitaire," déclarait René-Marc Chikli, le président du Seto, il y a quelques semaines.
Depuis le 29 janvier et l'interdiction du gouvernement des voyages à l'étranger, l'activité des tour-opérateurs est grandement impactée. Le récent confinement ne va pas améliorer une situation qui paraît de plus en plus inextricable.
C'est une décision "violente, mais qui a le mérite d'être claire. Au lieu d'être administrativement fermé, nous sommes géopolitiquement fermés," introduit Patrice Caradec, le PDG d'Alpitour.
Pour le patron de la filiale française du TO italien, il ne faut pas oublier le soutien sans faille de l'Etat, mais aussi penser à la détresse de certains salariés.
18 de ses 28 salariés, sont Encore 100% au chômage partiel, après une année de crise. "C'est très long," peste Patrice Caradec. Sans compter ceux qui travaillent une relation client pas toujours évidente et des déconstructions de voyages qui ne cessent jamais.
Malheureusement les coups de massue s'enchaînent pour les TO.
"Nous gérons surtout les annulations, avec très peu de réservations. Nous tournons à 10% de volume d'affaires.
Nous n'avons que 20% des effectifs en activité, essentiellement à la réservation et aussi à la production, car nous voulons être prêts pour la reprise," confie Olivier Kervella, PDG, NG Travel.
"Nous en avons ras la casquette d'être les victimes collatérales de la politique sanitaire," déclarait René-Marc Chikli, le président du Seto, il y a quelques semaines.
Depuis le 29 janvier et l'interdiction du gouvernement des voyages à l'étranger, l'activité des tour-opérateurs est grandement impactée. Le récent confinement ne va pas améliorer une situation qui paraît de plus en plus inextricable.
C'est une décision "violente, mais qui a le mérite d'être claire. Au lieu d'être administrativement fermé, nous sommes géopolitiquement fermés," introduit Patrice Caradec, le PDG d'Alpitour.
Pour le patron de la filiale française du TO italien, il ne faut pas oublier le soutien sans faille de l'Etat, mais aussi penser à la détresse de certains salariés.
18 de ses 28 salariés, sont Encore 100% au chômage partiel, après une année de crise. "C'est très long," peste Patrice Caradec. Sans compter ceux qui travaillent une relation client pas toujours évidente et des déconstructions de voyages qui ne cessent jamais.
Malheureusement les coups de massue s'enchaînent pour les TO.
"Nous gérons surtout les annulations, avec très peu de réservations. Nous tournons à 10% de volume d'affaires.
Nous n'avons que 20% des effectifs en activité, essentiellement à la réservation et aussi à la production, car nous voulons être prêts pour la reprise," confie Olivier Kervella, PDG, NG Travel.
Le Passerport sanitaire est-ce la solution à tous les maux des TO ?
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Un éclairage qui permet de mieux comprendre le marasme dans lequel se trouve un secteur qui peine à redécoller depuis un an. Malgré cette crise sans fin, il est à noter que tout le monde, ou presque, répond à l'appel.
Pour l'heure les défaillances sont rares.
"Nous avons parcouru 80% du tunnel, nous ne sommes pas encore au bout, mais nous entrevoyons la lumière. Nous devons être prêts, " explique Axel Mazerolles, le DG de FTI.
Une lumière qui a des airs de maigre rayon pour Guillaume Linton et ses équipes. Dès janvier 2020, l'Asie se retrouvait touchée par la pandémie, avec des frontières se fermant progressivement.
Depuis, les bonnes nouvelles venant du continent asiatique sont rares.
"J'aimerais dire que nous voyons venir la sortie du tunnel, mais nous ne sommes pas aussi proches de celle-ci. Ce sera très long à venir," imagine le directeur général d'Asia.
Surtout que si les destinations n'ouvrent pas, notamment parce que la France ne donne pas tous les gages de sécurité à l'international.
Avec une pandémie galopante et une vaccination qui se fait au compte-gouttes, le passeport sanitaire paraît être la solution idoine pour une reprise massive du tourisme.
"Plutôt qu'un passeport vaccinal, j'attends un certificat sanitaire. Une chose est sûre, pour voyager l'été prochain, il faudra soit être vacciné ou avoir fait un test PCR, avant de partir.
Donc faciliter toutes ces contraintes vis-à-vis du vacancier, ce sera un vrai plus, pour le redémarrage," estime Patrice Caradec.
Une solution qui semble avoir fait son chemin dans la profession, mais surtout pour un passeport sanitaire, et non vaccinal, alors que notre vaccination peine à passer en phase industrielle.
Pour l'heure les défaillances sont rares.
"Nous avons parcouru 80% du tunnel, nous ne sommes pas encore au bout, mais nous entrevoyons la lumière. Nous devons être prêts, " explique Axel Mazerolles, le DG de FTI.
Une lumière qui a des airs de maigre rayon pour Guillaume Linton et ses équipes. Dès janvier 2020, l'Asie se retrouvait touchée par la pandémie, avec des frontières se fermant progressivement.
Depuis, les bonnes nouvelles venant du continent asiatique sont rares.
"J'aimerais dire que nous voyons venir la sortie du tunnel, mais nous ne sommes pas aussi proches de celle-ci. Ce sera très long à venir," imagine le directeur général d'Asia.
Surtout que si les destinations n'ouvrent pas, notamment parce que la France ne donne pas tous les gages de sécurité à l'international.
Avec une pandémie galopante et une vaccination qui se fait au compte-gouttes, le passeport sanitaire paraît être la solution idoine pour une reprise massive du tourisme.
"Plutôt qu'un passeport vaccinal, j'attends un certificat sanitaire. Une chose est sûre, pour voyager l'été prochain, il faudra soit être vacciné ou avoir fait un test PCR, avant de partir.
Donc faciliter toutes ces contraintes vis-à-vis du vacancier, ce sera un vrai plus, pour le redémarrage," estime Patrice Caradec.
Une solution qui semble avoir fait son chemin dans la profession, mais surtout pour un passeport sanitaire, et non vaccinal, alors que notre vaccination peine à passer en phase industrielle.
Un redémarrage oui ,mais pour quand ?
Sans passeport sanitaire, point de redémarrage massif pour l'industrie. Et bonne nouvelle, il devrait entrer en vigueur en Europe pour le 15 juin 2021.
Il devra aussi se pencher sur les tests sérologiques que plusieurs pays demandent, afin d'attester d'une immunité contre le coronavirus.
Du côté de l'Asie, les destinations sont attentives, mais se montrent dubitatives par rapport aux atermoiements qui entourent le projet européen. Surtout que la problématique n'est pas tant celle du passeport sanitaire que de la protection dans le pays.
"Très probablement, leur souci sera d'assurer que leur propre population sera protégée, avant d'accueillir les premiers voyageurs. Cela prendra du temps et en attendant toute une série de mesures va en verrouiller l'accès" explique Gullaume Linton.
A noter que l'immunité collective, induite par le variant anglais, ne sera atteinte qu'avec 80 ou 90% de la population vaccinée. Il fait de moins en moins de doute que cela sera compliqué à atteindre en France dans le courant de l'été 2021, mais aussi pour d'autres pays.
Ainsi, le test PCR risque de rester le sésame du voyageur pendant encore quelque temps. Dans ces conditions, le salut pour les tour-opérateurs français sera à chercher du côté du bassin méditerranéen.
"La saison hiver et printemps propre au long-courrier est foutue, avec aucune activité enregistrée en février et mars.
Nous espérons une reprise mi-avril avec la Sicile, l'Espagne, puis une reprise vers la République dominicaine, dès que ce sera possible. Donc la reprise se fera via des destinations proches," espère le patron d'Alpitour.
Pour ce voyagiste, elle passera via des clubs anti-resorts pour répondre à l'exigence d'espace et de besoin sécuritaire des Français, avec pour objectif à terme d'avoir 50% de l'offre disponible.
Il fait cependant pas de doute que reprise il y aura et qu'elle risque d'être historique. Sébastien Bazin, le PDG d'Accor, anticipait même un été 2021 "dingue", puisque les Français ont rarement autant épargné.
Avec 200 milliards sur les livrets d'épargne, le redémarrage est engoncé dans d'épais bas de laine qu'il faudra détricoter.
"C'est une somme colossale Si nous rapportons ce montant au nombre de foyers, cela représente entre 7 et 8 000 euros par foyer français.
On aura l'effet ketchup, ou de revenge travellers, mais il faut que le gouvernement donne un petit coup de pouce," estime Olivier Kervella.
Il devra aussi se pencher sur les tests sérologiques que plusieurs pays demandent, afin d'attester d'une immunité contre le coronavirus.
Du côté de l'Asie, les destinations sont attentives, mais se montrent dubitatives par rapport aux atermoiements qui entourent le projet européen. Surtout que la problématique n'est pas tant celle du passeport sanitaire que de la protection dans le pays.
"Très probablement, leur souci sera d'assurer que leur propre population sera protégée, avant d'accueillir les premiers voyageurs. Cela prendra du temps et en attendant toute une série de mesures va en verrouiller l'accès" explique Gullaume Linton.
A noter que l'immunité collective, induite par le variant anglais, ne sera atteinte qu'avec 80 ou 90% de la population vaccinée. Il fait de moins en moins de doute que cela sera compliqué à atteindre en France dans le courant de l'été 2021, mais aussi pour d'autres pays.
Ainsi, le test PCR risque de rester le sésame du voyageur pendant encore quelque temps. Dans ces conditions, le salut pour les tour-opérateurs français sera à chercher du côté du bassin méditerranéen.
"La saison hiver et printemps propre au long-courrier est foutue, avec aucune activité enregistrée en février et mars.
Nous espérons une reprise mi-avril avec la Sicile, l'Espagne, puis une reprise vers la République dominicaine, dès que ce sera possible. Donc la reprise se fera via des destinations proches," espère le patron d'Alpitour.
Pour ce voyagiste, elle passera via des clubs anti-resorts pour répondre à l'exigence d'espace et de besoin sécuritaire des Français, avec pour objectif à terme d'avoir 50% de l'offre disponible.
Il fait cependant pas de doute que reprise il y aura et qu'elle risque d'être historique. Sébastien Bazin, le PDG d'Accor, anticipait même un été 2021 "dingue", puisque les Français ont rarement autant épargné.
Avec 200 milliards sur les livrets d'épargne, le redémarrage est engoncé dans d'épais bas de laine qu'il faudra détricoter.
"C'est une somme colossale Si nous rapportons ce montant au nombre de foyers, cela représente entre 7 et 8 000 euros par foyer français.
On aura l'effet ketchup, ou de revenge travellers, mais il faut que le gouvernement donne un petit coup de pouce," estime Olivier Kervella.
Quel été 2021 pour les tour-opérateurs français ?
Le tourisme a toujours réussi à se relancer de façon spectaculaire, qu'importent les crises.
Si reprise, il y aura, elle sera progressive pour le patron de FTI Voyages, avec sans doute pas mal de dernière minute à partir de juin ou juillet, mais l'enjeu est ailleurs.
"Pour nous, chez FTI Voyages, nous anticipons un boom lors de l'après-été, avec la Toussaint, octobre et novembre 2021. Nous espérons que le salon IFTM se tiendra enfin."
Si pour le moment, nous n'avons pas de perspectives pour les évènements et encore moins pour l'IFTM 2021, nous en avons encore moins pour les destinations long-courriers.
Ceci même si les choses bougent du côté de la Thaïlande, avec notamment Phuket et Bali, autre île de la zone, qui pourraient rouvrir plus rapidement, en raison de leur insularité.
"Le long courrier mettra du temps à repartir, mais je pense que quelques bulles vont se mettre en place , voire même des accords bilatéraux, pour permettre une reprise plus rapide," analyse Guillaume Linton, le DG d'Asia.
En toute connaissance de cause, pour Alpitour, le redémarrage et l'été se feront en Europe. Et pour des séjours, sans couture, la question de la logistique des Tests PCR est primordiale.
"Ce n'est parfois pas une mince affaire, dans certains pays. Il faut savoir, où prendre rendez-vous, avec qui, etc. Nous nous occupons de tout. C'est un service que nous allons mettre en avant auprès des agences de voyages et des clients," explique Patrice Caradec, le PDG d'Alpitour.
Faire d'une contrainte une opportunité devrait être un leitmotiv pour l'industrie. NG Travel profitera de l'été 2021 pour étrenner sa nouvelle marque : les villages clubs Eldorador, avec 4 adresses, dont trois 5 étoiles.
Un lancement qui ne fait pas sourciller Axel Mazerolles.
"Nous ouvrirons 15 clubs FTI dans les destinations phares de l'été, à savoir l'Europe du Sud et bassin méditerranéen," confie le directeur général de FTI Voyages.
Si reprise, il y aura, elle sera progressive pour le patron de FTI Voyages, avec sans doute pas mal de dernière minute à partir de juin ou juillet, mais l'enjeu est ailleurs.
"Pour nous, chez FTI Voyages, nous anticipons un boom lors de l'après-été, avec la Toussaint, octobre et novembre 2021. Nous espérons que le salon IFTM se tiendra enfin."
Si pour le moment, nous n'avons pas de perspectives pour les évènements et encore moins pour l'IFTM 2021, nous en avons encore moins pour les destinations long-courriers.
Ceci même si les choses bougent du côté de la Thaïlande, avec notamment Phuket et Bali, autre île de la zone, qui pourraient rouvrir plus rapidement, en raison de leur insularité.
"Le long courrier mettra du temps à repartir, mais je pense que quelques bulles vont se mettre en place , voire même des accords bilatéraux, pour permettre une reprise plus rapide," analyse Guillaume Linton, le DG d'Asia.
En toute connaissance de cause, pour Alpitour, le redémarrage et l'été se feront en Europe. Et pour des séjours, sans couture, la question de la logistique des Tests PCR est primordiale.
"Ce n'est parfois pas une mince affaire, dans certains pays. Il faut savoir, où prendre rendez-vous, avec qui, etc. Nous nous occupons de tout. C'est un service que nous allons mettre en avant auprès des agences de voyages et des clients," explique Patrice Caradec, le PDG d'Alpitour.
Faire d'une contrainte une opportunité devrait être un leitmotiv pour l'industrie. NG Travel profitera de l'été 2021 pour étrenner sa nouvelle marque : les villages clubs Eldorador, avec 4 adresses, dont trois 5 étoiles.
Un lancement qui ne fait pas sourciller Axel Mazerolles.
"Nous ouvrirons 15 clubs FTI dans les destinations phares de l'été, à savoir l'Europe du Sud et bassin méditerranéen," confie le directeur général de FTI Voyages.
La crise sanitaire doit être entraînée une révolution ?
Cet été 2021, s'il ne sera sans doute pas celui de la reprise franche du tourisme, il sera celui de l'angoisse. En France près de 1,1 milliard d'euros d'avoirs ont été émis d'après le ministère de l'Economie.
Avec, pour le moment, assez peu de destinations ouvertes, l'avenir de ces bons en fait frémir plus d'un.
"Il faut être lucide, l'ordonnance a sauvé une partie de l'industrie, mais elle a aussi terni l'image de notre profession. Nous l'avons sans doute mal expliqué.
Nous allons devoir redorer cette image en démontrant la valeur ajoutée," pense savoir le responsable d'Alpitour.
Et Patrice Caradec de dénoncer les comportements de certaines agences qui devraient arrêter de sanctionner les voyageurs qui veulent annuler, surtout dans la période actuelle.
"Nous allons devoir changer de paradigme et de normes," poursuit le responsable d'Alpitour.
Pour lui la règle d'or de la reprise sera la flexibilité, mais aussi d'arrêter avec les acomptes qui freinent les clients au moment de signer alors que, pour le moment, tout le monde se trouve en plein brouillard.
Lire : Post-Covid : Patrice Caradec (Bravo Club) plaide pour le zéro acompte à la réservation !
"La crise va accélérer un phénomène que nous voyons émerger depuis 15 ans.
Il y a 20 ans, tous les TO avaient leur propre compagnie aérienne, mais les low-cost ont tout changé. La clé n'est pas l'offre aérienne, mais arriver à se différencier avec la valeur ajoutée," préconise Olivier Kervella.
Cela passera par le service à destination, mais aussi des produits spécifiques avec des concepts exclusifs. Et le PDG de NG Travel de poursuivre.
"Nous réfléchissons à posséder nos propres hôtels, à destination, mais aussi avec des adresses atypiques".
Cette crise va sans doute entraîner une remise en question de la relation producteur et distributeur. Dans le sillage du débat inauguré par Patrick Pourbaix, sur TourMaG.com, la question des flux financiers sera mise prochainement sur le tapis.
"Pour commencer, nous sommes interdépendants.
Nous devons réussir à nous entendre et trouver une solution, dans un modèle où le tour-opérateur avance des frais énormes, pour nous permettre d'investir," recadre Axel Mazerolles, le DG de FTI
Si tout doit évoluer, les professionnels vont devoir apprendre à gommer tous les petits défauts et proposer le voyage parfait aux clients. Le produit devra être sans imperfection et le tarif non revu à la baisse.
"Miser sur un positionnement tarifaire ça ne marchera qu'un temps, mais plus que jamais, nous devons être fier de nos produits et services," conclut Guillaume Linton.
Avec, pour le moment, assez peu de destinations ouvertes, l'avenir de ces bons en fait frémir plus d'un.
"Il faut être lucide, l'ordonnance a sauvé une partie de l'industrie, mais elle a aussi terni l'image de notre profession. Nous l'avons sans doute mal expliqué.
Nous allons devoir redorer cette image en démontrant la valeur ajoutée," pense savoir le responsable d'Alpitour.
Et Patrice Caradec de dénoncer les comportements de certaines agences qui devraient arrêter de sanctionner les voyageurs qui veulent annuler, surtout dans la période actuelle.
"Nous allons devoir changer de paradigme et de normes," poursuit le responsable d'Alpitour.
Pour lui la règle d'or de la reprise sera la flexibilité, mais aussi d'arrêter avec les acomptes qui freinent les clients au moment de signer alors que, pour le moment, tout le monde se trouve en plein brouillard.
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"La crise va accélérer un phénomène que nous voyons émerger depuis 15 ans.
Il y a 20 ans, tous les TO avaient leur propre compagnie aérienne, mais les low-cost ont tout changé. La clé n'est pas l'offre aérienne, mais arriver à se différencier avec la valeur ajoutée," préconise Olivier Kervella.
Cela passera par le service à destination, mais aussi des produits spécifiques avec des concepts exclusifs. Et le PDG de NG Travel de poursuivre.
"Nous réfléchissons à posséder nos propres hôtels, à destination, mais aussi avec des adresses atypiques".
Cette crise va sans doute entraîner une remise en question de la relation producteur et distributeur. Dans le sillage du débat inauguré par Patrick Pourbaix, sur TourMaG.com, la question des flux financiers sera mise prochainement sur le tapis.
"Pour commencer, nous sommes interdépendants.
Nous devons réussir à nous entendre et trouver une solution, dans un modèle où le tour-opérateur avance des frais énormes, pour nous permettre d'investir," recadre Axel Mazerolles, le DG de FTI
Si tout doit évoluer, les professionnels vont devoir apprendre à gommer tous les petits défauts et proposer le voyage parfait aux clients. Le produit devra être sans imperfection et le tarif non revu à la baisse.
"Miser sur un positionnement tarifaire ça ne marchera qu'un temps, mais plus que jamais, nous devons être fier de nos produits et services," conclut Guillaume Linton.
Et vous comment imaginez-vous l'avenir du secteur ?
L'analyse des Producteurs est-elle la bonne ?
Pensez-vous que la remise en cause du tour operating est suffisante ?
Votre avis nous intéresse, exprimez-vous !
Pensez-vous que la remise en cause du tour operating est suffisante ?
Votre avis nous intéresse, exprimez-vous !